INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Denoël en avril 2016 Parution aux éditions J’ai Lu en février 2017 Traduit par Sarah GURCEL Plongez dans l’essence même de l’Amérique profonde et violente, celle des âmes perdues. Brooke et Sugar se disent frères et sont chasseurs de primes. Partout où ils passent, ils sèment effroi et désolation. Contraints de quitter la ville après une tuerie particulièrement violente, ils se réfugient dans les bois. Un matin, à leur réveil, ils trouvent à leurs côtés un mystérieux garçon amnésique. Ils l’appellent Bird et en font leur mascotte. Lors d’une expédition punitive dans un village, les deux frères sont capturés par la police locale et mis en prison. Brooke parvient à s’enfuir, mais Sugar, sorte de bête humaine, sale et effrayante, reste derrière les barreaux. Là où naissent les ombres est un western acide et désespéré auquel seuls une veuve, un orphelin et un nourrisson apportent une touche d’humanité. (Source : J’ai Lu – Pages : 224 – ISBN : 9782207131602 – Prix : 7,60 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Voilà le genre de livre qui me laisse dubitatif… Mais ce n’est pas pour autant que cette chronique sera précoce.
Je m’explique, dès le départ du livre, les premières lignes, on ne sait pas où l’on va, on a du mal à comprendre exactement qui est qui, et qui fait quoi. D’ailleurs je dois avouer à ma courte honte, que là, alors que j’ai fini le livre, je n’ai toujours pas tout compris…
En ce cas, je ferme ma gueule et ne fais pas de chronique, vu que je déteste ceux qui se permettent de descendre un livre alors qu’ils n’ont parfois pas le talent de savoir rédiger un simple billet sur un roman. Ben non, parce que je n’ai pas détesté.
Suis-je un lecteur masochiste ?
Je n’en sais fichtre rien, certes je me suis perdu dans les personnages, dans leurs pérégrinations, revenant parfois en arrière, sans pour autant tout assimiler.
Mais ce que je peux dire c’est que moi qui adore le noir américain dans le genre de Lansdale (Froid d’enfer, Du sang dans la sciure, Juillet de sang) avec Winette je suis servi. S’essayant à un genre de western moderne, un Tueurs nés d’une autre époque…
Il a aussi une atmosphère, Winnettte sait planter le décor, et le teinter d’angoisse, un peu comme l’a fait David Coulon dans Le village des ténèbres. La profondeur des paysages est parfois oubliée dans le roman noir, laissant la part belle aux personnages et évènements. Là c’est presque le contraire, il suffit de lire la scène dans le village, quand il ne reste que Marie et Bird.
Vu que c’est le premier roman de Colin Winnette, on ne peut s’attendre qu’à un second opus plus fouillé, avec des personnages plus posés, plus faciles à suivre, mais surtout, je l’espère, la même veine sombre. Nous verrons bien, il est prévu pour cette année.
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