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James HERBERT : Les rats

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Royaume-uni

INFOS ÉDITEUR

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Parution aux éditions Le masque en 1976 (tome 1)

Parution aux éditions Pocket en 1989 (tome 1)

Parution aux éditions Bragelonne en juin 2008 (en intégrale)

Traduit par : Jacqueline HUET, Anne CRICHTON, Nicole BENSOUSSAN

Trilogie

1 – Les Rats est un roman catastrophe. L’horreur, incarnée par des rats noirs mangeurs d’homme, est symbolique du déclin de la société : la misère urbaine et la négligence des autorités incompétentes qui, en dépit de la présence d’individus honorables, sont plus enclines à couvrir les erreurs qu’à chercher une solution aux problèmes.

Le rat vient envahir, attaquer et faire voler en éclats l’ordre social et la civilisation.

2 – Le Repaire des rats, qui raconte la seconde attaque des rongeurs, non plus dans les bas-fonds londonien mais dans la forêt d’ Epping.

3 – L’ Empire des rats, un des ouvrages les plus sinistres et ironique de l’auteur, dans lequel les rats, après une attaque nuclèaire sur Londres et sur la plupart des capitales du monde, deviennent l’espèce dominante dans la ville détruite.

(Source : Bragelonne – Pages : 643 – ISBN : 9782352942009 – Prix : 25 €)

L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ

Et si il n’en restait qu’un ? L’Homme ou le Rat ?

Les rats ont retrouvé le goût de la chair humaine. Une de leur première cible : un établissement scolaire. Nul ne semble pouvoir stopper cette peste noire qui déferle sur la ville. Les rongeurs font preuve d’une agressivité et d’une intelligence rarement vu.

Le conflit entre les deux espèces, les Hommes et les Rats, mènera-t-il à l’extinction de l’une d’entre elles ?

Certaines scènes m’ont rappelées l’angoisse que dégagent les oiseaux dans le film d’ Hichcock. Et au-delà du roman de « terreur » parfaitement réussi, cette trilogie est une véritable réflexion sur l’évolution de l’espèce humaine et sa capacité à s’adapter face à un danger qui menace sa survie.


L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT

Les rats, dernière espèce vivante sur la Terre ?

L’idée peut faire frémir, et même nous terrifier…

Et pourtant avec ce sujet (que n’aurait pas renié un certain Stephen King, grand spécialiste de la littérature horrifique) le romancier britannique James Herbert nous plonge dans l’horreur absolue avec cette somptueuse trilogie comprenant les volumes « Les Rats », « Le repaire des Rats », « L’empire des Rats ».

Une trilogie terrifiante, qui nous fait plonger dans la capitale anglaise soumis à une invasion de rats, devenus mangeurs de chair humaine.

Comment cela est ce possible ? tout au long de cette trilogie, James Herbert émets des hypothèses, mais surtout fait plonger ses différents personnages et en même temps, les lecteurs que nous sommes, dans l’horreur absolue !

Le premier volume est une mise en bouche savoureuse, et qui déjà nous fait voir l’inadmissible, l’intolérable à venir : des attaques de rats, de part et d’autre la ville, qui s’en prennent aux humains, en les attaquant volontairement, mais ne se contentant pas de simples griffures ou morsures… Dans ce premier tome, l’horreur est déjà au rendez vous et la population londonienne est complètement désemparée…

Dans le second tome, alors que l’on pensait la menace des rats disparue, de nouvelles attaques de ces rongeurs surgissent de nouveau, et le pire est à venir : ils sont partout, se développent à une vitesse phénoménale et sont surtout de plus en plus carnassiers… Il faut éradiquer cette menace au plus vite et l’Homme va avoir fort à faire pour s’en sortir !

Le troisième tome est le meilleur (le plus long aussi, les deux premiers sont relativement courts en pagination) et le plus grand et le plus terrifiant aussi !

A la suite d’explosions nucléaires (l’Homme se détruit lui-même, pas besoin des rats quand on y pense) la population londonnienne va devoir survivre à l’apocalypse à la bombe H et essayer de se regrouper entre survivants. A travers une galerie de plusieurs personnages dans ce 3e tome, on va assister à l’horreur absolue : les rats ont survécu eux aussi à l’apocalypse nucléaire et ils ont faim… S’ensuit dans ce 3e tome, une véritable bataille enragée entre humains et les rats !

Qui va sortir vainqueur de cette terrible guerre ?

Au final de cette trilogie, on ne peut que frémir à la lecture : penser que nous humains, pourrions être éradiquer purement et simplement à cause de cette petite espèce qui pourrait nous survivre… Le romancier britannique nous fait trembler tout au long de ces pages emplies de terreur, ne nous laissant aucun répit ! Ne lésinant pas sur les effets sanglants et quelquefois un peu gore, on est plongé dans une symphonie de fin du monde !

Pour finir, je voudrais remercier les deux réalisateur et écrivain US : Guillermo del Toro et Chuck Hogan, qui dans les dernières du premier tome de leur superbe trilogie vampirique « La Lignée » (que je vous recommande), avaient fortement recommandé la lecture de la trilogie de James Herbert.

Alors Messieurs, je tiens à vous remercier pour cet excellent conseil de lecture !

Du coup à mon tour je vous le dis : Sans hésiter, plongez dans cette véritable odyssée de l’horreur ! Vous n’en reviendrez pas vivants !


