INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Calmann-Levy en avril 2014 Parution aux éditions Le Livre de Poche le 25 février 2015 Traduit par Robert Pepin Bosch vient de décrocher un sursis de trois ans avant d’être mis à la retraite d’office lorsqu’il se voit confier un cold case datant de 1989. Viol suivi de meurtre, ADN, antécédents judiciaires et profil psychologique, tout incrimine un certain Clayton Pell. Un suspect… qui n’aurait eu que huit ans au moment des faits. Erreur du labo ou faute impardonnable de deux inspecteurs ? Les conséquences de ce cafouillage s’annonçant monumentales, Bosch se met immédiatement au travail lorsqu’il est appelé sur une scène de crime. Un homme se serait jeté du septième étage du célèbre hôtel de Los Angeles, le Chateau Marmont. La victime, George Irving, est le fils d’un conseiller municipal très influent à L.A., un homme qui n’a jamais porté Bosch dans son coeur. Pourquoi exige-t-il que ce soit lui qui mène l’enquête ? Deux intrigues menées en parallèle, l’une révélant la corruption de politiciens obnubilés par leurs profits, l’autre la monstruosité de prédateurs sexuels, et une description de Los Angeles qui fait froid dans le dos. (Sources : Calmann Levy – Pages : 396 – ISBN : 9782702141557 – Prix : 21,50 €) |
L’AVIS DE MARIE H.
Harry Bosch, le flic intègre pour qui « tout le monde compte, tout le monde ou personne » (p.38) est de retour dans le dernier livre de Michael Connelly. Il travaille désormais à la section des « cold case » et doit reprendre l’affaire d’un viol et meurtre d’une jeune femme. L’analyse ADN incrimine Clayton Pell, un délinquant sexuel qui avait huit ans au moment des faits. Dans le même moment, Bosch se voit confier une autre enquête par l’un de ses ex ennemi le conseiller municipal Irving. Il doit déterminer si la mort de son fils George Thomas Irving est un suicide ou un meurtre, ce qui fait dire à Bosch : « M’a tout l’air d’un truc politique à la con. » (p.25)
J’ai adoré Harry Bosch en flic borderline, à la recherche de son passé (La glace noire), traquant les tueurs (Les égouts de Los Angeles, La blonde en béton), je suis moins convaincu par les dernières enquêtes de Bosch, en père attentif de sa fille :
« – Fais-toi un sandwich si tu as faim avant que je rentre. Et vérifie que la porte est bien fermée à clé.
Oui…papa.
Et tu sais où est le Glock.
Oui, je sais où le Glock et je sais aussi m’en servir.
Parfait ! Ça c’est ma fille ! » (p.83)