Un texte fort, choc, provocateur, ponctué d’humour décalé. Chuck Palahniuk malmène ses lecteurs comme ses personnages.
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Denoël en 2002. Parution aux éditions Folio dans la collection Folio Policier en avril 2005. Traduit de l’américain par : Freddy MICHALSKI Titre original : Choke. Victor Mancini, obsédé sexuel et fils modèle, est ruiné par l’hospitalisation de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Pour faire face à ses dépenses, il met au point un stratagème extravagant : faire mine de s’asphyxier avec la nourriture en dînant dans des restaurants chic et gagner la compassion d’une clientèle de luxe. Entre deux crises d’étouffement au caviar, Victor travaille comme figurant dans un parc à thème historique et participe à des séances de thérapie collective pour drogués du sexe incurables. Mais c’est au chevet de sa mère qu’il retrouve intacte la folie galopante qui a ravagé son enfance. Derrière le délire sénile de cette vieille dame indigne, parviendra-t-il à percer à jour l’hallucinant secret de ses origines ? Une Amérique schizophrène est la toile de fond de cette tragi-comédie brillante et féroce, où Palahniuk s’affirme au croisement de John Kennedy Toole et de Bret Easton Ellis. (Source : Folio – Pages : 383 – ISBN : 9782070305520 – Prix : 8,20 €) |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Délicieusement perturbant !
Chap 1.
Un petit garçon tremblant de froid dont la maman dessine la silhouette sur un mur avec une bombe de peinture grâce aux lueurs d’un bus scolaire qu’elle vient de voler.
Il a beau être jeune, il comprend qu’il n’a pas une mère comme les autres.
Chap 2.
Ce petit garçon a grandi, il est devenu un adulte qui se rend à une réunion. Ils sont tous malades, ils sont sexooliques… Est-il devenu médecin, patient… Comment grandi-t-on quand on a une jeunesse bouleversée ?
Un texte fort, choc, provocateur, ponctué d’un humour décalé.
Palahniuk (auteur également de Fight Club) malmène ses lecteurs comme il malmène ses personnages. Mais rappelez-vous les premières lignes de Choke :
« Si vous avez l’intention de lire ceci, n’en faites rien, ne vous donnez pas cette peine.
Au bout de quelques pages, vous n’aurez plus aucune envie de vous trouver là où vous serez. Alors oubliez. Allez-vous-en, tant que vous êtes encore intact, en un seul morceau »
J’ai ouvert ce livre, je me suis immergé dans cet univers étrange… et j’ai aimé… et vous ? Oserez-vous aller à la rencontre de Chuck Palahniuk ?