Présentation Éditeur
La vengeance est affaire de mémoire
Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche…
Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse.
Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ?
Après Le cri et Complot, Nicolas Beuglet nous livre un thriller glaçant, exhumant des profondeurs de l’histoire un événement aussi effrayant que méconnu. Il nous confronte à une question vertigineuse : quelle part de nos ancêtres vit en nous, pour le meilleur et pour le pire ?
Origine | ![]() |
Éditions | XO |
Date | 19 septembre 2019 |
Éditions | Pocket |
Date | 3 septembre 2020 |
Pages | 320 |
ISBN | 9782374481340 |
Prix | 19,90 € |
L'avis de Hélène B. B.
NICOLAS BEUGLET signe ici son troisième roman policier, après deux romans à succès Le Cri et Complot, avec pour héroïne une inspectrice norvégienne nommée Sarah Geringën. Dans Complot, elle est accusée d’avoir tué le pape en personne…
Tout juste sortie de prison, Sarah apprend que son père vient de mourir dans des circonstances étranges. Son corps est retrouvé non seulement torturé, mais avec une petite clef coincée au creux de son estomac… Face au meurtre sauvage d’un proche, l’inspectrice ne peut pas être officiellement chargée de l’enquête, mais elle ne peut s’empêcher de s’impliquer. D’autant plus que la coïncidence entre sa sortie de prison et le meurtre de son père ne cesse de la questionner : y a-t-il un lien avec son métier de flic ? La vie de son père est-elle réellement celle qu’elle croit ?
Ce roman est particulièrement bien ficelé et l’intrigue efficace. Tout est fait pour maintenir le lecteur en haleine, sans les artifices, parfois faciles, des romans qui suivent plusieurs histoires enchâssées ou qui alternent des narrateurs différents. L’écriture est fluide et la rapidité des premières pages nous entraînent de plain-pied dans les méandres d’une histoire familiale complexe. On peut simplement regretter le choix d’une ambiance faussement norvégienne qui n’apporte rien au récit et un dénouement déroutant qui laisse un goût inachevé.