Muriel LEROY : Pouvez-vous vous décrire en quelques mots pour vos lecteurs ?
Dominique FAGET : Je n’aime pas trop me livrer. Juste dire que je suis passionnée d’Histoire, de civilisations anciennes et de voyages (pour partir à la rencontre des autres) bref, les relations humaines comptent beaucoup pour moi.
ML : D’où vous est venue cette passion de l’écriture ?
DF : Durant mon enfance, j’ai eu la chance de vivre dans des maisons familiales contenant des bibliothèques extraordinaires.
J’ai été également très proche de mon grand-père maternel (je n’ai malheureusement pas connu l’autre). Il adorait la lecture, se passionnait pour des personnages historiques et avait une bibliothèque à faire pâlir plus d’un blogueur. Lui-même écrivait…
ML : Que lisiez-vous étant enfant puis adolescent ?
DF : Bien sur, les ouvrages de la collection rouge et or, ceux de la bibliothèque verte et les voyages extraordinaires de Jules Verne dans la fabuleuse collection Hetzel.
Des illustrés, comme ceux des Pixie, le journal de Lisette, Les albums Mickey, sans oublier Tintin…
Plus tard, sur les étagères de la bibliothèque, j’ai découvert une pléthore d’écrivains, des classiques jusqu’aux contemporains.
ML : Avez-vous une méthode de travail spécifique ? Que vous faut-il pour écrire (ambiance, lieu) ? Surtout connaissez-vous d’avance la trame complète de l’histoire avant d’écrire ?
DF : Au risque de décevoir, aucune méthode. Juste des idées qui traversent soudain mon cerveau et que je vais consigner sur une feuille de papier avant de les ordonner sur un document Word. Par contre, je m’inspire souvent de mes terreurs d’enfant.
Dès que je commence un nouveau roman, je vois à peu près comment je vais en bâtir la trame mais en cours d’écriture, il peut m’arriver de changer de cap.
Comme, mes romans ont un fond historique, j’ai un travail colossal de recherches en amont
ML : Pour revenir à vos romans, comment passe-t-on d’un roman à l’autre ?
DF : C’est difficile d’abandonner des personnages auxquels on a donné vie et dont on est tombé amoureux. Ils sont là dans votre tête et vous hantent toujours.
Heureusement le fait de devoir faire la promotion du dernier roman publié ou aller en dédicaces, permet un deuil en douceur.
ML : Que cherchez vous à démontrer à travers vos livres ?
DF : Pas de message particulier. Je veux juste partager un plaisir.
ML : Sont-ils inspirés de faits réels ou totalement Fictifs ?
DF : Bien sur, je me base sur des faits historiques et donc sur des faits réels mais ensuite c’est mon imagination qui prend le relai.
ML : Une bande son pour écrire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
Quelques airs de musique reviennent au cours de mes romans : le boléro de Ravel pour « Celui qui ne meurt jamais », J’attendrai pour « Le manuscrit oublié »… mais, c’est vrai que j’aime bien le silence et la solitude pour écrire.
ML : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?
DF : J’aime beaucoup peindre. La peinture m’aide à plonger dans un moment de sérénité. J’aime aussi le cinéma qui rejoint l’écriture mais j’ai du mal à trouver des films qui me plaisent. Je n’ai malheureusement pas de grandes connaissances musicales même si j’apprécie beaucoup tout type de musiques.
ML : Sur quoi travaillez-vous aujourd’hui ? Avez-vous des projets ?
DF : Je viens de terminer une épopée qui se passe au Japon, un pays où je séjourne de temps à autre pour des raisons personnelles et que j’adore.
J’ai commencé un polar du terroir. Sinon, j’ai de nombreux manuscrits en souffrance qui pourraient être terminés avec une motivation qu’arriverait à me donner un éditeur.
ML : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
DF : Une page Facebook qui me permet d’être au plus proche des lecteurs.
Un blog www.dominiquefaget.fr (avec un onglet « contact »)
ML : Merci Dominique d’avoir répondu à nos questions
DF : Merci beaucoup, Muriel, pour vous être intéressée à mon écriture.