AU CINÉMA

Adaptation au cinéma en 1982, Les Rats Attaquent (Deadly Eyes). Réalisé par Robert Clouse

Lucien AIME-BLANC : La chasse à l’homme – La vérité sur la mort de Mesrine

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Flag-FRANCE

INFOS ÉDITEUR

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Parution aux éditions Plon en octobre 2002

En collaboration avec Jean-Michel Caradec’h

Le vendredi 2 novembre 1979, Jacques Mesrine tombait dans une embuscade, porte de Clignancourt à Paris. L’ennemi public n°1, qui avait défié le régime, la justice et la police française pendant plus de dix ans, finissait sous le feu de plusieurs armes automatiques, assis, sanglé au volant de sa voiture.

Pour la première fois, le commissaire divisionnaire Aimé-Blanc, ancien patron de l’Office central de répression du banditisme, s’est résolu à raconter la vérité sur la mort de Jacques Mesrine. Toute la vérité I

Son récit, véritable roman noir, dépasse de loin tout ce qui a pu être soupçonné ou imaginé.

(Source : Plon – Pages : 240 – ISBN : 9782259197069 – Prix : — €)

L’AVIS DE SEBASTIEN MOUSSE

Intéressé par la médecine légale et la criminologie, je découvre ce livre par hasard dans une boutique, je n’ai pu résister à l’achat, une fois de plus. Ce bouquin c’est en fait les mémoires de Lucien Aimé-Blanc, cet homme est né le 13 mars 1935 à Marseille, fils d’un résistant déporté et mort à Dachau, licencié en droit, entre comme commissaire adjoint à la Préfecture de Police de Paris en janvier 1962. En 1966, il rejoint la Brigade antigang , adjoint du commissaire Le Moël. En 1974, à la tête de la brigade des stups de Marseille, il contribue au démantèlement de la French Connection . Nommé commissaire divisionnaire en 1977, il dirige l’OCRB à Paris. En 1982, il devient directeur du SRPJ de Lille.

Et lorsqu’il a dirigé OCRB, il a contribué à ce qui aurait dû être l’arrestation du « grand » autrement dit de Jacques Mesrine. Ce n’est pas un polar, ni un roman, mais cela se lit comme tel, j’ai dévoré d’une traite le livre pendant mes vacances. Comme le dit la chanson de trust : « Je ne veux pas le juger, je ne veux pas le glorifier », j’avais neuf ans quand Mesrine décédait lors de son arrestation, j’ai grandi avec les controverses de l’époque, assassinat d’un homme par la police, impossible de faire autrement, bref j’ai tout entendu, et j’ai trouvé des réponses dans ce témoignage…

On remonte un peu dans le temps :

C’est le 28 décembre 1936, que Jacques-René Mesrine naît à Clichy le jour de la fête des Saints Innocents (sic). Ses parents sont des commerçants qui ont réussi, ils vendent du tissu et gagnent bien leur vie. Ils souhaitent voir leur fils étudier à H.E.C. Hélas, il n’aime pas l’école : les frères oratoriens l’expulsent. Plus tard, il se fait renvoyer du lycée laïc de Clichy pour faits de violence envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus, coup de pouce paternel. En 1955, Jacques a 19 ans et se marie avec Lydia de Souza dans sa ville natale. Un an plus tard, il part pour la guerre d’Algérie comme parachutiste-commando où il sera décoré par le Général de Gaulle de la Croix de la valeur militaire. En mars 1959, il reçoit le certificat de bonne conduite de la 626ème Compagnie. Le retour à la vie civile n’est pas rose, il divorce et vit de poker, de petits « casses » et braquages, il tombe doucement mais surement dans la spirale du banditisme. Rapidement il se rend compte qu’il est pourvu d’un don, un rien change son visage. Il décide d’en jouer pour ne pas être reconnu. Les différentes photos prises au cours de sa vie en témoignent. Il sera surnommé l’homme aux mille visages. Je vous passe les détails de ses « coups », spécialiste de braquages de banque et d’enlèvements et surtout maître de la provocation, capable d’offrir le champagne au commissaire Broussard qui vient l’arrêter…

Le vendredi 2 novembre 1979, Jacques Mesrine tombe dans une embuscade, porte de Clignancourt à Paris. L’ennemi public n°1, qui avait défié le régime, la justice et la police française pendant plus de dix ans, finissait sous le feu de plusieurs armes automatiques, assis, sanglé au volant de sa voiture. Le « grand » n’a eu le temps de ne rien faire, il était pourtant armé dangereusement. Tout a été fait pour qu’il ne puisse réagir.

Pour la première fois, le commissaire divisionnaire Aimé-Blanc, ancien patron de l’Office central de répression du banditisme, s’est résolu à raconter la vérité sur la mort de Jacques Mesrine. Toute la vérité ! Son récit, véritable roman noir, dépasse de loin tout ce qui a pu être soupçonné ou imaginé. Il révèle les dessous d’une affaire d’Etat, dont il fut le marionnettiste : manipulation d’indicateurs, mise en liberté de malfaiteur, protection d’un cambriolage, pression sur les magistrats, chantage, menaces… Il nous entraîne dans le monde des indics, des intrigues judiciaires et des manipulations policières où petits malfrats, journalistes véreux, balances et policiers ripoux côtoyaient, dans les coulisses du pouvoir giscardien, les plus grands noms de la police, de la magistrature et du gouvernement.

