Le thriller évènement australien débarque en France. Vendu dans plus de 20 pays, en cours d’adaptation au cinéma, Canicule de Jane Harper nous promet un début d’année chaud et haletant.
Présentation Éditeur
Qui a vraiment tué la famille Hadler ? Un meurtre-suicide met en émoi une petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. L’enquête va mettre à jour des secrets enfouis et rouvrir des blessures anciennes.
Lorsqu’Aaron Falk apprend que Luke Hadler a assassiné sa femme et son fils aîné puis a retourné l’arme contre lui-même, il n’a aucune intention de revenir dans la petite ville de Kiewarra qu’il a fui, adolescent, avec son père, et peu importe si le meurtrier était son meilleur ami. Puis arrive une missive du père de Luke : “Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles”. En effet, vingt ans auparavant, Aaron a quitté la ville dans des circonstances troubles, après la mort d’une jeune fille dont lui et Luke étaient proches tous les deux. Sous la pression de Gerry Hadler, Aaron se voit contraint de mener sa propre enquête, et plus il fouille, moins la théorie du meurtre-suicide paraît cohérente. Mais il y a beaucoup de monde à Kiewarra à qui le retour d’Aaron ne plaît point, et ses questions encore moins. Dans une petite communauté éprouvée par une sécheresse sans précédent, pour qui les « gens de la ville » sont des intrus et qui a l’habitude de faire justice elle-même, les nerfs sont à vif et les comportements imprévisibles. Aaron aurait peut-être mieux fait de ne pas revenir sur sa promesse de ne plus jamais mettre les pieds à Kiewarra…
Origine | |
Éditions | Kero |
Date | 11 janvier 2017 |
Éditions | Le Livre de Poche |
Date | 2 mai 2018 |
Traduction | Renaud Bombard |
Pages | 448 |
ISBN | 9782253086246 |
Prix | .. € |
L'avis de Cathie L.
Jane Harper est une journaliste anglaise née à Manchester. Elle a longtemps vécu en Australie, à Melbourne, où elle a exercée son activité de journalisme. Elle vit désormais à St Kilda, dans l’archipel des Hébrides, avec son mari.
Canicule est le premier roman de Jane Harper. The Dry, titre de la version originale, est paru en Australie en 2016. La traduction française de Renaud Bompard.
Le court prologue met d’emblée le lecteur dans le bain: « A la ferme, la mort n’était pas un étrangère. Quant aux mouches à viande, elles n’étaient pas regardantes et ne faisaient guère la différence entre une charogne et un cadavre humain. » Première phrase qui en dit long…Le fil rouge du roman est la canicule qui accable la petite communauté de Kiewarra, située dans le comté de Clyde dans le sud-est de l’Australie. On la retrouve partout, à chaque détour car c’est elle, finalement, l’héroïne de ce roman.
Les nombreux dialogues posent les décors, restituent l’ambiance et les interactions entre les différents personnages; sans temps morts, ils font avancer l’intrigue grâce notamment aux nombreuses discussions entre Aaron et le sergent Raco. Ces dialogues alternent avec les nombreux passages de focalisation interne qui traduisent les états d’esprit des personnages, leurs pensées les plus secrètes concernant les événements du présent et du passé => Autant de petites pierres servant à construire ou consolider l’édifice que constitue l’histoire. A noter également les nombreux passages, écrits en italique, racontant des bribes de la vie des quatre ados vingt ans plus tôt, avant la mort d’Ellie.
