PRÉSENTATION ÉDITEUR
Lille, le 17 novembre 1936. Roger Salengro, ministre de l’Intérieur, décide de mettre fin à ses jours, ne supportant plus les calomnies colportées à son égard. Son successeur, le socialiste Marx Dormoy, qui accuse la droite de l’avoir poussé au suicide, décide de lancer une enquête. Cherche-t-il des responsables ou des boucs émissaires ? L’affaire du commissaire Mondanel s’avère très vite plus politique que judiciaire, et rejoint les traces de l’OSARN, une organisation secrète d’extrême droite autrement appelée « La Cagoule »…
Emmanuel Herzet, Vincent Brugeas et Damour nous replongent dans les années troubles de la IIIe République, à une période où l’assassinat politique faisait loi, et où le fascisme gangrenait l’Europe. Un polar noir et cinématographique, quelque part entre Il était une fois en France et Les Incorruptibles, dans les sillons obscurs de l’Histoire, l’imminence de la Seconde Guerre mondiale pour toile de fond…
Origine | |
Éditions | Glénat |
Scénario | Vincent BRUGEAS, Emmanuel HERZET |
Dessin |
DAMOUR |
Couleur |
Scarlett SMULKOWSKI |
Pages | 64 |
Prix | 14,95 € |
Tome 1
Bouc émissaire
9 octobre 2019
Tome 2
La Patience de l’Araignée
22 janvier 2020
Tome 3
La charge du sanglier
10 juin 2020
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
La Cagoule est une organisation politique et militaire clandestine terroriste, fondée par des dissidents de l’Action française. Elle fut active en France dans les années 1930. La Cagoule n’est qu’un surnom donné par le journaliste Maurice Pujo, le vrai blase originel est Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale.
Les idées qu’elles trimballaient n’étaient pas jolies-jolies : extrême-droite, anticommuniste, antisémite, antirépublicaine et très proche du fascisme. Ses membres ont commis plusieurs crimes de droit commun : des assassinats ; des attentats à la bombe ; moult sabotages et nombreux trafics d’armes.
Bref, une belle brochette de salopards, une partie sombre de notre histoire, on se souvient que sans être cagoulard, Mitterrand a entretenu des rapports avec certains membres, tout comme Eugène Schueller, patron de L’Oréal à l’époque…
Il fallait bien une trilogie pour nous raconter tout cela.
Dans le premier opus, Bouc émissaire, on part du suicide de Roger Salengro (17 novembre 1936), ministre de l’Intérieur, suite aux calomnies dont il fait l’objet. Le commissaire Mondanel qui diligente l’enquête se retrouve prix dans les rouages d’une affaire politique qui le dépasse et qui se voit obligé de collaborer, sic, avec un certain Bonny…
Dans La patience de l’araignée, deuxième album, tout commence à Clichy, dans la nuit du 16 au 17 mars 1937. Torpillée par des membres de la Cagoule, une manifestation du Parti Socialiste tourne au massacre. Des policiers font usage de leur arme sur la foule et plusieurs civils sont tués, des centaines de blessés…
On descend encore un peu plus dans les profondeurs des années troubles de la IIIe République…
Le fascisme et le nazisme, quant à eux, gangrènent doucement l’Europe.
Voici donc le dernier opus…
Dans la même veine que les deux précédents, pas de perte de vitesse, on avance encore un peu plus dans la fange idéologique. Le commissaire Mondanel va avoir fort à faire pour mettre à bas l’organisation. La Cagoule veut biaiser pour arriver à ses fins. Pour cela, elle va tenter de mettre de son côté les militaires, ceux qui ont combattu dans les tranchées, les héros que la nation porte aux nues, ces hommes qui ont la fibre patriotique ancrée au plus profond de leurs êtres.
« Mais si je suis venu aujourd’hui, c’est pour vous mettre en garde… Car, au nom de cet amour de la patrie, vous êtes sur le point de la trahir… »
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