Et pour avoir des révélations, vous allez en avoir, les vingt premières pages ne sont pas vraiment captivantes, Aimé-Blanc pose les personnages, explique qui est qui, mais c’est indispensable de connaître tous les pions figurants sur l’échiquier, que ce soit du côté banditisme, policier et politique. C’est ce qui va nous permettre de comprendre comme l’affaire Mesrine est devenue une affaire d’état, comment on soumettra l’ordre d’abattre « le grand », de ne lui laisser aucune chance.

Vous comprendrez aussi les rouages d’une enquête, comment des flics vont couvrir d’autres truands juste pour qu’ils « donnent » l’ennemi public N°1. Vous découvrirez certaines part d’ombre que l’on essaie de cacher la plus part du temps lors d’affaire comme celle-ci.

De plus pour ne rien gâcher Lucien Aimé-Blanc sait écrire, son témoignage est écrit tel un roman noir. A lire si un jour vous vous êtes intéressez à l’affaire Jacques Mesrine, si vous vous êtes posez des questions, si vous voulez voir les dessous de la police.

Paru dans Funéraire-info

Agatha CHRISTIE : Un meurtre est-il facile ?

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Agatha CHRISTIE : Un meurtre est-il facile ?
Agatha CHRISTIE : Un meurtre est-il facile ?

Présentation Éditeur

Luke Fitzwilliam n’a pas voulu croire la vieille demoiselle Pinkerton quand elle affirmait qu’un meurtrier sévissait dans le paisible village de Wychwood et que le médecin serait sa prochaine victime. D’ailleurs elle allait se rendre à Scotland Yard. Mais Mademoiselle Pinkerton n’a pas eu le temps de parler à la police, elle a été renversée par une voiture et tuée sur le coup. C’est le hasard a alors pensé Fitzwilliam, jusqu’à ce qu’il tombe, en lisant le Times, sur l’annonce du décès brutal du Dr. Humbleby… médecin à Wychwood !

Origine Flag-ROYAUME-UNI
Éditions Le Masque
Date 12 mars 2014
Traduction Gérard de Chergé
Pages 230
ISBN 9782702440902
Prix 7,40 €
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L'avis de Pierre-Marc Panigoni

Veux-tu participer à un cycle Agatha Christie ? Comment ne pas se laisser tenter ?

Le choix est grand dans ses écrits. J’ai fait le choix de me replonger dans un pour lequel j’ai un petit faible, et surtout dans lequel il n’y a pas d’Hercule Poirot ou de Miss Marple.

Pourquoi ce choix ?

J’ai le sentiment que dès qu’on parle d’Agatha Christie, on pense immédiatement à ces 2 personnes emblématiques, et cela est dommage car cela fait de l’ombre à tous les autres livres, qui sont également de grandes qualités, comme celui-ci.

Tout commence donc dans le train ou une vieille dame qui se confie à son voisin de voyage, Luke Fitzwilliams, ancien policier en Orient, au sujet d’une série de morts suspectes dans son village, et semble savoir qui seront les prochains. Arrivée à Londres, cette dernière n’a pas le temps d’aller prévenir Scotland Yard car elle meurt écrasée dans les rues de Londres. Ce décès accidentel, ajouté à celui du prochain sur la liste supposée de la vieille dame, motive Luke à mener l’enquête.

L’intrigue est classique, surtout chez cette auteur, mais elle est une nouvelle fois bien ficelée, même assez bien construite. En effet, la succession de morts très suspectes fait évoluer notre point de vue sans pour autant dévoiler la clé de l’affaire.

Cette dernière sera également logique et vraisemblable ce qui ne gâche rien à l’affaire

Derrière l’enquête en tant que telle, nous découvrons également un village peint avec l’humour subtil et léger dont Agatha Christie fait souvent preuve. Ce petit village forme un décor confiné, qui sans être un huis clos, contient toutes les parties de l’enquête, et dans lequel tous les habitants ont des mobiles et peuvent donc être potentiellement les coupables.

Comme j’en parlais précédemment, l’intrigue est classique, mais représente assez bien , pour moi, l’ensemble de l’œuvre d’Agatha Christie, car tout se passe dans un espace restreint, avec un public limité et dans lequel tout le monde peut être le coupable.

Au final, j’ai apprécié de redécouvrir cette œuvre agréable qui se lit rapidement.

Jean-Luc AUBARBIER : L’échiquier du temple

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Flag-FRANCE

INFOS ÉDITEUR

echiquier-du-temple - Jean-Luc AUBARBIER
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Parution aux éditions City le 7 janvier 2015

Un meurtre est commis sur un chantier de fouilles archéologiques, à Commarque, l’ancienne commanderie templière du Périgord. Pour l’archéologue Pierre Cavaignac, il n’y a pas de doute : le site recèle des secrets pour lesquels certains sont prêts à tout. Aidé de Marjolaine Karadec, avec laquelle il partage une fraternité initiatique, Cavaignac découvre un mystérieux artefact remontant au Temple de Salomon.