Ainsi, Jane Harper opère de nombreux allers-retours entre le passé lointain ou très proche (les jours et heures qui ont précédé la mort de Luke et de sa famille) : reconstitution des faits et gestes de chaque protagoniste les semaines qui ont précédé la mort d’Ellie. Ces deux événements, à vingt années de distance, ont marqué la petite communauté au fer rouge; ils s’emmêlent l’un l’autre, se confondant presque à travers leurs acteurs qui, exceptés les morts, sont les mêmes. Les souvenirs mêmes de Falk contribuent à relier le passé au présent en tissant une toile dont les fils font la navette entre les deux: « Il s’obligea à reporter son attention sur l’image. Le quatuor. La fille à ses côtés. Dont il fixa les yeux jusqu’à ce qu’ils s’effacent de l’écran. Il se rappela les circonstances dans lesquelles cette photo avait été prise. Un après-midi vers la fin d’un long été. C’avait été une belle journée. Et c’était l’une des dernières photos où on les voyait tous les quatre ensemble. Deux mois plus tard, la fille aux yeux sombres était morte. » (Page 17)… »Une bouffée de nostalgie l’envahit à la pensée de ce qui aurait pu advenir.
C’est une façon très subtile d’égarer les soupçons du lecteur sur de fausses pistes (par exemple, le mot « Don » inscrit sur une fiche de bibliothèque appartenant à Karen Hadler avec le numéro de téléphone d’Aaron dessous), jusqu’au coup de théâtre final, totalement inattendu. Par petites touches ou par grandes esquisses, Jane Harper focalise l’attention du lecteur sur la mort d’Ellie, en disséminant au cours du récit des indices, de petites phrases en apparence anodines, suggérant que le massacre de la famille de Luke a un lien direct avec le passé. Elle laisse planer plusieurs insinuations différentes, notamment des rivalités au sein du quatuor qui auraient pu mener à la mort de la jeune fille «
L’intrigue :
Alors qu’une sécheresse sans précédent accable Kiewarra, petite communauté rurale de la Nouvelle Galles-du-sud, dans le sud-est de l’Australie, les corps sans vie de Karen Hadler et son fils Billy, tous les deux tués par balle, sont retrouvés dans la ferme familiale, alors que le corps de Luke, père et mari des victimes, est retrouvé, mort également, dans une clairière à trois kilomètres de là, à l’arrière de son pick-up. Seule la petite Charlotte, âgée de treize mois, a été épargnée. Luke, poussé à bout par la canicule, en proie à d’insurmontables problèmes pour garder sa ferme à flot, aurait, dans un geste de désespoir, massacré sa femme et son fils avant de se donner la mort. C’est en tout cas ce que tout le monde croit au village. Seuls ses parents, Gerry et Barb, sont convaincus du contraire. Pour eux, il est impensable que leur fils, qui adorait sa femme et ses enfants, ait pu en arriver à de telles extrémités.
Ils demandent à Aaron Falk, ami d’enfance de leur fils et policier financier à Melbourne, revenu à Kiewarra pour l’enterrement, de mener sa petite enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Malgré de fortes réticences, Aaron finit par accepter, en souvenir du passé, mais surtout parce que, deux jours avant les funérailles, le jeune homme a reçu une lettre de Gerry Hadler ainsi libellée: « Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles. »
Il collabore avec le sergent Raco qui, lui aussi, nourrit de sérieux doutes quant à la culpabilité de Luke. En effet, au cours de ses investigations sur le lieu du drame, certains détails ne collent pas.
Ainsi, la culpabilité apparente de Luke remet au goût du jour l’ancienne affaire non élucidée du décès d’Ellie, retrouvée noyée dans la rivière. A l’époque, faute de preuves, on avait conclu à un possible suicide ou à un accident, bien que les villageois, persuadés de la culpabilité d’Aaron, sans raison fondée, avaient tout mis en oeuvre pour les chasser, lui et son père, de Kiewarra en leur rendant la vie insupportable. Mais aujourd’hui, le rapprochement est vite fait: si Luke a été capable de tuer sa femme et son propre fils, il est le tueur tout désigné de la jeune Ellie, vingt ans plus tôt.
Les personnages :
- Aaron Falk : ami d’enfance de Luke; teint laiteux aux reflets bleuâtres, cheveux blond-blanc coupés ras, cils invisibles. Âgé de 36 ans; agent fédéral au service du renseignement financier; vit à Melbourne.Sa mère est décédée en le mettant au monde.
