Présentation Éditeur
« C’est à nous, et à nous seuls, qu’il revient de réfléchir, d’analyser et de prendre des risques pour rester libres. Libres de nous engager et d’être ce que nous voulons. C’est à nous, et à personne d’autre, qu’il revient de trouver les mots, de les prononcer, de les écrire avec force, pour couvrir le son des couteaux sous nos gorges.
À nous de rire, de dessiner, d’aimer, de jouir de nos libertés, de vivre la tête haute, face à des fanatiques qui voudraient nous imposer leur monde de névroses et de frustration – en coproduction avec des universitaires gavés de communautarisme anglo-saxon et des intellectuels qui sont les héritiers de ceux qui ont soutenu parmi les pires dictateurs du XXe siècle, de Staline à Pol Pot. »
Ainsi plaide Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, lors du procès des attentats de janvier 2015. Procès intellectuel, procès historique, au cours duquel l’auteur retrace, avec puissance, le cheminement souterrain et idéologique du Mal. Chaque mot pèse. Chaque mot frappe. Ou apporte la douceur, évoquant les noms des disparus, des amis, leurs plumes, leurs pinceaux, leur distance ironique et tendre.
Bien plus qu’une plaidoirie, un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée.
L'avis de Stanislas Petrosky
Cette pépite n’est pas un roman, pas un essai, non, c’est une plaidoirie, une ode à la liberté.
Richard Malka est l’avocat de Charlie Hebdo, ce texte est sa plaidoirie lors du procès des attentats de janvier 2015.
Une plaidoirie où chaque mot est pesé, à sa place, et va frapper bien plus fort qu’ont frappé les balles des terroristes.
Le droit d’emmerder Dieu, c’est l’éloge à la liberté de penser, de rire, de jouir, de critiquer.
C’est un hommage à Cabu, Charb, Tignous, Honoré, Wolinski, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Elsa Cayat, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet, morts pour la folie, l’intégrisme de quelques fanatiques.
C’est une écriture magnifique sur la liberté de penser et d’être, comprendre que la vie est ce qu’il a de plus beau, de plus important. Qu’elle vaut plus que la foi en un dieu.
À lire, pour ne jamais oublier, et continuer d’être Charlie…
