Gilbert GALLERNE : Sous terre personne ne vous entend crier

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Gilbert GALLERNE - Sous terre personne ne vous entend crier
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  • Éditions French Pulp le 21 juin 2018
  • Pages : 368
  • ISBN : 9791025103708
  • Prix : 18,00 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Dans les ténèbres des couloirs du métro parisien, la bête est tapie, attendant sa proie.

Un polar rythmé, dans les catacombes et les couloirs du métro où l’auteur joue avec notre claustrophobie et la peur des monstres.

Quand le commissaire Lionel Jonzac se rend sur une scène de crime dans les catacombes, on ne peut pas dire qu’il soit dans les meilleurs conditions.

L’interpellation du Serbe a été un véritable fiasco…

La victime, une jeune fille, qui git à ses pieds est salement mutilée. Quand en plus il reconnaît sa nièce, Jonzac n’a qu’un avant-goût de l’enfer qui l’attend…

L’AVIS DE YANNICK P.

Un auteur ayant été Lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2010, n’est pas un perdreau de l’année. Je comptais donc, sur du solide, du lourd, du bâti. Fait est que courant derrière le commissaire Lionel Jonzac à travers le noir profond des abysses parisiennes, j’ai basculé dans l’horreur.

La 4ème de couv’ : Un monstre, une bête vie au creux du ventre de Paris, dans les ténèbres. Un tueur fou sait attendre sa proie avant de jaillir des catacombes pour la mutiler à mort. La victime est une jeune fille, un poil délurée, mais qui ne l’est pas à son âge, la vingtaine. Pour Jonzac, ex-flic au tableau de chasse bien garni, à deux doigts de la retraire, la journée est déjà pourrie. Sa récente interpellation a tourné au fiasco. Mais ce n’est qu’un début. La victime est Claire… sa nièce.

Pour ce qui est sans aucun doute sa dernière enquête, Jonzac devra descendre. Descendre dans le métro parisien, jusqu’à Haxo, lieu prisé par les cataphiles. Descendre dans son passé car les errements se payent toujours.

Gallerne dresse un polar à la structure très bien construite, avec ce qu’il faut d’inquiétude et de phobie dans un univers obscur et puant. Suivre Jonzac à la poursuite de ce tueur, Mikael qui porte le secret de l’autre, revient à basculer dans le noir. C’est sentir les personnages, sommes toutes assez classiques, les jeunes filles sont bien entendues de faibles victimes et les coupables porteurs de bien des maux. Mais Gallerne les pousse à bout. Ils tous sont accablés. Ils vivent dans la crainte, espèrent un châtiment et sont avides de représailles.

Le rythme est intense et soutenu. L’univers sombre à souhait. Sous terre personne ne vous entend crier est un vrai polar classique.

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Yannick P.
Yannick P.https://nigrafoliablog.wordpress.com/
Jeune quinqua fringuant, serial Lecteur addict au roman noir" pour le reste, père aimant de 2 ados, marketeur de profession et amateur de whiskys, vins et de cuisine conviviale et auteur de TU JOUES TU MEURS !

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1 COMMENTAIRE

  1. En 1979, un jeune réalisateur prometteur du nom de Ridley Scott, sortait au cinéma le film « Alien, le huitième passager ». Ce film, était un mélange subtile de SF et d’horreur qui a bousculé les codes des films de SF de l’époque.
    Le « monstre » était à peine visible et tout n’était que suggestion.
    Synopsis :
    2122. Après un bref arrêt forcé sur une planète lointaine, l’équipage du vaisseau spatial et commercial Nostromo, composé de sept hommes et femmes qui veulent rentrer sur Terre avec une considérable cargaison de minerai, est bientôt la proie d’une étrange forme de vie inconnue, dotée d’une intelligence et d’une agressivité hors du commun… L’officier Kane (John Hurt) se fait en effet agresser par une arachnide qui l’étouffe et recouvre l’intégralité de son visage. Malgré les contestations du lieutenant Ellen L. Ripley (Sigourney Weaver) qui souhaiterait maintenir l’homme en quarantaine, les autres membres de l’équipage le ramènent à bord et parviennent à lui retirer la « bête », décédée naturellement. L’homme semble en bonne santé mais, bientôt, il est pris de convulsion et son abdomen se retrouve perforé par un corps étranger vivant, qui s’échappe dans les couloirs du vaisseau. Un huitième passager est désormais à bord de Nostromo…Ce huitième passager s’emploie à supprimer, un à un, tous les membres de l’équipage, en les entrainants dans les coursives et couloirs, étroits et sombre du Nostromo.
    Le slogan sur l’affiche de cinéma du film lors de sa sortie était génial et accrocheur « Lien : https://www.google.com/searc.. : Dans l’espace personne ne vous entend crier.
    Quand j’ai découvert ce livre par hasard, (sans connaitre l’auteur), avec ce titre : » Sous terre personne ne vous entend crier » j’ai été plus que stupéfié et interloqué, sans croire une seconde à une coïncidence.
    J’ai donc acheté ce livre par pure curiosité. J’ai pensé que l’auteur, faisait un clin d’œil voir un hommage au film Alien, ce qui aurait pu être tout à son honneur. J’ai donc commencé sa lecture. L’écriture est moyenne, il y a pire, mais il y a vraiment mieux. La narration est saccadée par de trop nombreuses phrases trop courtes, ce qui lui enlève de la fluidité. En progressant dans le livre, j’ai dû me rendre à l’évidence que ce n’est ni un hommage ou un clin d’œil au film de Ridley Scott, mais qu’il s’agit bien d’un plagia en bon et due forme. Du titre, en passant par l’intrigue et le personnage de Mickaël qui ressemble au Xénomorphe d’Alien, avec sa double mâchoire : tout a été repiqué.
    L’auteur a transposé cette histoire de SF en polar contemporain (truffé de clichés, lus et relus), et les coursives du Nostromo sont devenues les couloirs du métro, des catacombes et des égouts.
    Je viens de lire le premier et dernier livre de Gilbert Gallerne.

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