Présentation Éditeur
Dans le conte original, Pinocchio était loin de l’adorable marionnette que Geppetto voulait créer. La fin de ses aventures, jugée trop violente, a dû être réécrite. Ce Conte Interdit rejette la censure et ose aller beaucoup plus loin… Vous pourriez regretter votre escapade aux pays des jouets. Une maison insalubre accumulant les jouets d’un vieux sculpteur alcoolique. Un manipulateur vicieux trouvant l’extase dans le mensonge et la torture. D’infâmes parents accusés d’un crime inimaginable, à qui on ne confierait même pas un chat. Un garçon ayant l’audace de croire qu’il peut servir de conscience à un être abject. Un voeu, celui de devenir un « vrai petit garçon », qu’une mystérieuse femme aux cheveux bleus aurait le pouvoir d’exaucer.
Origine | |
Éditions | ADA |
Date | 11 juin 2018 |
Pages | 256 |
ISBN | 9782897864071 |
Prix | 10,00 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Seconde tentative dans la collection Les contes interdits, et je viens encore de passer à côté. Il faut dire que le premier handicap, c’est du français canadien, donc, cela ralenti énormément la lecture, certaines expressions, des tournures de styles diffèrent beaucoup de notre Français…
Si au départ je trouve l’idée intéressante, reprendre ces contes afin de les rendre plus violents, plus gores, le résultat n’est pas au niveau que j’imaginais. Comme un sentiment de tiède…
Je m’explique, soit l’auteur est allé trop loin, et c’est too much, soit il n’est pas allé assez loin et c’est un soufflé qui retombe, on s’attend à quelque chose d’horrifique, comme nous avait habitué la série Gore du Fleuve, ou plus récemment Trash, mais non, on bloque, nous sommes en fin de butée alors que le filon n’est pas entièrement exploité.
Le souci vient peut-être que l’on vend cette collection, comme une série dérangeante, qui franchit les limites, et c’est loin d’être le cas. Nous avons certes des idées déviantes, mais trop, ou pas assez travaillées.
Ceci n’est bien sûr que mon ressenti, chacun de nous ayant ses propres curseurs, les choses qui le mettent mal à l’aise, mais surtout, je ne veux pas sous-entendre que j’aurai voulu que l’auteur aille plus loin dans l’ignominie, l’horreur, non, simplement, qu’il le travaille plus. Décrire l’action d’une scène gore être une chose, en rendre l’ambiance, l’atmosphère, c’est bien plus compliqué, mais c’est ce qui donne le talent à ce genre d’écrit.
C’est un genre compliqué, rare sont ceux qui savent s’en sortir avec les honneurs, dans les derniers livres que j’aie lu avec de véritables ambiances qui mettent mal à l’aise, trouble, je ne me souviens que de Carbonel et Coulon…
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