- Luke Hadler : ami d’enfance d’Aaron; épais cheveux noirs, sourire plein d’assurance, lueur malicieuse dans ses yeux. Âgé de 35 ans au moment de son décès.A racheté la ferme de ses parents dix ans plus tôt.
- Gerry Hadler : père de Luke.
- Barb Hadler : mère de Luke.A toujours été très gentille avec Luke pour lequel elle jouait un peu le rôle d’une mère de substitution.
- Gretchen Schoner : amie d’enfance d’Aaron et Luke; faisait partie du quatuor qu’ils formaient avec Ellie. Blonde, yeux bleus, pommettes hautes. Beaucoup moins écervelée que son physique de « bimbo » ne le laisse penser.
- Ellie Deacon : amie d’enfance de Luke et Aaron; est retrouvée morte noyée dans la rivière Kiewarra, à l’âge de 16 ans. Cheveux châtain foncé, yeux noirs, très mince.
- Sergent Raco : « plus petit que Falk, il était bâti comme un boxeur, avec des cheveux noirs bouclés coupés court. S’il avait la peau olivâtre des Méditerranéens, son accent était typique des Australiens de province. Ses yeux légèrement étirés donnaient l’impression qu’il souriait même quand ce n’était pas le cas » (Page 47).Vient juste de remplacer l’ancien responsable du poste de police de Kiewarra. Marié, sa femme est enceinte de leur premier enfant.
- Karen: épouse de Luke; fille unique; orpheline.
- Don Grant : cousin d’Ellie; « (…) un type de forte corpulence, à la chevelure marronnasse, surmontée de lunettes de soleil (…) Le cousin d’Ellie. Ils avaient les mêmes yeux noirs. » (Page 75).
- Malcolm Deacon : père d’Ellie, oncle de Don; propriétaire de la ferme voisine des Hadler. « Il avait désormais le dos voûté, ce qui ne l’empêchait pas d’être encore un homme de haute stature, aux bras noueux, aux mains comme des battoirs. Ses doigt arthritiques étaient gonflés à cause de l’âge. » (Page 76).
- Scott Whitlam : directeur de l’école primaire de Kiewarra. « Agé d’une petite quarantaine d’années, Whitlam se déplaçait avec l’énergie d »contractée d’un ex-athlète à la solide carrure et au sourire facile. Sous le bord de son chapeau, on apercevait deux centimètres de cheveux bruns visiblement propres et peignés. » (Page 105). Il est fan de machines à sous et de paris en tous genres dans lesquels il dépense pas mal d’argent.
- Sandra Whitlam : épouse de Scott.
- McMurdo : propriétaire de l’unique pub encore en activité de la ville. Durant son séjour, Aaron lui loue la chambre située au-dessus de la salle du pub.
- Quatuor : dans leur adolescence, Aaron et Luke étaient comme des frères; sur une vieille photo « Luke et lui étaient assis côte à côte, torse nu, bouche ouverte, arborant fièrement un petit poisson au bout d’une ligne. Ils avaient l’air heureux. » (Page 16) « Une version de lui plus jeune se tenait aux côtés de Luke. Deux garçons longilignes, au visage piqueté d’acné, souriant toujours, mais cette fois au sein d’un quatuor. Le bras de Luke enserrait la taille fine d’une adolescente aux cheveux blonds bébé. La main de Falk, plus hésitante, ne faisait qu’effleurer l’épaule d’une autre fille, aux cheveux noirs et aux yeux sombres. » (Page 17). « Inséparables tous les quatre, comme on peut l’être quand on est adolescent, que l’on croit que les amis sont des âmes sœurs et que ces liens seront éternels. » (page 24).
