INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Les Ardents en mars 2016 Le livre comprend deux nouvelles : HUMILIATIONLorsqu’Alphonse, salarié dans une petite agence de communication, prend son poste ce lundi matin, il sait que c’est la dernière fois. Car aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Aujourd’hui, Alphonse veut régler ses comptes avec ses collègues. Pour leur mépris. Pour les moqueries sur son physique ingrat. Mais aussi pour ce qu’ils ignorent de son enfance tourmentée, aux séquelles douloureuses. Méticuleusement, il va les endormir, un par un. À leur réveil, l’humiliation collective pourra alors commencer. FASCINATIONChristine, séduisante quadragénaire, clôture un dîner d’affaires dans un grand hôtel de Londres. En quittant la table, elle accepte la coupe offerte par un bel inconnu. Quelques secondes plus tard, le monde vacille et elle perd connaissance. Lorsqu’elle revient à elle, ce qu’elle découvre du lieu féerique où elle est enfermée la laisse sans voix. Tout n’est que luxe et démesure. Des domestiques la traitent comme une véritable déesse. Quant à sa rencontre avec le maître des lieux, le mystérieux Fushimoto, elle est pour bientôt. (Source : Les Ardents – Pages : 216 – ISBN : 978-2917032701 – Prix : 19,00 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Dans sa définition du dictionnaire, le mot « terreur » désigne l’effroi, la peur d’une personne devant une chose ou devant une autre de ses semblables ou une situation particulière.
Si on part de cette définition, le recueil de nouvelles (deux au total) du romancier Anthony Signol aurait dû me satisfaire. Les deux récits évoqués via le sujet de la 4e de couverture, semblaient pourtant alléchants. Que nenni.
Une nouvelle fois, en tant que lecteur, je suis totalement déçu par la surenchère de la part de la maison d’édition qui a honteusement exagéré le postulat de cette nouvelle publication de l’auteur, qui a déjà deux autres romans à son actif. De terreur, il n’en ai aucunement question : ces deux nouvelles soi-disant « terrifiantes » feraient tout juste frissonner quelqu’un d’un peu frileux dans une pièce d’appartement sans chauffage (ou presque). Si le sujet de la première nouvelle, qui parle de la vengeance d’un simple employé de ménage dans une grande société, dénigré par ses collègues et qui va mener une vendetta sanglante et sadique envers eux, peut éventuellement donner le change, que dire de la seconde évoquant la séquestration d’une femme par un milliardaire japonais… Rien. Aucun frisson, aucune angoisse.
Bref, un recueil sans grand intérêt sauf pour le quidam qui pourrait découvrir ce genre d’histoires et qui aurait privilégié la lecture des romans de Barbara Cartland à ceux de Stephen King.
Je m’adresse à l’auteur (et aussi à la maison d’édition) : en toute honnêteté, révisez vos classiques sur la terreur en littérature et tentez une nouvelle approche pour la publication de ce roman.