L’objet les conduit de Jérusalem à New York, de Berlin à Rome, de l’Ordre du Temple aux égarements du régime nazi. Le secret de Commarque, qui permettra peut-être de percer le grand mystère des Templiers, a été préservé pendant des siècles. Sa révélation est synonyme de tous les dangers…

(Source : City – Pages : 304 – ISBN : 9782824605388 – Prix : 17,90 €)

L’AVIS

Partagez le votre…

Dennis LEHANE : Quand vient la nuit

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Présentation Éditeur

« Au cours des sept jours précédents, il avait trouvé le chien (qui n’avait toujours pas de nom), rencontré Nadia, affronté des braqueurs armés, adopté le chien et reçu la visite d’un gangster qui faisait torturer de pauvres diables à l’arrière d’une camionnette. »

Bob Saginowski, barman timide et solitaire, mène une vie routinière entre le bar de son cousin Marv et la messe à l’église Saint-Dominique. En une semaine, sa vie bascule dans l’inconnu: il va croiser la violence, la rédemption et même le bonheur.

Après avoir écrit le scénario de Quand vient la nuit pour Michaël R. Roskam, Dennis Lehane a eu l’idée d’en faire un roman. Et comme chaque fois, on s’émerveille devant son exceptionnelle capacité a donner vie à ses personnages.

Origine Flag-ETATS-UNIS
Éditions Rivages
Date octobre 2014
Éditions Rivages 
Date 6 janvier 2016 
Traduction Isabelle MAILLET
Pages 272
ISBN ‎ 978-2743634889
Prix 7,50 €
Commander

L'avis de LEA D.

Un Dennis Lehane est toujours quelque chose que je remarque !

Nous rencontrons Bob, un homme discret et solitaire, travaillant dans le bar de son cousin Marv. Depuis que la mafia Tchétchène contrôle le bar, le transformant en money drop pour les gangsters (un bar où l’argent transite), Bob n’a pas une vie facile. Entre la mafia, la convoitise des malfrats vis-à-vis de l’argent et l’inspecteur Torres qui aimerait bien mettre son nez dans ces magouilles, la vie à Boston n’est pas un long fleuve tranquille.

Alors, en plus, lorsque Bob recueille un chiot blessé dans une poubelle, il est loin de se douter que ça va lui apporter des ennuis supplémentaires. Il a recueilli ce chiot devant la maison d’une jeune femme, Nadia, qui va devenir son amie. Seulement, le chiot appartenait à Eric Deeds, qui a des vues sur Nadia. Alors, il ne va du tout apprécier l’entrée en scène de Bob…

Quand vient la nuit est la reprise d’une nouvelle de Dennis Lehane, qui l’a remanié pour en faire un roman un peu plus long, mais aussi un scénario pour le film sorti en novembre 2014. Quand vient la nuit diffère un peu des livres précédents de Dennis Lehane : étant beaucoup plus court, il se lit donc beaucoup plus vite, mais est aussi un peu moins approfondi. Dennis Lehane utilise des phrases courtes, percutantes, qui vont droit à l’essentiel. L’intrigue se déroule très vite, dans un peu moins de 300 pages, et on a à peine le temps de savourer que c’est déjà fini. Mais est-ce mauvais pour autant ? Non ! Parce que c’est du Dennis Lehane. Même si cette nouvelle est plus courte que ses romans sombres auquel il nous a habitués, on reconnait toujours sa patte.

L’intrigue se déroule à Boston, un endroit qui revient dans plusieurs de ses histoires, il y a toujours autant de force dans son écriture, toujours cette noirceur, cette description si juste de l’âme humaine, et un souffle vraiment extraordinaire qui nous embarque. Peut-être pas aussi sombre que sa série Kenzie & Gennaro, aussi mythique que Shutter Island ou Mystic River, mais clairement Quand vient la nuit a également repris quelques éléments de ses grands frères. On ne peut qu’adhérer à l’histoire et à l’écriture, et je ne pense pas que ce petit récit de Dennis Lehane ne déçoive ses admirateurs.

On se retrouve plongé dans le portrait d’une ville rongée par la corruption et l’avidité, par la folie de certaines personnes, au point d’étouffer toutes les bonnes qualités. Bob en est le parfait exemple : discret, simple, il va se retrouver entraîner dans les bas-fonds, sans jamais avoir rien vraiment demandé, tout en faisant certains choix en toute conscience. C’est un personnage auquel je me suis rapidement identifiée. On voit bien qu’il a envie d’être tranquille, de poursuivre son petit bonhomme de chemin sans être ennuyé, mais les circonstances ne lui permettent pas. Le fait d’adopter le chiot va le secouer et le réveiller, montrant que sous cette apparence placide dort quelque chose qu’il ne vaut mieux pas réveiller. Je pense que l’autre point marquant est cette fermeture de l’église, pour la transformer en complexe immobilier. Ça en dit long sur l’avidité des personnages, prêts à se débarrasser de tout du moment que ça leur rapporte de l’argent.

Quand vient la nuit est un récit que j’ai découvert avec grand plaisir, j’apprécie toujours autant de retrouver la plume de Dennis Lehane !

Au cinéma

Réalisation : Michaël R. Roskam

Sortie en France en novembre 2014

Distribution

  • Tom Hardy : Bob Saginowski
  • Noomi Rapace : Nadia
  • Matthias Schoenaerts: Eric
  • James Gandolfini : Cousin Marv
  • John Ortiz : Le détective Torres

Interview de l’auteur Samuel DELAGE

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Samuel DELAGE

samuel delageC’est à 17 ans que les rêves et l’écriture se sont rencontrés dans son esprit

 

Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?

