Interview de l’auteur Paul COLIZE

Belgique

Paul colizePaul Colize est consultant en management et organisation. Il vit actuellement à Waterloo, dans le Brabant wallon.

Grand passionné de romans policiers depuis son plus jeune âge, ses romans se caractérisent par une documentation fouillée, une intrigue sophistiquée et un grand sens de l’humour.

(Sources : Wikipedia)

Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?

Déjà tout petit… non, on va la zapper, celle-là.

Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?

C’est venu sur le tard. Il y a une dizaine d’années, j’ai quitté l’entreprise pour laquelle je travaillais en montant une machination diabolique pour ne pas partir les mains vides. J’ai eu envie d’écrire cette histoire pour me remémorer cette aventure et la partager avec mes associés actuels. Et le virus de l’écriture s’est transmis.

Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?

J’écris quand j’ai envie d’écrire. Pas d’objectif, pas d’horaire, pas de contrainte, pas de trait de génie à trois heures du mat’ ni de retraite spirituelle dans un monastère tibétain. Il m’arrive de passer une quinzaine sans écrire une ligne. Quant à l’histoire, je sais plus ou moins ce qui va se passer, mais je laisse mes personnages vivre leur vie. Stephen King a dit : « si vous connaissez la fin, le lecteur la découvrira avant vous ».

Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

Tous. Ils existent tous. J’aurais bien du mal à décrire les comportements, les attitudes ou la façon de s’exprimer d’un personnage imaginaire. De temps à autre, je règle mes comptes avec un(e) emmerdeur(se). Je le(la) parachute dans mon bouquin et je lui fais jouer un rôle ingrat.

Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

Long, oui, difficile, non. Etre édité n’a jamais été ma préoccupation première. Mes cinq premiers romans ont été autoédités parce que j’avais envie d’avoir mon bébé dans les mains. Les deux suivants sont parus aux éditions Krakoen, la « petite fabrique de polars » qui fait des miracles avec les moyens qu’ils ont. Pour Back up, je l’ai envoyé à cinq éditeurs, trois se sont déclarés intéressés, Pierre Fourniaud de la Manufacture de Livres a été le plus rapide et le plus enthousiaste.

Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?

Quand j’ai créé Antoine Lagarde, le personnage macho, cynique et désabusé du Valet de cœur et du Baiser de l’ombre, j’étais persuadé que j’allais recevoir quelques lettres d’insultes de lectrices outrées. Bizarrement, elles trouvent le personnage attachant. Allez comprendre les femmes.

Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?

Je pratique le badminton. L’âge aidant, j’ai de plus en plus de difficulté à gagner un set. Je joue du piano, comme Sam dans Casablanca (en évitant de chanter) et j’ai toujours mon appareil photo à portée de main.

Quels sont vos projets ?

J’écris un polar dont le (anti) héros est un avocat spécialisé en divorces. Je vais encore me faire quelques ami(e)s.

Quels sont vos coups de cœur littéraires ?

Ceux où il n’y a ni tueurs en série ni cadavres atrocement mutilés ni secrets de la Bible, ça limite déjà pas mal le choix. Je viens d’entamer l’œuvre de José Carlos Somoza et je suis subjugué par son talent.

Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?

Pas de site Internet ni de blog, j’ai une page sur Facebook où on peut poster une lettre d’amour.

 

Merci à Paul COLIZE de nous avoir accordé cette interview.

Retrouvez les romans de Paul Colize en cliquant ici

Interview de Lydie P.

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