- Luke et Aaron adultes : les liens de fraternité qui les avaient unis dans leur adolescence se sont distendus. Ils se voyaient rarement, seulement quand Luke se rendait à Melbourne. Leur dernière rencontre remontait à 5 ans avant le drame. Car il existait entre eux comme une sourde rivalité: Aaron avait quitté leur ville natale pour vivre dans une métropole alors que Luke était resté à Kiewarra, reprenant la ferme de son père =>Antagonisme citadin/paysan.
Les lieux, les ambiances :
1. Les lieux:
L’histoire de Canicule se déroule principalement dans la petite ville de Kiewarra, dans le comté de Clyde en Nouvelle Galles-du-sud. Cet état du sud-est australien est bordé par le Queensland au nord, par l’Australie-Méridionale à l’ouest, par le Victoria au sud et par la mer de Tasman à l’est. Cette région bénéficie de paysages variés tels qu’une bande côtière au climat tempéré, une zone montagneuse et une vaste zone de plaines à l’ouest, ainsi qu’une partie semi-désertique. C’est l’état le plus peuplé d’Australie.
Malgré sa superficie relativement réduite, l’état de Victoria possède un climat varié: influences subtropicales à l’est, océanique au sud et semi-aride au nord. Melbourne est située dans sa zone tempérée grâce aux vents de l’Océan Indien qui atténuent la chaleur de l’été et le froid de l’hiver.
La petite ville est située dans une zone semi-désertique cernée par le bush australien qui se caractérise par une végétation de type méditerranéen avec des broussailles sèches et des eucalyptus géants. C’est un environnement rude, peu hospitalier, surtout en situation de canicule comme c’est le cas ici: « Au-dessus d’eux, le vent soufflait fort, agitant les eucalyptus qui semblaient chuchoter en cadence. Des rafales soulevaient des nuages de poussière et de sable, qui obligeaient les volontaires à se protéger les yeux. Derrière eux, Kiewarra ondulait tel un mirage dans la fournaise. » (Page 363).
La ferme de Luke: « Au-dessus des champs jaunis, le ciel uniformément bleu paraissait immense. Au loin, une clôture en fil de fer empêchait le bush d’envahir la propriété. Falk remarqua pour la première fois que celle-ci était très isolée (…)Alors même qu’elle se trouvait à moins d’un quart d’heure de là à bicyclette, sa propre maison d’enfance était invisible, cachée quelque part au-delà de l’horizon. » (Page 46). => Les lieux ainsi décrits donnent une impression d’abandon, de quelque chose d’inéluctable face à l’immensité et l’implacabilité de cette nature qui bataille contre l’être humain pour conserver sa suprématie.
Malgré cela, le mirage de la vie au vert existe , poussant les gens de la ville à s’installer à la campagne: « Le calme de la campagne…C’est en partie ce qui déconcertait les gens de la ville comme les Whitlam. Le silence. Le calme. Falk comprenait leur souhait d’une vie paisible, au vert. Ils n’étaient pas les seuls, loin de là. L’idée était particulièrement séduisante quand on était coincé dans un embouteillage ou que l’on vivait entassé dans un appartement sans jardin. Tous partageaient le même rêve: respirer l’air pur, connaître ses voisins. Les enfants se régaleraient de bons légumes du potager, apprendraient la valeur d’une honnête journée de travail. Mais à l’arrivée, à peine le camion de déménagement disparaissait-il au loin qu’ils regardaient autour d’eux et restaient bouche bée devant l’étendue des terres à perte de vue. Car c’était d’abord cette immensité écrasante qui les frappait le plus. Le fait de ne pas voir âme qui vive entre soi et l’horizon suscitait chez beaucoup une impression étrange et dérangeante. » (Pages 222/223).
