Interview de l’auteure Agneta GERSON

Rencontre avec l’auteure Agneta GERSON pour son roman Projet Arthemis paru en janvier 2018

Agneta GERSONJérôme PEUGNEZ : Bonjour Agneta GERSON, pouvez-vous me décrire votre parcours ?

Agneta GERSON : J’ai eu un parcours assez varié, avec différents postes d’ingénieur dans les domaines informatiques, puis en télédétection spatiale au CNRS. Pas grand-chose à voir donc avec la littérature. Pourtant les mathématiques se situent souvent dans un espace proche de l’imaginaire et les formules ont une beauté graphique que je trouve assez artistique.

JP : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?

AG : Très tôt, dès l’école primaire, j’ai écris des journaux intimes. Puis, je me suis mise à la poésie durant mes années adolescentes. Lors de mes études de mathématiques, j’ai continué la poésie mais j’ai aussi découvert la programmation web et ai réalisé des sites sur toutes sortes de sujets, écrivant régulièrement des articles. Je passais aussi beaucoup de temps à inventer des histoires, j’avais beaucoup d’imagination. L’envie d’écrire des romans était présente, mais j’ai eu besoin d’un peu de temps pour prendre confiance en moi et sauter le pas.

JP : Quelles étaient les lectures de votre enfance ?

AG : J’étais une mordue des romans de Jack London ! Le Grand Nord, la nature sauvage, les loups, tout cela me fascinait. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai situé mon deuxième roman (En attendant, vis) qui va sortir très bientôt, en Alaska.

JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)

AG : J’essaye d’écrire tous les jours ou tous les deux jours. Mais je ne force pas l’inspiration. Parfois je peux écrire 500 mots en une semaine, d’autres fois 1500 en une journée. L’important pour moi est de vivre mon histoire, de rentrer dedans lorsque j’écris.
Avant de commencer, je jette en général des idées et une trame sur une feuille A4. C’est une sorte de brouillon illisible, mais que je garde comme base durant toute ma phase d’écriture. Ensuite, je fais un plan et détaille mon intrigue scène par scène. Je travaille particulièrement mes personnages car ils sont pour moi au centre de mes romans. Je connais à peu près la fin de mon histoire lorsque je commence à écrire, mais elle a par exemple changé 4 ou 5 fois pour Projet ARTHEMIS ! Lorsque j’écris uns scène, je me laisse porter par le récit, et je me surprends souvent moi-même ! C’est assez agréable, j’ai l’impression de découvrir des pans de mon intrigue que je n’avais pas soupçonnés. Je pense souvent aussi à mes lecteurs et aime les emmener dans des chemins de traverse. Entretenir le suspense me plait beaucoup.

Agneta GERSON - Projet Arthemis
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JP : Quelle est la genèse de votre roman « Projet Arthemis »?

AG : Au début de ma vie active, j’ai griffonné un jour sur un bout de papier le synopsis de Projet Arthemis  A l’époque, il s’agissait d’une histoire concernant la lune. Que se passerait-il si la lune s’éloignait soudain de la terre ? Arthemis signifiant lune en grec, j’ai donné ce nom à mon idée de roman. Je l’ai commencé, mais je l’ai finalement rangé dans un tiroir, y revenant de temps à autres mais sans m’y mettre réellement. J’avais tout simplement peur de ne pas y arriver. Il y a un an, j’ai voulu voir si j’arriverais à finir ce livre, c’était une sorte de challenge que je me fixais. J’ai essayé d’oublier la peur de ne pas faire quelque chose de bien, de ne pas être lue, et me suis lancée. J’y ai tout de suite pris un plaisir fou et je me suis mise à écrire tous les jours. L’intrigue a alors évolué, laissant de côté mon idée initiale pour partir sur une histoire de terrorisme informatique.

JP : Y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

AG : Les personnages n’existent pas dans la réalité mais il est certain que certains traits de caractère sont inspirés de personnes que je connais.

JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

AG : Non, pas vraiment. J’ai d’abord envoyé mon livre à 5 grandes maisons d’éditions, qui m’ont répondu qu’il était intéressant mais que je devais d’abord le lancer en auto-édition et qu’elles regarderaient comment il marchait… Je l’ai donc publié en kindle puis en papier sur amazon. En trois mois, j’en ai vendu plus de 1000, ce qui correspond dans l’édition à un premier roman qui se vend très bien. Je suis donc très heureuse de voir qu’il a trouvé son lectorat. Cette expérience dans l’auto-édition est pour moi très concluante et je vais d’ailleurs continuer dans cette voie. Cela offre une liberté très importante que ne permettent pas les éditeurs. Mon deuxième roman paraîtra donc également sur amazon, mais pas que car je compte le lancer via librinova cette fois.

JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de vos romans ?

AG : Oui, j’ai été très touchée par des personnes qui m’envoyaient des messages via mon mail pour me dire qu’elles avaient passé un très bon moment en compagnie de mes personnages. Plusieurs m’ont dit espérer une suite à Projet ARTHEMIS. C’est chose faite puisque je viens d’en commencer l’écriture !

JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?

AG : Je suis très intéressée par tout ce qui concerne l’éthologie, l’étude du comportement animal.

JP : Quels sont vos projets ?

AG : Je viens de terminer mon deuxième roman, « En attendant, vis ». Ce n’est pas un thriller ni un roman à suspense.  J’avais envie d’écrire quelque chose de différent avant de commencer la suite de Projet ARTHEMIS.
En attendant, vis… est l’histoire d’un amour difficile entre deux adolescents. Je l’ai située en Alaska, à Fairbanks, dont la nature rude est en phase avec la vie de mes personnages.
Et j’ai commencé il y a quelques jours l’écriture de mon troisième roman, la suite de Projet ARTHEMIS.

JP : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?

AG : J’aime beaucoup la littérature policière suédoise, comme les romans d’Henning Mankell, mais aussi certains inclassables comme par exemple « Rosa Candida ».

JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?

J’écris dans le silence. Cela me permet de vraiment m’immerger dans mon histoire.

JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?

AG : Oui, j’ai un blog : http://agneta-gerson.blogspot.fr

et un compte facebook : https://www.facebook.com/agneta.gerson.9

JP : Merci Agneta GERSON d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

AG : Merci à vous.

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Co-fondateur de Zonelivre.fr. Il est le rédacteur en chef et le webmaster du site.

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