Pour certains, des chemins sont tracés. Pour moi, ce n’était vraiment pas celui de l’écriture. J’ai suivi des études plutôt techniques et scientifiques, je n’accordais que très peu de temps aux matières littéraires, dans lesquelles je ne brillais pas d’ailleurs, hormis la philo. Ecrire des romans aujourd’hui est une sorte de pied de nez amusant à certains préjugés. J’aime cette idée que rien n’est véritablement immuable et que la vie peut nous surprendre au delà parfois de notre imagination.

Comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période ?

Si dans ma jeunesse on m’avait dit que j’écrirai des romans plus tard, j’aurais tout simplement pris cela pour une blague. C’est seulement vers l’âge de 17 ans que les mots ont eu davantage de sens à mes yeux. Je brouillonnais quelques textes courts, formant des trames de projet ou des élaborations de scénario. Puis mes études d’ingénieur et la vie d’étudiant ont consommé avec voracité des années que je n’ai pas vu passer. Il m’aura fallu attendre la veille de mes trente ans, lancé dans la vie active et quelques électrochocs de lecture pour que naisse une évidence ; j’allais écrire ! Du moins essayer… Et puis j’ai fait vivre des personnages imaginaires, je venais alors d’appuyer sur la touche « play ». Désormais, il m’est impossible de passer une seule journée sans projet !

Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)

Le modus operandi de Samuel Delage est : gère comme tu peux parmi toutes tes obligations ! Ayant une activité professionnelle très prenante à plein temps, ainsi qu’une vie de famille bien remplie, la première étape consiste à exploiter chaque parcelle de temps qui peut sembler inutilisable. Je m’arrange donc pour écrire de temps en temps tôt le matin avant d’aller au travail, je profite de quelques midis, puis le soir et le week-end. En permanence sous des pluies d’idées, je filtre et tente de ne garder que ce qui m’intéresse et sera susceptible de faire vibrer un quelconque lecteur. Tout le jeu de l’écriture pour moi est d’une part de répondre à mon besoin créatif et d’autre part de jouer avec celui qui découvrira mon travail. Je connais dès le départ le dénouement du livre, même s’il peut évoluer au cours de l’écriture, le final est un élément capital pour moi. C’est une sorte de boussole, mais je n’ai aucune idée précise du cheminement pour y arriver. Ce sont les personnages qui commandent, ça, c’est la magie de l’écriture et le côté incroyable et passionnant de cette activité. Il y tout de même des jalons incontournables, qui parfois posent quelques soucis, mais c’est en partant d’une trame simple puis d’un squelette un peu plus élaboré que débute l’écriture d’un roman, chez moi en tout cas.

Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

Très rarement des personnages sont des répliques exactes de personnes qui existent. Par contre la plupart de mes personnages sont construits avec les caractéristiques de personnes existantes, et pour cela, il n’y a qu’à piocher dans le quotidien ! Ma plus grande expérience en personnage de roman a été d’en faire revivre un que j’ai adoré d’un auteur très célèbre, avec son accord. Franchement, contrôler un personnage qu’on a suivi à travers une trilogie a été grandiose. Je ne l’ai fait que sur quelques pages pour aider mon personnage principal, mais c’est un excellent moment de frisson. A vous de le découvrir dans Arrêt Wagram ;-).

Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

L’écriture du premier roman est un moment que j’ai trouvé magique. Quand les premiers lecteurs de mon entourage se sont plongés dans le manuscrit et que leurs avis se sont avérés être très encourageants, le jeu de l’écriture s’est transformé en désir de publication, pour aller plus loin. S’adresser aux grandes maisons pour la première fois, c’est un peu comme se jeter à l’eau sans savoir nager… certains s’en sortent, si si, mais beaucoup se noient. J’ai reçu autant d’encouragement courtois que de lettres de refus. Ce petit jeu a duré un an. Je me suis alors tourné vers les petits éditeurs, là, ça a fonctionné immédiatement. C’est donc par la petite porte que j’ai commencé, et j’entretiens toujours d’excellents rapports avec ce premier éditeur très dynamique. Mon premier livre a reçu un accueil chaleureux auprès des lecteurs, j’ai ensuite eu davantage de chance pour présenter mon second, pour lequel cette fois j’ai pu signer un contrat dans une grande maison, avec même plusieurs propositions !

Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?

Les remarques et commentaires des lecteurs me sont indispensables, pour le moment, j’ai la possibilité de répondre à tous, c’est un véritable bonheur. Les plus surprenantes m’ont beaucoup touché. Un de mes livres dédicacés à permis à un père de revoir sa fille après 10 ans de séparation par exemple. Voilà une raison évidente d’avoir passé des heures à écrire, cela va au delà de mes espérances et donne un réel sens à mon activité.

Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?

D’innombrables domaines me passionnent, mais une journée ne fait que 24h… quand je n’écris pas, j’écris quand même, en me nourrissant de livres passionnants, de films, de séries, de documentaires, de reportages et surtout du quotidien, de la vie de tous les jours.

Quels sont vos projets ?

De nombreux projets de livres mais aussi d’adaptations sommeillent en moi, mais je n’en dirai pas davantage.

Quels sont vos coups de coeur littéraires ?

