Présentation Éditeur
Rachida Achouri est flic.
Pas toujours facile lorsque l’on est d’origine algérienne et très typée, encore moins lorsque l’on est célibataire et que l’on consomme les hommes selon ses envies. Surtout si lesdites envies sont à la limite de la nymphomanie.
Un soir, un appel tombe sur toutes les radios de la BAC : Yvon Dessuther, le président du FAF, le grand parti d’extrême droite est victime d’un « saucissonnage » à son domicile. Rachida décide d’intervenir seule au grand dam de ses supérieurs. Elle neutralise les ravisseurs, mais cède à la provocation de Dessuther et le tue sans le vouloir.
Elle se réveille plus tard dans un lieu qui lui est inconnu, un centre d’entraînement de la DGSI. Déclarée décédée, elle n’existe plus, est rayée de partout. Rachida va suivre une formation pour devenir une exécutrice de l’ombre de la république, elle va devenir Stella Finck, sa couverture pour officier : star du porno…
L'avis de Christophe Dubourg
Rachida Achouri est flic. Pas toujours facile lorsque l’on est d’origine algérienne et très typée. Encore moins lorsque l’on est célibataire et que l’on consomme les hommes selon ses envies. Surtout si lesdites envies sont à la limite de la nymphomanie. Un soir, un appel tombe sur toutes les radios de la BAC : Yvon Dessuther, le président du FAF, le grand parti d’extrême droite est victime d’un « saucissonnage » à son domicile. Rachida décide d’intervenir seule au grand dam de ses supérieurs. Elle neutralise les ravisseurs, mais cède à la provocation de Dessuther et le tue sans le vouloir. Elle se réveille plus tard dans un lieu qui lui est inconnu, un centre d’entraînement de la DGSI.
Déclarée décédée, elle n’existe plus, est rayée de partout. Rachida va suivre une formation pour devenir une exécutrice de l’ombre de la république, elle va devenir Stella Finck, sa couverture pour officier : star du porno…
Stella Finck, c’est un peu Requiem qui aurait viré pute. Stella Finck, c’est la sœur contrariée de Nikita, l’héroïne de Besson, celle de « L’implacable » également, une série de romans des années 1970, de Warren Murphy et Richard Sapir, dont on a tiré le film « Remo, sans arme mais dangereux », en 1986. Stella Finck, c’est un peu tout ça, la fille illégitime d’Estéban Lehydeux avec du hard dedans. Une rasade d’actions, des scènes crues, une héroïne « qui n’a pas froid aux yeux », ni aux fesses en donnant de sa personne, « Porn is born », premier opus d’une série que j’aimerais voir perdurer, ne plaira peut-être pas à tous les publics mais ravira les amateurs de Requiem dont il partage la plume fleurie et les bons mots.
Mais « Porn is born », de Stanislas Petrosky, c’est aussi en filigrane – au travers d’une intrigue légère mais soignée, propre au genre – une dénonciation du racisme ambiant ainsi qu’une forme de réquisitoire des violences envers les femmes. Comme quoi, on peut œuvrer dans l’humour, l’action et le porno, et balancer malgré tout quelques vérités bien senties. Si vous appréciez les aventures de Requiem, foncez lire « Porn is born » !