Présentation Éditeur
Robert Langdon, un éminent spécialiste de symbologie de Harvard, est convoqué d’urgence au Louvre. On a découvert un message codé sur le cadavre du conservateur en chef, retrouvé assassiné au milieu de la Grande Galerie. Pour examiner la série de pictogrammes, il est épaulé par Sophie Neveu, une brillante cryptographe membre de la police. À leur grande surprise, les premiers indices les conduisent à l’œuvre de Léonard de Vinci. En déchiffrant le code, Langdon va mettre au jour l’un des plus grands mystères de notre temps… et devenir un homme traqué.
| Origine |  |
| Éditions | JC Lattès |
| Date | 30 mars 2004 |
| Éditions | |
| Date | 4 mai 2005 |
| Éditions | Le Livre de Poche |
| Date | 28 mai 2014 |
| Traduction | Daniel ROCHE |
| Pages | 624 |
| ISBN | 9782253001171 |
| Prix | 9,90 € |
L'avis de Sophie Peugnez
Le roman qui a secoué la planète
Un homme est retrouvé nu, allongé sur le sol des galeries du Louvre, son corps marqué par des symboles énigmatiques. Robert Langdon, éminent spécialiste en symbologie, est appelé en urgence pour décrypter ces mystérieux indices. Ce qui semble être une enquête de routine prend une tournure dramatique : Langdon, en compagnie de Sophie Neveu, cryptologue talentueuse et petite-fille de la victime, se retrouve plongé dans une course effrénée à travers Paris et au-delà. Ils découvrent peu à peu un secret millénaire qui ébranle les fondements mêmes du christianisme.
Dès sa parution en 2003, Da Vinci Code a fait sensation, déclenchant à la fois un engouement phénoménal et des polémiques enflammées. Dan Brown touche à des thèmes sensibles : la place de la femme dans l’Église, les zones d’ombre des institutions religieuses, et les mystères autour de la figure de Jésus-Christ. Le roman a suscité l’ire de certaines autorités religieuses et a été accusé de propager des théories douteuses, voire dangereuses, sur le christianisme et ses symboles sacrés.
Face à cet engouement mondial, je me suis plongée à mon tour dans cette lecture. Il faut reconnaître que Dan Brown maîtrise l’art du page-turner. Le style, accessible et direct, est taillé sur mesure pour capter un large public. Les chapitres courts, le rythme effréné et les révélations successives rendent l’intrigue addictive. L’idée de mêler art, histoire et thriller est originale et séduisante. De plus, les décors prestigieux – le Louvre, Londres, l’église Saint-Sulpice – apportent une touche de mystère et de fascination.
Pour autant, l’œuvre ne manque pas de faiblesses. Si l’on peut se laisser captiver par l’enquête, la construction de certains personnages reste superficielle, et les dialogues manquent parfois de naturel. Quant au dénouement, il m’a laissée perplexe : une accumulation de révélations invraisemblables qui frôlent le ridicule.
En somme, Da Vinci Code est un roman calibré pour divertir, mais je ne comprends pas vraiment comment il a pu devenir un phénomène mondial. Il existe tant d’autres romans, plus profonds, plus audacieux, qui auraient mérité une telle lumière. Mais peut-être que son succès tient précisément à sa simplicité et à son audace d’aborder des sujets tabous. Une lecture idéale pour les voyages en train ou les longues attentes… mais qui ne marquera pas durablement les amateurs de thrillers exigeants.
