Marie PAVLENKO : La mort est une femme comme les autres

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Marie PAVLENKO - mort femme comme les autres
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  • Éditions Pygmalion le 7 octobre 2015
  • Éditions J’ai Lu le 3 octobre 2018
  • Pages : 218
  • ISBN : 9782290129913
  • Prix : 6,50 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Imaginez un monde où personne ne s’éteint. Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe. Imaginez un univers où la mort en a ras la faux et fait un burn out. Emm n’en peut plus. Un matin, elle s’arrête et s’assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle ne peut plus se lever. En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l’émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.

L’AVIS DE LEA D.

J’ai lu les livres précédents de Marie Pavlenko avec un très grand plaisir, alors je ne pouvais pas rater La mort est une femme comme les autres à sa sortie ! Surtout qu’il est assez différent des autres séries.

La mort est une femme comme les autres va nous présenter (sans surprise !) la Mort, aussi appelée Emm. Une Mort qui a bien du mal à faire son boulot. Rien à faire, elle n’en peut plus, elle en a marre, elle fait un burn out. Du coup, elle décide de se laisser aller, et de ne plus prendre aucune âme. Du coup… Bah, plus personne ne meurt ! Les hôpitaux et les médecins vont être débordés de malades refusant de mourir malgré la gravité de certaines conditions. Mais ils vont en plus être envahis par toutes sortes de personnes bien-portantes, mais complètement affolées par la situation et réclamant de savoir pourquoi on ne peut plus mourir.

Emm va assister à tous ces débordements, à l’hystérie et à la panique collective, mais aussi aux petits travers quotidiens des humains. Et on ne peut pas dire qu’elle aime l’Être Humain… Jusqu’au jour où une jeune femme, Suzie, va lui témoigner de la gentillesse et va l’aider. A partir de ce moment, Emm décide de suivre Suzie pour essayer de l’aider, de la comprendre, et de comprendre les mortels en général. Au-delà d’Emm et Suzie, on va rencontrer également le médecin Anatole Paladru qui me laissait plutôt indifférente au départ, avant de finalement dévoiler sa vraie nature et de me toucher également. Par contre, sa mère ne m’a pas touchée du tout, c’est une véritable sangsue, bien décidée à tout contrôler dans la vie de son fils. L’autre personnage qui est un des piliers de l’histoire, c’est la Faux. Compagne inséparable de la Mort, elle est bien décidée à aider Emm à aller mieux, et à reprendre vite fait son travail, parce que cette situation ne peut pas durer ! Un personnage haut en couleur, qui m’a bien souvent fait rire.

La mort est une femme comme les autres n’a donc rien à voir avec Saskia, Marjane ou Erine, à part le fait que nous rencontrons de nouveau des femmes fortes, sensibles, en proies aux difficultés de la vie et tout ce que cela entraine. Marie Pavlenko a toujours cette plume brillante, accrocheuse, et on a du mal à quitter l’histoire avant qu’elle ne soit finie. Je n’aurais d’ailleurs pas été contre 100 ou 200 pages de plus, pour rester en compagnie d’Emm et Suzie plus longtemps !

A travers La mort est une femme comme les autres, Marie Pavlenko nous livre à la fois une réflexion sur la société mais aussi sur l’être humain, et nous montre que dans le contexte actuel, l’amitié et l’entraide sont d’autant plus nécessaire. La nature humaine peut être souvent très laide, mais heureusement qu’il y a ces gens qui rattrapent tout. Une histoire assez grave, une parfois tragique, mais heureusement qu’il y a la talent de Marie Pavlenko, un humour percutant, des protagonistes qui ont du mordant, et surtout l’espoir et l’amour qui sont bien là, malgré tout !

La mort est une femme comme les autres est un livre à lire, si vous avez aimé les précédents ouvrages de Marie Pavlenko ; et il est définitivement à lire si vous ne connaissez pas encore cette auteure !

Qu’attendez-vous ?

L’AVIS DE CLÉMENCE

Roman feel good qui m’a fait sortir de mon champ de lecture habituel pour mon plus grand bonheur.

La Mort, personnifiée en Emm, est victime d’un burn-out ! Déjà là vous vous dites qu’est ce qu’elle raconte celle là ?!

Elle n’a plus envie de rien et décide de ne plus faire son job à savoir tuer ! Là on se dit : « le pied ! » . Personne ne court après elle et il est peut être un peu temps qu’elle s’arrête .
Sauf que plus rien ne fonctionne et plus aucune personne ne parvient à passer dans l’au-delà !

Les services de soins regorgent de malades et ne s’en sortent plus. Tout le monde crie au scandale ! Quelle est donc cette drôle de situation ?

Je n’en dirai pas plus sur chaque personnage m’ayant touché dans cette histoire… pour vous laisser la chance d’apprécier autant que moi.

Cette situation complètement loufoque a pourtant un but : celui de se questionner sur notre rapport à la mort, sur notre vision de celle-ci et surtout sur le sens que l’on souhaite donner à la vie ! Parce que la Mort a bien envie de profiter de toutes ces premières fois que lui offre son nouveau quotidien.

Un roman déluré qui vous fera vous recentrer sur les sujets importants de notre société et sur notre place.

Je ne m’y attendais pas et pourtant j’ai passé un agréable moment !

Moments de rires assurés !

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