L’homme qui en a trop vu, une superbe bande dessinée qui raconte un épisode mouvementé de la vie d’Ali Arkady, reporter
Présentation Éditeur
En octobre 2016, le magazine allemand Der Spiegel commande à Ali Arkady un reportage sur le début de l’offensive, à Mossoul, contre Daesh. Ali, photojournaliste, prend contact avec des soldats rencontrés quelques mois plus tôt, à Falloujah. Il les rejoint sur la base militaire de Qayyarah, à 90 kilomètres au sud de Mossoul, en Irak. Kurde, Ali est protégé par les hommes qu’il accompagne, et dont il gagne la confiance. Son reportage pour Der Spiegel terminé, il reste avec les soldats, prétendant préparer un film à la gloire de l’ERD (Emergency Response Division), une division d’intervention d’urgence du ministère de l’intérieur irakien. Durant deux mois, il partage le quotidien des soldats, écoute leurs conversations. Et il découvre le pire : exactions contre des civils, viols, tortures…
Ali est à bout de nerfs, et au bout de l’enfer. Ses photos et ses films seront publiés et montrés dans le monde entier. Pour ce reportage saisissant, Ali Arkady a reçu, en 2017, le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Origine | ![]() |
Éditions | Futuropolis |
Date | 3 avril 2024 |
Pages | 144 |
ISBN | 9782754829427 |
Prix | 23,00 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Une superbe bande dessinée qui raconte un épisode mouvementé de la vie d’Ali Arkady, un reporter qui va partir pour un reportage sur l’armée irakienne pour Der Spiegel.
Une fois son enquête terminée, comme Ali a gagné la confiance des soldats, il décide de rester, soi-disant pour préparer un film à la gloire de l’Emergency Response Division. Une immersion complète où Ali découvre l’horreur, jamais il ne ferme les yeux, il filme, photographie, voulant garder une trace de ses crimes de guerre, mettant chaque jour sa vie de plus en plus en danger.
C’est sombre, glauque, mais c’est la réalité d’une guerre que l’on a sous les yeux, ce qu’Ali a vu et vécu, un témoignage qui vous marque et vous glace les os. Il est certain qu’il n’y a pas de guerre propre comme le dit le dicton, mais il y en a des bien dégueulasses…