Présentation Éditeur
Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris.
Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.
Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris…
Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets.
Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française ?
L'avis de Yannick P.
Les premiers jours de la révolution française. Un moment magique pour établir un thriller. Les cartes sont rabattues, tout est presque permis. Vengeance, pouvoir, émancipation. Pas une strate de la population qui ne soit épargnée.
Gabriel Joli, provincial pas trop né, arrive à Paris avec la ferme intention de devenir journaliste d’enquêtes. Plus tard, nous dirons d’investigation. Il fait partie de ces esprits éclairés, avides de vérité. Fait est qu’un mystérieux justicier égorge les agresseurs de femmes agressées. Il est accompagné d’un Loup.
Paris en 1789 est y magnifiquement décrit. L’atmosphère est poignante. Au fil des pages, la Bastille, l’Assemblée Nationale, le serment du jeu de paume, tout un pan de notre nation prend vie sous mes yeux. Le siècle des Lumières prend fin, mais les grands esprits survolent ce roman. Et là, arrivent, les personnages secondaires. Ils sont de taille. Imagine, lecteur de cette chronique, Danton, Desmoulins, Mirabeau, Olympe de Gouge, Robespierre, Louis XVI, que de grandes figures historiques qui d’un coup prennent forment et s’insinuent adroitement dans un roman.
Je savais Henri comme étant un raconteur d’histoire. Un auteur au pouvoir de s’infiltrer dans un style correspondant à l’époque. (voir Le mystère Fulcanelli ou L’apothicaire). Je le savais comme étant aussi apte à tirer des larmes avec un roman brillant, Nous rêvions juste de liberté ou s’attacher à la vérité avec J’irai tuer pour vous. Là, je le sais, vil manipulateur et brillant. Car à première vue, ce roman pourrait paraitre comme étant très appuyé sur l’Histoire. Bref une énième fresque romanesque.
Ce serait trop facile. Car il existe bien un parallèle entre la soif de vérité, de justice, le rôle de la presse, le besoin des citoyens, le rôle de l’État, l’émancipation des femmes, leurs révoltes pour ne pas faire un parallèle avec notre période. Le talent d’Henri est bien de savoir modeler l’Histoire, mettre en scène le passé pour éclairer le présent. Et ce, sans jamais oublier qu’un roman doit happer son lecteur pour l’accompagner. La quête de Gabriel est belle. Jusqu’à la fin.
L'avis de Stanislas Petrosky
Voici un polar (oui, on peut causer de polar vu que l’on a un enquêteur, un tueur, un magot, bref le minimum syndical du roman policier…) historique sur fond de révolution, cela change un peu.
Je dois avouer que les premières pages, j’ai eu un peu de mal, j’avais plus l’impression d’être dans un livre d’histoire que dans une fiction. Mais comme il est toujours bon d’apprendre, et que surtout ayant déjà lu le sieur Loevenbruck, je savais qu’à un moment, j’allais recoller les wagons. Ce qui s’est fait en quelques chapitres.
Et je dois avouer qu’une fois que c’est fait, on est dans une lecture qui vous accapare l’esprit. Comme il est bon d’être dans un roman sans SMS, Internet, Darkweb, flingue de compétition à visée, bolide survitaminé et autres tueurs en série psychopathes et revenir aux fondamentaux !
On y croise dans cet opus ; Danton, Mercier, Desmoulins, Mirabeau et tant d’autres dans ce Paris qui commence à gronder d’une révolution naissante. On redécouvre des pans de l’Histoire que l’on avait oublié. La curiosité nous pousse à aller voir certains tableaux, faires des recherches sur des ouvrages cités, bref, ce livre nous rend moins con, et c’est un sacré bon point !
Mai 1789, une sorte de « justicier » ceint d’une grande cape noire, maniant l’épée comme personne et accompagné d’un loup, assassine de nuit ceux qui s’en prennent aux femmes à travers les rues de la capitale. Gabriel Joly, qui rêve du prix Pulitzer (enfin, si le prix avait existé à l’époque, crois-moi qu’il aurait kiffé le recevoir !), bref une jeune plume du journalisme va tenter de démasquer le fameux loup des Cordeliers, mais en investiguant dans les marasmes de ce bouillon révolutionnaire, Gabriel va découvrir les rouages nauséabonds d’un complot.
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