Bien que certains genres de lectures occupent une place importante chez moi, je n’en reste pas moins un lecteur très éclectique. J’apprécie à peut près toutes les catégories, alors mes coups de coeur forment une sorte de patchwork du monde littéraire. Pour n’en citer que quelques uns :

  • In Tenebris (M. Chattam)
  • Ne le dis à personne (H. Coben)
  • Millénium 1,2, 3 (S. Larsson)
  • Le vol des Cigognes (JC. Grangé)
  • Da Vinci Code (D. Brown)
  • La délicatesse (D. Foenkinos)
  • Le vieil homme et la mer (E. Hemingway)
  • Des souris et des hommes (J.Steinbeck)
  • L’alchimiste (P.Coelho)
  • La prochaine fois (M. Levy)
  • Et Après (G. Musso)
  • J’aurais préféré vivre (T. Cohen)

Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?

Je dispose d’un site internet classique qui me permet de façon simple de partager mes nouvelles. Les lecteurs peuvent m’y adresser des messages personnels. Sinon, j’ai un profil et une page Facebook que je consulte tous les jours !

http://www.samueldelage.com

Merci à Samuel DELAGE de nous avoir accordé cette interview.

Retrouvé la fiche de son livre ici : Arret Wagram

Interview réalisé en septembre 2013

Claude SOLOY : La poule borgne

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Claude SOLOY : La poule borgne
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Présentation Éditeur

L’homme est jeune et partage sa vie entre son boulot de manoeuvre et des visites coquines à l’accorte mais peu farouche Geneviève. Cette très, très jeune fille, distrait les consommateurs du bistrot de ses parents adoptifs en les laissant se glisser sous le comptoir pour se rincer l’oeil et plus si affinités… Tout irait donc pour le mieux dans le plus glauque des mondes, si l’homme – précision indispensable – borgne ne tombait amoureux de l’apprentie péripatéticienne ; si son oeil crevé par un père confit dans l’alcool ne le tourmentait plus que de raison ; si deux souteneurs venus de la capitale n’espéraient enrôler Geneviève à son corps plus ou moins défendant ; si une infirmière plus portée sur les câlins que sur les pansements n’entrait dans la danse ; si sa soeur…

Bref, dans la drôle de tête de l’homme, tout s’embrouille, tout s’enchevêtre. Et c’est sous l’oeil unique, eh oui !, de sa poule de compagnie, qu’il se laisse emporter par ses démons. Bientôt les cadavres s’accumulent.

Un curieux enquêteur s’ingénie à démêler les noeuds de ce maelström de sang, de fureur, de sexe et de désespoir…

Origine Flag-FRANCE
Éditions Lajouanie
Date 18 septembre 2014
Pages 240
ISBN 9782370470539
Prix 14,95 €
Commander

L'avis de STANISLAS PETROSKY

L’éditeur vous prévient sur la couvrante : Roman policier mais pas que…

Il a raison, vaut mieux. Ce livre n’est pas comme les autres, oubliez de suite ce que vous connaissez du roman policier, d’ailleurs je trouve qu’il flirte plus avec le roman pas tout à fait noir mais presque.

Déjà le héros, l’homme, oui tout au long du roman, son blase sera l’homme, un drôle de personnage. Borgne, casanier, pas un communicant. Comme animal de compagnie il récupère une poule, pas courant, je vous le concède, mais quand en plus le dit gallinacé est tout aussi borgne que son maitre… Une « saloperie » de poule, puisque tel est le surnom que l’homme lui donnera.

Puis cette histoire d’amour, malsaine, avec Geneviève, gamine d’une quinzaine d’années dont les parents adoptifs vendent les charmes dans l’arrière salle d’un bistrot glauque.

Claude Soloy distille tout au long de son livre une atmosphère lourde, souvent malsaine et pesante. Le lecteur est parfois mal à l’aise d’être spectateur de ce qui se trame dans la gargote du patron où même dans le passé de l’homme. Mal à l’aise à la fin d’avoir « aimé », d’avoir eu une faiblesse pour le personnage qu’il ne fallait pas.

Mais pour que ce livre soit policier, il fut une enquête et un flic… Ben il y a aussi, vers la fin. Un personnage pas piqué des vers non plus, Dumbo. Et Dumbo a une façon d’enquêter bien spéciale, il colle au livre et autres protagonistes.

Car c’est cela la richesse de Claude Soloy, la galerie de personnages qu’il nous brosse, et pas avec la brosse à reluire, non avec la brosse métallique, qui va arracher l’épiderme et mettre à vif. Tous ont un côté plus que sombre, mélancolique, et parfois même attachant. Comme Geneviève, et même Macon (l’homme) de par leur amour qu’ils se portent, petite lumière dans la noirceur du monde qui les entoure.

Un roman atypique en mode désespérance, un langage cru, parfois bien ordurier. Une sexualité presque animale, un amour qui aurai pu être beau. Bref un bouquin rempli d’une humanité émouvante.

Un livre décalé, des personnages qui me font penser à ceux de Vuillemin, le dessinateur que l’on croisait dans Hara-Kiri et l’écho des savanes, caricaturés à l’extrême dans leur méchanceté et leur bêtise parfois.

