Présentation Éditeur
» Ami lecteur, il faut un début à tout. Tu me diras : quand on a lu la Bible, on sait comment ça se passe… Une petite pomme à l’apéro, de chouettes pépées en tenue d’Ève, et toute l’affaire qui capote façon grandiose.
D’accord, coco.
Mais il y a genèse et genèse. Numéro 1 et numéro 1. Dans ce que t’as entre les pognes, il y a des hôtesses de l’air et des gros calibres, des pigeons voyageurs et de l’espionnage international. Ça vous a quand même une autre tronche, non ? C’est même plus un début, c’est du patrimoine ! «
Voici le premier titre des aventures du célèbre commissaire, paru pour la toute première fois en 1949.
Signé : l’éditeur, et fier de l’être !
Origine | |
Éditions | Jacquier |
Date | Juillet 1949 |
Éditions | Fleuve Noir |
Date | janvier 1981 |
Date | 21 mars 2019 |
Éditions | Pocket |
Date | 30 janvier 2020 |
Pages | 320 |
ISBN | 9782266308267 |
Prix | 6,70 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Ça… c’est le premier Sana !
Sortit en deux volumes à la collection La Loupe en 1949 (Réglez-lui son compte, les révélations de San-Antonio par Kill Him et Une tonne de cadavres, les révélations de San-Antonio par Kill Him).
Les premières aventures du célèbre matuche de la Rousse, seul à l’époque et membre des services secrets à l’époque. Là, il est seul, sans Bérurier, Pinaud, etc. ils ne sont pas encore nés dans l’esprit prolifique de Frédéric Dard. Ce qui te permet de voir à quel point ce n’est pas un marrant le Tonio, mais plus un gars à l’esprit torturer, pas mal pessimiste, un poil trompe-la-mort, et peu importe si elle le chope…
Contrairement à ce que beaucoup pensent, San-Antonio n’est pas un clown, tout du moins pas un Auguste, loin de là même. Il a une vision sombre de notre monde. C’est l’arrivée des personnages annexes dans ses aventures qui vont petit à petit donner cette dose d’humour qui va contrebalancer le caractère de l’homme qui remplace la margarine.
Ne va pas croire non plus que ce polar va te foutre le cafard, le Dabe maniait déjà à merveille l’euphémisme, la digression et ce langage si imagé.
Comme tous les autres de la série, San-Antonio est le narrateur de son aventure, et ce, avec un grand recul et un immense second degré sur sa personne, ce qui fait l’un des plus grands charmes de cette série.
L’histoire ? Non, je ne vais pas t’en parler, ou alors un minimum : ça cause d’espionnage, de cadavres, de pigeons voyageurs, de Marseille, de l’Italie, d’un tueur à gages, de diplomates…
« Pour d’autres détails, il faudra vous reporter aux prochains volumes ; ça suffit pour aujourd’hui. Et tâchez de ne pas être déçus. Les lecteurs le sont toujours ; que ce soit drôle ou triste, que ça finisse bien ou mal, c’est une fichue manie qu’ils ont de ne jamais être satisfaits.
Enfin, quoi, comprenez que pour le prix du bouquin, mon éditeur ne peut pas vous donner une vache. Et s’il le faisait, vous auriez encore le culot de lui demander si elle est pleine. »
Ce n’est pas celui que je te conseillerais pour découvrir la collection, mais t’as intérêt à le lire, je te surveille !
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