Mary LONDON : Une enquête de Sir Malcolm Ivory – 04 – Le mort de la Tamise

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INFOS ÉDITEUR

Mary LONDON - Une enquete de Sir Malcolm Ivory – 04 - Le mort de la Tamise
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Parution aux éditions du Rocher en juin 1998

Parution aux éditions Pocket en février 2003

Qui était réellement Jack Boyleston, grand coureur de filles, tricheur et pervers dont on retrouve le corps traversé d’un coup d’épée en plein cœur ?

Quels rôles auront joué dans le drame le fils du lord, le trop sérieux William Boyleston, et la mère de ce dernier, la charmante Elisabeth ? Pour parvenir à découvrir le coupable, sir Malcolm Ivory devra traverser le voile des illusions et du mensonge pour atteindre une vérité d’autant plus troublante qu’elle touche au cœur même du pouvoir et de la passion.

(Source : Pocket – Pages : 294 – ISBN : 9782266113847 – Prix : – €)

L’AVIS DE CATHIE L.

Le Mort de la Tamise, 4e roman de la série « Une enquête de sir Malcolm Ivory », a été publié en 1998 par les éditions du Rocher dans la collection « Les maîtres de la littérature policière ». Élaboré à partir du canevas proposé par son éditeur, il a conçu le roman en y apportant des transformations de son crû.

L’intrigue

Jack Boyleston, rejeton d’une illustre famille de la noblesse anglaise, est retrouvé mort noyé dans la Tamise. John Turner, superintendant à Scotland Yard, confie l’affaire à Sir Malcolm Ivory, comptant sur sa discrétion et sa fine connaissance du monde de la grande aristocratie anglaise. Aidé de son fidèle ami, le superintendant Douglas Forbes, sir Malcolm va ainsi mener une enquête plus complexe qu’il n’y parait, essayant de répondre à cette question: qui était réellement Jack Boyleston ? Un coureur de jupons invétéré? Un tricheur et un buveur ? Un vulgaire escroc ? Tout cela à la fois ?

Que faisait-il dans ce quartier mal famé des docks par une nuit de brouillard givrant, à onze heures du soir, avec 2000 livres en billets dans la poche, un jeton de consigne et un peigne en plastique rose ? Jack, « mélange de raffinement et de vulgarité, aurait-il fréquenté un milieu trouble qui l’aurait fait chanter ? Devait-il apporter, ce soir-là, les 2000 livres à son maître chanteur ? Se seraient-ils querellés ? »

Quel rôle jouent, dans cette histoire,  son cousin William, le trop sérieux et ennuyeux fils de sir Arnold Boyleston, et sa mère lady Elisabeth ? Et la famille de la fiancée du jeune homme, les Nelson, sont-ils aussi honnêtes qu’ils veulent bien le dire? Tout un faisceau de questions auxquelles sir Malcolm et Douglas Forbes devront répondre avant que les cadavres ne jonchent les tapis luxueux de la demeure seigneuriale.

Les personnages

  • Sir Malcolm Ivory : fils du célèbre antiquaire Philip Ivory; ami du superintendant Forbes avec lequel il mène des enquêtes policières.
  • Dorothy Pickwick : intendante de sir Malcolm.
  • Lord Boyleston Arnold : homme d’affaires, oncle de Jack et père de William. Légèrement voûté, visage jaune des hépatiques; « très soucieux de sa respectabilité, et bien que tout le monde sache que sa fortune est immense », il est pingre.
  • John Turner : superintendant à Scotland Yard, supérieur de Douglas Forbes.
  • Douglas Forbes : policier de Scotland yard, ami de sir Malcolm auquel il fait appel pour des enquêtes particulièrement délicates ou complexes.
  • Jack Boyleston : neveu de sir Arnold Boyleston; travaillait chez Caldwin and Sotter, négociants en laines; retrouvé mort sur les bords de la Tamise.
  • Richard Norton : négociant chez Caldwin and Sotter; petit bonhomme affairé, costume croisé noir, œillet à la boutonnière.
  • Bob Rob : clochard témoin du premier meurtre, ancien marin qui vivait dans une sorte de cabane sur les quais.
  • Jane Nelson : née Thompson, une riche famille; épouse de sir henry Nelson.
  • William Boyleston : fils de sir Arnold; fiancé de Bettie Nelson; cousin de Jack.
  • Bettie Nelson : fiancée de William.
  • Sir Henry Nelson : père de Bettie; « descendant » de l’amiral Nelson.
  • Lady Elisabeth : épouse de sir Arnold; mère de William.
  • Grand-père Thompson.
  • Cyril Cutney : négociant chez Caldwin and Sotter; commissionnaire de Jack avec il faisait des affaires pas très légales.

Les lieux, les ambiances

Selon les règles du Whodunit anglais, Le Mort de la tamise accorde une certaine importance aux décors dont la fonction est, dans un premier temps, de permettre au lecteur de situer les actions, de se les représenter ; mais également d’orienter l’intrigue : ici, le souci du détail apporte de la consistance à la trame de l’histoire. Ainsi, la description de la maison de sir Boyleston illustre le caractère du personnage:

« Un domestique sévère, en queue-de-pie et gants blancs, le fit entrer dans un salon plongé dans une demi-obscurité. Le lieu aux volets tirés était d’une froide austérité. Aucune main féminine n’était venue y disposer quelques détails chaleureux. On eût dit qu’une fine couche de poussière recouvrait les quatre fauteuils de cuir noir installés symétriquement autour d’une lourde table de marbre. Aux murs, la tapisserie arborait des rayures verticales vert bouteille et rouge sombre qui enserraient la pièce dans un filet d’ennui. Une odeur de naphtaline et de cire accentuait la vieillerie de ce sombre ensemble. » (Pages 37/38).

Le club britannique et le salon de thé sont des éléments indispensables à toute intrigue se déroulant dans la capitale britannique. Le club :

« Durant la première partie de l’après-midi, l’ambiance feutrée du lieu convenait aux habitués désireux de lire, de jouer, aux échecs ou de sommeiller. A partir de 6 heures, les hommes d’affaires arrivaient, se rendaient au bar où ils s’entretenaient de finance et de politique. » (Page 101)

…et le salon de thé :

« Le salon de thé Teedie, à côté du Savoy, était l’un des établissements huppés de la capitale où ne sauraient s’aventurer que les gens bien nés. Un farouche cerbère en interdisait l’entrée à toute personne n’appartenant pas à l’aristocratie, et en particulier aux malheureux touristes qui, naïvement, pensaient pouvoir y pénétrer. » (Page 139).

Mon avis

Le Mort de la Tamise est le deuxième ouvrage de cette série que je lis. Le précédent, Le Meurtre étrange d’Emily Seymour ne m’avais pas vraiment convaincue. Mais je n’ai pas voulu en rester sur cette impression en demi-teinte. Je dois avouer que je suis agréablement surprise. Certes, Le Mort de la Tamise n’est pas un chef-d’œuvre mais il est mieux construit et plus abouti. Idéal pour passer un agréable moment de détente… Sans plus !! Mais c’est déjà pas si mal…

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Ecrivain de romans historiques, chroniqueuse et blogueuse, passionnée de culture nordique et de littérature policière, thrillers, horreur, etc...

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