Fiona BARTON : La veuve

Royaume-uni

INFOS ÉDITEUR

Fiona BARTON - La veuve
[amazon asin=2265114561&template=image&title=La Veuve]

Parution aux éditions Fleuve en janvier 2017

Traduit par Séverine QUELET

La vie de Jane Taylor a toujours été ordinaire.
Un travail sans histoire, une jolie maison, un mari attentionné, en somme tout ce dont elle pouvait rêver, ou presque.
Jusqu’au jour où une petite fille disparaît et que les médias désignent Glen, son époux, comme LE suspect principal de ce crime.
Depuis ce jour, plus rien n’a été pareil.
Jane devient la femme d’un monstre aux yeux de tous.
Les quatre années suivantes ressemblent à une descente aux enfers : accusée par la justice, assaillie par les médias, abandonnée par ses amis, elle ne connaît plus le bonheur ni la tranquilité, même après un acquittement.
Mais aujourd’hui, Glen est mort. Fauché par un bus.
Ne reste que Jane, celle qui a tout subi, qui pourtant n’est jamais partie. Traquée par un policier en quête de vérité et une journaliste sans scrupule, la veuve va-t-elle enfin délivrer sa version de l’histoire ?

(Source : Fleuve – Pages : 416 – ISBN : 9782265114562 – Prix : 19,90 €)

L’AVIS DE LEA D.

Un livre dont j’ai énormément entendu parler, et que j’étais curieuse de découvrir !

Jane Taylor a toujours été la personne sans histoire, ordinaire… Un travail, une maison, un mari, rien pour la démarquer des autres. Jusqu’au jour où son mari est accusé d’avoir enlevé une petite fille. Glenn est désigné comme le parfait coupable, les policiers le tiennent à l’œil et les médias s’acharnent sur lui. Ni le fait d’avoir été acquitté, ni même – à terme – le fait de mourir renversé par un bus ne font partir les soupçons. Ils se transfèrent simplement sur sa femme, tout le monde la voyant comme la femme du Monstre. Que ce soit les policiers, les médias ou ses voisins, tous s’imaginent qu’elle est au courant, ou qu’elle se doutait de quelque chose à défaut d’être complice.

Victime ou complice ? Coupable ou innocente ? Un policier et une journaliste font tout pour tenter de répondre à ces questions…

Sans être un excellent thriller ou roman noir, La veuve m’a néanmoins fait passer un moment très sympathique. Tout le long, on se demande jusqu’à quel point Jane est impliqué, si son mari est réellement coupable, si cette petite fille est déjà morte ou simplement retenu captive quelque part. Fiona Barton distille les informations au compte-goutte, sans se presser, pour nous garder accrocher jusqu’à la fin.

La veuve traite de sujets assez « courants » dans la littérature policière, tel le viol, la pédophilie, les enlèvements, et donc des thèmes assez durs étant donné que cela touche énormément les enfants. Malgré tout, Fiona Barton s’en tire bien, car elle ne tombe pas dans le voyeurisme ou dans l’excès de violence. Tout est abordé avec psychologie, avec subtilité, sans verser dans le gore inutile. Au contraire, cette tension psychologique introduit un rythme certain, on est happés et on souhaite connaître le dénouement de cette affaire, qui s’étale sur une longue durée.

Je préfère donc prévenir que La veuve est une histoire de longue haleine, l’histoire se met en place très doucement, l’enquête avance lentement… Donc si vous êtes amateur de polar pleins d’actions et avec des retournements d’actions toutes les deux pages, ce ne sera pas le cas ici !

Sans être exceptionnel, La veuve est un bon thriller psychologique qui se lit avec plaisir.


En savoir plus sur Zonelivre

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

A découvrir

Michel BUSSI : Sang famille

Mensonges ou secrets ? Manipulation ou vérité ? "Sang famille", dans la veine des meilleurs suspenses de Michel Bussi.

Richard MONTANARI : Série Jessica Balzano et Kevin Byrne – 03 – Funérailles

Deux flics attachants qui nous emmène vers des contrées lointaines, à la rencontre de personnages de contes pas forcément féeriques !

Jean-Luc BIZIEN : Les veilleurs

Jean-Luc Bizien nous entraine dans un Paris post-apocalyptique légèrement futuriste, où un petit hic, un virus, a transformé ses habitants en monstres