Les Chiens de guerre, Frederick Forsyth, un roman où les mercenaires aboient, les élites mordent et les nations saignent.
Présentation Éditeur
Un gisement de platine est découvert par une compagnie minière britannique dans une petite république africaine, le Zangaro. Le dirigeant de l’entreprise européenne, Sir James Manson, en convoite l’exploitation exclusive mais se heurte au président local, dont les intérêts politiques ne s’alignent pas sur les siens. Manson fait appel à une troupe de mercenaires pour renverser le gouvernement du Zangaro et installer un dictateur fantoche à sa place. Mais quand la nouvelle de sa découverte arrive aux oreilles des Russes, les règles de ce jeu de pouvoir changent. Un jeu où la victoire ou la défaite sont synonymes de vie ou de mort…
Origine | ![]() |
Éditions | Mercure de France |
Date | 11 mars 1975 |
Éditions | Folio |
Date | 14 septembre 2023 |
Traduction | Claude Mourthé, Anny Mourthé |
Pages | 624 |
ISBN | 9782073030498 |
Prix | 11,90 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Si quelquefois, un jour, comme ça, par colère ou lassitude de la vie, tu décidais de former des commandos de mercenaires, puis envisageais de faire un putsch, un bon vieux coup d’état pour prendre le pouvoir, ben il te faudra auparavant lire ce roman d’espionnage qui sera le guide parfait.
Mais ce n’est pas que cela, c’est aussi comment les élites refilent le sale boulot aux mercenaires, comment certains pays accaparent les richesses de nations plus fragiles, exploitées, du pillage des richesses, ici le platine. Une réédition d’un ouvrage qui a une bonne cinquantaine d’année, mais qui n’a pas pris une ride.
Le seul reproche que l’on peut – peut-être – faire à ce roman, c’est la longueur de la mise en place, les cent-cinquante première pages sont parfois un peu longue, mais une fois que tout est bien posé, on pardonne vite et se régale.