INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Citron Bleu en mai 2015 1476, à la veille de la bataille de Nancy, qui lui coûtera la vie, le dernier des Ducs de Bourgogne, Charles le Téméraire confie au chevalier D’Andelot d’Ouche, la mission d’escorter trois coffres d’or sur la route menant à Dijon. Le précieux chargement doit être remis à un mercenaire chargé de joindre 5000 hommes aux troupes ducales. Aujourd’hui, Marc Mercurio, avocat d’affaire et inventeur réputé de trésors, poursuit une quête commencée par ses ancêtres pour retrouver le trésor perdu depuis plus de cinq siècles, aidé par son associé Jean-Claude Badelon et Floriane Lacombe, une jeune journaliste. Ferdinand Andelot, également à la recherche de ce qu’il estime être le trésor de sa famille, va tout mettre en œuvre pour empêcher l’avocat d’aller au bout de sa recherche. Assisté de « Sarcome », un tueur aux méthodes douces, infiltré dans l’équipe de son adversaire, il mettra tout en œuvre pour s’emparer des coffres disparus. Lorsque le passé fait couler un sang maudit dans les veines… les ambitions se déchaînent et chacun mène sa quête. (Source : Citron Bleu – Pages : 284 – ISBN : 9791090998117 – Prix : 10,00 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
En l’an de grâce 1476, Charles le Téméraire ordonne à un de ses chevaliers d’escorter trois coffres d’or pour les confier à un mercenaire en vue d’un recrutement pour ses troupes sur les routes de Dijon…
De nos jours, Marc Mercurio avocat de son état mais aussi inventeurs de chasse au trésor, poursuit depuis longtemps une longue enquête pour retrouver le fameux butin.
Bien évidemment, il n’est pas le seul sur le coup… Un soi disant membre de la famille du chevalier du roi Charles veut aussi trouver ce trésor et redorer ainsi le blason de sa famille. Cette chasse au trésor ne va pas se faire sans heurts…
Fabrice Pichon, déjà auteur de plusieurs romans policiers aux Editions Citron Bleu (j’avais notamment apprécié son premier polar « Vengeance sans visage« , dont vous pourrez retrouver la chronique sur Zonelivre ) change complètement de registre et signe pour cette nouvelle parution un polar à consonance historique en nous concoctant comme sujet principal une savoureuse chasse au trésor !
Natif de Besançon, et comme le font beaucoup d’auteurs qui aiment écrire sur leurs régions respectives, Fabrice Pichon fidèle donc à sa ville natale, nous propose un sympathique voyage dans la capitale du Doubs, faisant arpenter son lecteur dans les rues de la ville, entre les rues bitumées et les autres voies piétonnes datant d’une autre époque. Besançon ville ô combien chargée d’un lourd passé historique, est ici bien représentée et l’auteur s’en donne à coeur joie et les natifs de la ville seront encore plus satisfaits quand ils liront ce nouveau polar.
L’auteur français nous propose donc une chasse au trésor entre deux vigoureux personnages qui tous deux veulent décrocher la cagnotte, en débusquant au plus vite et sans heurts si possible, le précieux magot caché depuis des siècles.
Fabrice Pichon a écrit un roman très plaisant à l’aide d’une intrigue bien menée, ponctuée d’intermèdes moyenâgeux sous la forme de flashbacks relatifs à l’histoire de ce trésor que se disputent deux grandes familles, le tout s’étalant sur un bon rythme de lecture. Ici dans ce roman, point de violence, ni de versements de sang, même s’il faut redouter la présence d’un tueur aux méthodes douces, venant se mêler aux affaires d’un des chercheurs du trésor.
De bons personnages bien campés, un scénario qui tient en haleine… Certes ce n’est pas tendu, ni frissonnant comme un super thriller mais l’ensemble reste de bonne facture et se lit très bien. Un bon polar sur fond historique, j’aime ce type de littérature qui me change de mes polars et thrillers habituels…
Alors si vous voulez un bon moment de détente en lecture, sur fond de chasse au trésors, n’hésitez plus et partez dans la ville du Doubs, arpenter ses rues pavées chargées d’histoire !
L’AVIS DE LAETITIA
Une chasse au trésor.
Tout démarre en 1476 quand Charles le Téméraire confie au chevalier D’Andelot D’Ouche trois coffres chargés d’or à convoyer sur la route de Dijon. Plus de 600 ans plus tard, Marc Mercurio, avocat d’affaire, est toujours en quête de ce trésor disparu après que son père et le père de son père et le père du père de son père aient passés leur vie à sa recherche. Et dans tout bon polar qui se respecte, il nous faut un méchant très méchant et un tueur très tueur. Ferdinand Andelot (tiens, tiens, on a déjà vu ce nom-là crénom !…), vigneron de par sa profession est ce coquin qui veut s’emparer du trésor avant son avocat de beau fils (une histoire de famille donc). Pour se faciliter la tâche, il engage Sarcome, tueur à gage efficace qui a déjà fait ses preuves.
« – Une de mes connaissances utilise le Sarcome.
– C’est quoi ?
– Un Sarcome ? C’est une tumeur rare dont les causes ne sont pas identifiées…
– Mais non, abruti ! fulmina le vieux. Je m’en fous ! C’est quoi le rapport entre ça et mon problème ?
Sourire satisfait de Moréno.
– Sarcome est une sorte de tueur à gages qui a la particularité de faire disparaître les indésirables, sans éveiller les soupçons des autorités. Du travail d’orfèvre ! Un truc rare, d’où son surnom.»
Et voilà que Fabrice Pichon nous empaume rapidement sur cette piste à énigmes et ne nous relâchera qu’à la sortie, 276 pages plus tard. Du suspens et des surprises. On y résout des mystères mystérieusement pas si mystérieux (mais c’est sûrement que l’avocat est très fort en devinettes et puis… suis pas avocat). Du sang aussi mais pas celui que tu crois (là, j’tai mis dans une grave dose d’expectative).Tout ça dans un rythme qui ne permet pas la pause pipi, tu y es, tu le termines. Et puis ce tueur quand même… m’a bluffée le Pichon là.
Un bon divertissement, ça se lit vite, ça se lit bien !