
Présentation Éditeur
Dans une grande ville de l’Ouest, le temps est suspendu et l’on s’attend au pire. Enfin, si seulement on savait à quoi s’attendre… Mais il aurait fallu que l’indic parle plus tôt. Ou que le flic auquel il s’est confié avant d’être descendu ne soit pas lui aussi tué par erreur. Il aurait fallu que les types qui préparent le coup ne se retrouvent pas éparpillés aux quatre coins de la ville, planqués dans des caves et des entrepôts. Il aurait fallu que cette affaire là ressemble à ce que l’on connaît. Seulement qui pouvait prévoir que tout repose entre les mains d’une gamine encore au lycée, de cette petite gauloise mystérieuse et prête à tout pour que sa vie ait un sens. Après Le Bloc et L’Ange gardien, Jérôme Leroy, subtil observateur des dérives politiques et identitaires de notre société, nous offre un nouveau roman incisif et troublant.
Origine | ![]() |
Éditions | La Manufacture de Livres |
Date | 8 mars 2018 |
Éditions | Folio |
Date | 21 mars 2019 |
Pages | 141 |
ISBN | 9782358872522 |
Prix | 7,50 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Jérôme Leroy est un auteur de noir qui a ses sujets de prédilections…
Il suffit de lire Le Bloc, L’ange gardien et Terminus Nord pour ne citer qu’eux, et l’on voit que la société en crise, l’extrémisme politique et le néofascisme…
Dans la petite gauloise, il ne déroge pas à sa ligne éditoriale, on retrouve ces thèmes qui sait travailler avec maestria. Même si la tournure de style utilisée pour la répétition des noms des personnages peut perturber un peu la lecture, Jérôme sait nous emmener dans la grande ville portuaire de l’ouest où le terrorisme frappe.
Pendant que l’on cherche à savoir lequel de ses personnages est le plus pathétique, le plus paumé, on se fait piéger, on ne voit pas la petite gauloise pointer le bout de son nez.
Doucement, sur ces 140 pages, Leroy, tel une araignée, tisse sa toile, juste pour vous engluer sans que vous ne voyiez rien venir…
La petite gauloise est une fable acide sur les préjugés, sur les brèves de comptoirs, sur les idées reçues, avec des relents de guérilla urbaine. Cela se lit vite et vous gifle instantanément…
Coup de coeur également pour ce texte.