PRÉSENTATION ÉDITEUR
A qui passeriez-vous votre dernier coup de fil ?
Il entre chez ses victimes sans effraction. A croire qu’elles lui ouvrent la porte avec un sourire, et lui offrent un café, avant de finir le crâne défoncé, le visage mutilé, un téléphone à la main. A qui font-elles suffisamment confiance pour oublier les verrous, les digicodes et les caméras de sécurité, sinon à un maître des faux-semblants ?
L’inspecteur Joe Lucchesi, du département de la police de New-York, est chargé de l’enquête. Difficile de l’admettre, mais il n’est pas mécontent d’avoir à faire des heures supplémentaires. Rien de tel que le boulot pour fui le désespoir de sa femme, Anna. Mais cette affaire ravive les blessures encore béantes de Lucchesi : une fois, déjà, il a permis à un monstre de s’introduire dans son intimité et de meurtrir ses proches.
Face au Visiteur, comme la presse surnomme le tueur qui terrifie les New-Yorkais, Joe Lucchesi ne doit pas baisser la garde. A moins de vouloir, de nouveau risquer l’existence des siens.
Origine | ![]() |
Éditions | Michel Lafon |
Date | 16 mai 2007 |
Éditions | J’ai Lu |
Date | 8 septembre 2008 |
Traduction | Edith Ochs |
Pages | 347 |
ISBN | 9782290008614 |
Prix | 6,80 € |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Peut-on se reconstruire après avoir rencontré le Mal ?
L’inspecteur Joe Lucchesi a quitté l’Irlande pour s’installer à New-York. Dans cette ville, il tente d’oublier le passé mais il semble détruit comme le reste de sa famille. Son travail lui permet de canaliser ses angoisses et sa tension. La découverte de victimes à qui on a fracassé la mâchoire va focaliser toute son attention. Mais comment le bourreau fait-il pour qu’elles lui ouvrent la porte et que signifie ces étranges coups de fil qu’elles ont passé avant de mourir ?
Le personnage de Joe Lucchesi ainsi que ses proches sont très attachants, j’ai été contente de les retrouver et de voir comment ils avaient évoluer suite à tous les drames qui les avaient frappé. Mais je n’ai pas retrouvé l’intensité qui régnait dans Darkhouse, la psychologie du prédateur y était habilement retranscrite ; dans cet opus, « l’analyse » du Mal est plus faible. L’accent est mis sur les sentiments, pas assez sur l’action et sur une psychologie plus approfondie.
Le lecteur peut lire The Last Call sans avoir lu Darkhouse grâce à un rappel des faits au début du roman. Mais je pense qu’il est préférable de lire les deux volumes afin de mieux comprendre les réactions des personnages.