Sam MILLAR : Série Karl Kane – Tome 1 – Les chiens de Belfast

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Les chiens de Belfast - sam millar
Irlande

INFOS ÉDITEUR

Sam MILLAR - Serie Karl Kane - Tome 1 - Les chiens de Belfast
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Parution aux éditions Seuil en janvier 2014

Parution aux éditions Points le 8 janvier 2015

Traduit par Patrick RAYNAL

Série Karl Kane – Tome 1

Il s’en passe de belles, à Belfast, cet hiver-là…

Deux mains gauches sont découvertes dans les entrailles d’un sanglier abattu à la chasse. Vingt ans plus tôt, c’étaient des chiens sauvages échappés du zoo qui déchiquetaient les corps…

Et il ne fait pas bon s’attarder dans les bars : une femme mystérieuse — pute ou pas pute ? — attire plusieurs hommes de la ville dans ses filets , puis s’offre à leurs dépens des séances de torture raffinées avant de les achever.

Le soin de démêler les fils sanglants de cette série macabre échoit à Karl Kane, détective privé cabossé par la vie et hanté par un drame digne d’un fantasme de James Ellroy.

Et ce n’est pas la police qui va l’aider.

L’humour noir, très noir, mais cultivé, de Sam Millar est de nouveau présent dans ce premier volet d’une trilogie policière pas comme les autres.

(Source : Seuil – Pages : 272 – ISBN : 9782021135695 – Prix : 21,50 €)

L’AVIS DE MARIE H.

L’ouverture du livre est brutale et d’une extrême violence : été 1978, cinq jeunes hommes violent une femme avant de la tuer. On retrouve cette violence extrême dans Rouge est le sang (Seuil, 2005) où San Millar décrit la torture puis le meurtre d’un homme, soupçonné d’avoir trahi la cause de L’IRA.

Trente ans plus tard, le détective Karl Kane se voit chargé par Bill Munday, d’enquêter sur l’identité d’un cadavre, retrouvé dans le jardin botanique de Belfast. L’enquête déclenchera de nouvelles violences.

Karl Kane est loin des stéréotypes du détective privée : il souffre d’hémorroïdes, se pose beaucoup de questions sur la relation qu’il entretient avec sa jeune secrétaire Naomi et surtout fait preuve d’un humour noir à tout épreuve, y compris chez son médecin :

« Le doigt de Jim resta fermement fiché dans le rectum de Karl. « Allô ?… Oui, c’est bien Jim, Naomi… Bien sûr qu’il se conduit correctement… Oui, il jouit de chaque seconde, fit Jim avec un rire chevalin. Je suis sûr qu’il vous racontera ça par le menu, plus tard… Oui. Je vous en prie. Content de vous avoir parlé. » Jim tendit le téléphone à Karl.

« C’est pas drôle, Naomi. Écoute, je dois y aller maintenant. Quelqu’un est en train de frapper à la porte du fond… Humm. Je sais que tu m’aimes. Moi aussi. Bye, fit Karl en mettant fin à la conversation. » (p.118)

Les chiens de Belfast est le premier volet d’une trilogie : on retrouvera avec plaisir ce détective privé Karl Kane qui s’avère plus traumatisé par son passé qu’il n’y paraît.

COLLECTIF : Irradié

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irradie
COLLECTIF - Irradie
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Présentation Éditeur

Sous la direction de Fabien Hérisson

Le 26 avril 1986 à 1 h 23, la fusion du réacteur de Tchernobyl provoque la catastrophe nucléaire du XXème siècle…

Cette explosion a propagé dans l’atmosphère l’équivalent radioactif de 400 fois la bombe d’Hiroshima.

Pas loin de 30 ans après la radioactivité est toujours présente en quantité trop élevée, la zone est toujours contaminée, et des enfants vivent non loin de là.

C’est pour eux, et pour que vive l’association Tchernobyl-Nord-Pas-de-Calais que le collectif des auteurs du noir s’est mobilisé cette année.

Autour de Franck Thilliez, parrain de ce recueil, douze femmes comme autant de mois dans l’année. Parce que ce sont les femmes qui irradient le monde, jour après jour.

Treize auteurs, treize nouvelles à découvrir pour les aider

Avec Franck Thilliez, Barbara Abel, Christelle Mercier, Claire Favan, Delphine Clapies, Elena Piacentini, Gaëlle Perin, Karine Giebel, Laura Sadowski, Lucienne Cluytens, Marie Vindy, Marie-Sphie Villard, Sandra Martineau

Origine Flag-FRANCE
Éditions Atelier Mosesu
Date 28 Mai 2014
Pages 173
ISBN 9791092100327
Prix 10,00 €
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Cherie PRIEST : Les dossiers Cheshire Red

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Cheshire Red
Flag-ETATS-UNIS

Raylene Pendle, allias Cheshire Red, est une vampire et une voleuse de renommée mondiale. D’une nature solitaire, elle évite généralement ses semblables.

Tome 1 – Bloodshot

dossier cheshire 01Parution aux éditions Panini collection Crimson en octobre 2013

Traduit par Carine Roulet

(Source : Panini – Pages : 468 – ISBN : 9782809433784 – Prix : 8,60 €)

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L’AVIS DE LEA D.

Un nouveau titre que je découvre chez Panini Crimson.

