Présentation Éditeur
Jérémie, 13 ans, vit au Chili, à la lisière de la forêt amazonienne. Son frère aîné, Jonah, est en proie à de curieuses idées fixes et exerce sur lui un harcèlement que sa famille refuse de prendre au sérieux. Lors d’une excursion insensée dans la jungle, Jonah disparaît et est bientôt présumé mort. Ravagés par le chagrin, ses parents accusent Jérémie d’avoir assassiné son propre frère par jalousie. Ne supportant plus sa présence, ils expédient l’adolescent aux USA dans un mystérieux pensionnat militaire où lui seront inculquées les techniques d’infiltration et d’assassinat qui constituent le bagage de tout vrai patriote au service de son pays. Jérémie va alors passer de l’autre côté du miroir et pénétrer dans le cercle très fermé de ceux qui tirent les ficelles du monde et ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins.
Avec Cendres vives, Serge Brussolo signe un thriller d’une redoutable efficacité.
Origine | |
Éditions | H&O |
Date | 320 |
Pages | 320 |
ISBN | 9782845473515 |
Prix | 8,90 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Il y a des écrivains, des romanciers, des auteurs, mais il y a aussi des conteurs. Des types qui t’embarquent dans leur monde, tu ne lis pas leur livre, ils te les murmurent à l’oreille, et en y mettant le ton, excusez du peu !
Brussolo est de ceux-là.
Dans Cendres vives, il t’embarque dans un roman palpitant, qui flirte avec l’espionnage, l’anticipation, le noir, l’horreur, comme le dit Hupp du Nouvel Observateur, « Serge Brussolo est un genre littéraire à lui tout seul. » C’est ça… Que dire de plus ?
Que Brussolo te nargue tout au long du roman ? Que d’une page à l’autre, tu ne sais plus ce qui est vrai ou faux ? Si le narrateur est cinglé ou juste dans un merdier inimaginable ?
Non, je sais ! Ce que je peux dire, c’est qu’avec ce roman, Brussolo nous donne une leçon, il nous explique ce que se doit d’être un thriller ! Un roman d’aventure qui part en vrille. Un type qui d’un coup se retrouve catapulté dans un univers parallèle, où chaque évènement que le personnage central va vivre est « moins pire » que celui qui arrive.
Comme l’écrivait Henri Calet dans Monsieur Paul en 1950 : « La vie, c’est une tartine de merde dont il faut manger une bouchée tous les jours. » Ben Jérémie, il s’est tapé un sacré casse-dalle, tu peux me croire !