2. Les ambiances :
La canicule qui accable la petite communauté de Kiewarra est omniprésente dans ce roman. Elle en est même le personnage principal.De nombreux passages en décrivent les effets pervers sur la ville, l’usure de la patience des habitants. « Désolée. C’est cette canicule. Elle ne fait que rendre les choses encore pires.(Un silence suivi). Tu sais, à Kiewarra, tout le monde ou presque est au bout du rouleau. » (Page 29)… »Il franchit à toute allure le rideau d’arbres, parcourant à grandes enjambées le sentier si souvent emprunté, insensible aux coups de fouet et aux gifles assénées par les branches qui dépassaient çà et là. Il atteignit la rivière, le souffle court, et s’arrêta net sur la berge. Ce qui n’était pas nécessaire. Le cours d’eau majestueux n’était plus qu’une cicatrice poussiéreuse. Le lit totalement sec s’étirait en aval comme en amont, ses méandres sinueux traçant le chemin jadis empruntés par le flot. La cuvette creusée au fil des siècles n’était plus qu’un patchwork craquelé de roc et de mauvaises herbes. Le long des rives,des racines d’arbres noueuses et grises étaient à nu, entrelacées comme des toiles d’araignée. Un spectacle consternant. » (Page 127). Comme le dit Scott Whitlam, « pas une goutte de flotte depuis une éternité, ça finit par rendre tout le monde dingue. » (Page 332).
S’ensuit un délitement discret mais réel de la ville: « Quand on y regardait de plus près, les bâtiments scolaires et les équipements de jeux offraient un spectacle déprimant: peinture écaillée et parties métalliques rouillées. Le toboggan en plastique était fissuré en plusieurs endroits et seul un côté du terrain de basket était équipé d’un panier.Les signes omniprésents d’une communauté en pleine paupérisation. » (Page 106)…Signes visibles dans la rue principale même: « Situé à l’extrémité de la rue principale de Kiewarra, le poste de police était un bâtiment de plain-pied, en brique rouge. Il était flanqué de chaque côté de commerces aux vitrines vides, leurs propriétaires ayant mis la clef sous la porte. C’était la même histoire de l’autre côté de la rue. » (Page 116)…Les choses semblent être pires dans la campagne; ainsi l’ancienne ferme où vivaient Aaron et son père: « Jadis peinte en jaune, la porte de la véranda était aujourd’hui d’une teinte bleue insipide, nota-t-il avec une pointe d’indignation. La peinture s’écaillait par endroits, laissant apparaître l’ancienne couche, telle des cicatrices jaunes. Les marches en bois où il s’était assis si souvent pour jouer ou trier sa collection de cartes de footballeurs s’affaissaient sous le poids du temps. » (Pages 141-142).
La sécheresse qui dure depuis de nombreux mois a mis à mal la petite communauté rurale; et le drame qui a vu la mort de trois des membres de la famille Hadler n’arrange rien: « Dieu sait que ce n’était pas terrible avant. Tout le monde n’avait que deux choses en tête: le fric et la sécheresse. Et puis voilà que nous tombe dessus cette histoire avec Luke et sa famille. C’est horrible, Aaron. Absolument horrible. On n’arrête pas d’y penser. On se traîne tous comme des zombies. Sans savoir quoi dire ni quoi faire. On se surveille les uns les autres. En essayant de deviner qui sera le prochain à péter les plombs. » (Page 23).
Mon avis :
Canicule est, de loin, l’un des meilleurs thrillers que j’ai lus ces cinq dernières années. Tout contribue à en faire un roman de grande qualité : la sobriété de l’écriture; le style agréable et vivant; les personnages très « humains », à la psychologie complexe; l’intrigue bien ficelée, entre passé et présent; l’ambiance « caniculaire » très pesante; le bush australien et les différents lieux mis en scène avec tellement de précision que l’on a l’impression d’y être; une grande maîtrise du suspense, des impasses, des fausses pistes; et le dénouement final, totalement inattendu. Bref, du grand art…Et on en redemande !!!
Citations :
« Depuis son retour à Kiewarra, c’était une phrase qu’il avait entendue trop souvent : Si j’avais su, j’aurais fait autrement. Il était désormais trop tard pour ça. Il fallait savoir assumer certains actes. » (Page 280).