Présentation Éditeur
Kentucky, 1957. Après la mort de sa mère, Beth Harmon, neuf ans, est placée dans un orphelinat où l’on donne aux enfants de mystérieuses « vitamines » censées les apaiser. Elle y fait la connaissance d’un vieux gardien passionné d’échecs qui lui en apprend les règles. Beth commence alors à gagner, trop vite, trop facilement. Dans son lit, la nuit, la jeune fille rejoue les parties en regardant le plafond où les pièces se bousculent à un rythme effréné. Plus rien n’arrêtera l’enfant prodige pour conquérir le monde des échecs et devenir une championne. Mais, si Beth prédit sans faute les mouvements sur l’échiquier, son obsession et son addiction la feront trébucher plus d’une fois dans la vie réelle.
Origine | |
Éditions | Gallmeister |
Date | 11 mars 2021 |
Traduction | Jacques Mailhos |
Pages | 436 |
ISBN | 9782351787762 |
Prix | 11,40 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
Souvent, tu lis un livre, puis tu vois l’adaptation audiovisuelle, l’inverse arrive, mais c’est plus rare. Sachant que Gallmeister se fend de belles traductions, de textes vraiment intéressant, j’ai décidé de lire le roman après avoir vu la série.
Pas besoin de te faire le résumer, ça a cartonné sur Netflix, tu as du en entendre parler de cette gamine orpheline qui va devenir une championne d’échecs.
Non, ce qui est plus intéressant, c’est de savoir s’il y a différence entre la série et le bouquin, et surtout, si ce dernier est aussi addictif que la version vidéo. Parce comme il est simple de mettre du suspens sur des parties d’échecs avec une caméra, narrer le suspens d’une partie, c’est plus compliqué. Surtout, si, comme dans mon cas, le lecteur n’a pas joué aux échecs depuis plus de vingt ans !
Ben ouais, tu es pris dedans, tu suis pour savoir si Beth va gagner, quelle ouverture elle va prendre, si elle va jouer la sicilienne ou la Caro-Kann, rapidement, tu comprends toutes les feintes et les stratèges, bon, ce n’est pas pour autant que tu vas savoir jouer hein.
Maintenant, qu’est-ce qui diffère ?
Le côté sombre est plus présent dans le livre, le spleen de Beth, sa solitude… Son rapport avec ses addictions.
Puis aussi, et surtout, un côté féministe, il est plus appuyé dans le roman, cette femme, seule joueuse contre les hommes, cette façon qu’ils ont, au début, de ne pas la prendre au sérieux.
Aussi puissant qu’une chasse à l’homme, la course aux grands maîtres !
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