Raylene est une vampire et voleuse renommée. Paranoïaque, prudente, elle évite généralement de traiter avec ses semblables. Cela change lorsqu’elle rencontre le vampire Ian Stott. Rendu aveugle par des expériences de la part du gouvernement, Raylene décide de prendre cette mission afin d’élucider qui et pourquoi. Mais évidemment, cette fouille attire l’attention de personnes qui auraient voulu rester cachés !

Ça fait un bon moment que je n’ai pas lu d’histoires de vampires, étant un peu lassé de cette mode… Mais, à ma grande surprise, j’ai quand même bien aimé ce premier tome des Dossiers Cheshire Red ! Etait-ce parce que je ne lisais pas un livre de chez Milady ? Parce qu’on n’a plus les stéréotypes actuels du vampire ?

Car Cherie Priest n’a pas fait de ses vampires des personnages scintillants, ou autres personnages qui attirent les filles (et les hommes) comme le sang attire les requins. Non, ici le personnage principal du vampire est Raylene, qui se nourrit bien sûr de sang, qui a des compétences que les humains n’ont pas… Mais voilà, c’est surtout un vampire plein de tocs, très paranoïaque, solitaire, et qui n’a pas un glamour lui permettant d’attirer ses proies. En plus, Les Dossiers Cheshire Red diffère également pour une autre raison : pas d’enquêtes surnaturelles, pas de mystère fantastique à régler… Juste une enquête sur un dossier gouvernemental top secret.

Pour ce qui est des personnages, pas de quoi casser des briques, mais j’ai passé un bon moment avec eux. Raylene est donc une vampire parano et inquiète, c’est les seuls trucs qui réussissent à la maintenir en vie, vue tous les risques qu’elle prend ! De son côté, Ian m’a paru un peu trop lisse, je n’ai pas réussi à vraiment accrocher avec lui. Peut-être parce que qu’on ne le voyait pas beaucoup durant le roman, mais en tout cas ce n’est pas le personnage que je retiendrais. En tout cas, le personnage que j’ai préféré est définitivement le personnage de la drag queen, Sœur Rose/Adrien. A la fois une femme magnifique et un homme viril. Donc définitivement le personnage que je veux voir revenir dans la suite !

L’enquête commencée dans ce premier tome s’achève également dans ce tome, ce qui est appréciable : on n’a pas à attendre dix tomes pour savoir le fin mot de l’histoire ! En tout cas, un premier tome sympathique sans être exceptionnel, un bon moment de lecture.


Tome 2 – Hellbent

dossier cheshire 02
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Parution aux éditions Panini collection Crimson en mars 2014

Traduit par Carine Roulet

Cheshire Red est de retour dans une nouvelle aventure. Cette fois, elle se trouve au coeur des intrigues politiques du monde des vampires, car depuis la mort de Maximilian, le Cercle de San Francisco se retrouve sans maître. Les différents cercles américains veulent s’affronter pour prendre le contrôle de Frisco, et Raylene ayant décidé d’accompagner Ian dans sa ville natale, se retrouve nommée sénéchal c’est-à-dire “enquêtrice” sur la mort du maître. Voilà un nouveau dossier difficile à clore, d’autant que les secrets sur les blessures de Ian refont surface et obligent Raylene à mener toutes les affaires de front.

(Source : Panini – Pages : 381 – ISBN : 9782809438475 – Prix : 8,90 €)

Kishwar DESAI : Les origines de l’amour

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Les origines de l amour - Kishwar DESAI -
Inde
Kishwar DESAI - origines de amour
  • Éditions de l’Aube en mai 2014
  • Éditions de l’Aube Poche en janvier 2015
  • Traduit par Benoîte Dauvergne
  • Pages : 544
  • ISBN : 9782815911245
  • Prix : 11,80 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Dans ce roman de Kishwar Desai, nous retrouvons la charmante et néanmoins tenace travailleuse sociale Simran Singh, décidée à sauver la petite Amelia, née par mère porteuse dans une clinique de Delhi. Ses parents, d’origine ­britannique, sont morts dans un accident suspect et la mère porteuse a mystérieusement disparu. Simran se lance dans une enquête qui la mène jusqu’à Londres, où elle doit non seulement tenter de retrouver les proches d’Amelia, mais aussi découvrir comment le bébé a pu naître ­séropositif…

Kishwar Desai nous entraîne dans le monde de la gestation pour autrui – un commerce international générant des millions de dollars ainsi que de terribles dérives. À vous glacer le sang !

L’AVIS

Prochainement…

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Jean LESIEUR : Le bal des chacals

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Le bal des chacals - jean lesieur
Flag-FRANCE

INFOS ÉDITEUR

le bal des chacal - lesieur
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Parution aux éditions Toucan le 7 janvier 2015

Un roman contemporain aux forts accents de vérité, où le lecteur pourrait bien reconnaître des hommes et des femmes politiques actuels.

Une intrigue où se croisent quatre personnages qui partagent des secrets, journalistes et « grands serviteurs de l’Etat »  dont les vies sont largement mêlées. Peut-être comme dans la réalité.

De la jungle politico-médiatique de Paris aux collines du Vermont et de la Nouvelle-Angleterre, entre les emportements d’un vieux jeune homme naïf et les sauvages réalités d’une société au bord du gouffre -la nôtre-, une histoire d’amour et de mort, de rêves nobles et souvent fracassés

(Source : Toucan – Pages : 320 – ISBN : 9782810006205 – Prix : 18,00 €)

L’AVIS

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