INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Slatkine & Cie en aout 2016 Parution aux éditions Pocket en septembre 2017 Sur l’autel, le corps nu d’un homme, bras en croix, orbites vides, un verset de la Bible planté au cœur. C’est le premier des meurtres rituels et Andreas Auer le sait. Son enquête commence, s’accélère, s’enlise. Et lentement, comme l’eau sous la glace, les mauvais souvenirs affleurent. Tout ce qu’on voulait oublier refait surface. Tout ce qu’on croyait mort. Ce pourrait être à Stockholm, Reykjavik, Fjällbacka ou Ystad, c’est à Gryon, un petit village trop tranquille des Alpes vaudoises où s’invente un nouveau genre de polar nordique. Marc Voltenauer est diplômé de théologie de l’Université de Genève. Le Dragon du Muveran est son premier roman. (Source : Slatkine & Cie – Pages : 516 – ISBN : 9782889440238 – Prix : 19,50 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Première lecture de cet auteur qui lui, en est à son premier roman. Une première fois d’un côté comme de l’autre.
Une première fois, somme toute bien plaisante pour ce thriller aux accents ésotériques mais aussi aux accents sanglants (mais sans verser dans le gore pour autant) avec cet assassin diabolique qui n’en restera pas à un seul crime. Des corps nus, massacrés et sur une partie de leur corps profondément meurtri, un verset biblique est déposé. Sans explication. Pour l’inspecteur Andreas Auer, c’est une nouvelle enquête qui commence et celle-ci va s’avérer difficile. Le criminel qu’il tente de démasquer est retors et ne laisse aucun indice derrière lui.
Des personnages bien écrits, des situations bien écrites, sans excès, avec une volonté de la part de Marc VOLTENAUER de se contenter au minimum de ce que son récit doit comporter. Pas d’effets de style, pas de zèle au bout de sa plume (on peut néanmoins lui reprocher une abondance de phrases courtes, pas toujours de bon effet et un style simple, un peu scolaire) mais la lecture de ce thriller est agréable somme toute. De bons dialogues, une intrigue menée avec suspens tout au long de ce roman et des personnages très sympathiques, font de ce premier essai publié par ce nouvel auteur, une réussite honorable.
L’AVIS DE YANNICK S.
Un Très Bon polar de Marc Voltenauer que j’ai beaucoup aimé et qui fait honneur aux Tâtchis et à tous les Vaudois ! Une enquête rondement menée que je ne peux que vous conseiller.
Quand le Vaudaire souffle sur GRYON, quand le « Dragon » se met à cracher ou quand « un petit coin de paradis » se transforme en Enfer, la suite est ici :
8 septembre 1972- 8 septembre 2012 : » L’homme qui n’était pas un meurtrier » observe la Montagne..
Septembre 2012, GRYON petit village paisible des Alpes vaudoises, le cadavre d’un homme est découvert sur la table de l’autel d’un temple.
Allongé, nu, les bras en croix, jambes attachées renvoyant au « Christ crucifié », un énorme couteau lui a été planté dans le coeur, ses yeux ont été retirés et un verset de la Bible est en évidence : ACTE 1.
« Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres » – Matthieu 6:22-23.-
De son chalet d’alpage « L’Étoile d’Argent » à GRYON, où il vit avec son compagnon journaliste, l’inspecteur Andréas AUER, de la brigade criminelle de LAUSANNE, est immédiatement saisi des faits. Aidé par ses coéquipiers Karine, Nicolas et du fidèle Mickaël, AUER est invité dans la « partie ».
« Le sermont sur la Montagne ».. .
POUVOIR, CONTRÔLE, le tueur nargue les enquêteurs avec une totale maîtrise, une préparation méticuleuse de ses actes, il dirige, il oriente son JEU de piste épistolaire et biblique.
La signature du tueur est unique, telle un « tableau » miroir des stigmates enfouis.
« Ta nudité sera dévoilée et ta honte sera exposée. J’exercerai ma vengeance sans aucune opposition »
Quel est donc ce tueur organisé qui utilise la parabole biblique à la perfection ?
CURARE :
Il ferma les yeux, à la fois présent et absent, conscient et inconscient, vivant et mort.. Le Bocal de « Raisins à la Lie » vous observe…
« La vraie pénitence est ferme et constante: pourtant, elle nous fait, non pas un jour ou une semaine, mais sans fin et sans cesse, batailler contre le mal qui est en nous » – J. CALVIN.-
ISOPSÉPHIE : 616
CATHARSIS
Ante Diem XV Kalendas Augustas DCCCXVII a.U.C :
Que le feu impérial ne vous calcine pas les amis !
Puissiez-vous ne pas être réduits en poussière du Muveran par les Flammes du Dragon…
ANAPHORE : » L’homme qui n’était pas un meurtrier » vous tend ce calice
À lire avec attention.
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