S.J. PARRIS : Giordano Bruno – Tome 2 – Le temps de la prophétie

Royaume-uni

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S.J. PARRIS - Giordano Bruno - Tome 2 - Le temps de la prophetie
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Parution aux éditions 10/18(Grand Format) en mars 2012

Parution aux éditions 10/18 (poche) en janvier 2013

Traduit par Maxime BERRÉE

En l’an de grâce 1583, l’Angleterre tremble dans l’attente de la Grande Conjuration prédisant la mort de la reine Elisabeth. Et alors que les partisans de Marie Stuart s’allient en secret, le corps d’une demoiselle d’honneur de la reine est découvert dans l’enceinte du palais, un symbole astrologique gravé sur le coeur. Mais pour Giordano Bruno, philosophe-espion au service de Sa Majesté, derrière chaque mystère se cache la main de l’Homme…

(Source : 10/18 – Pages : 504 – ISBN : 9782264060228 – Prix : 9,10 €)

L’AVIS DE CATHIE L.

Publié en 2011 en Angleterre, Le temps de la Prophétie a été publié en France en 2013 par les éditions 10/18. Il constitue le second tome de la série d’enquêtes menées par le moine philosophe Giordano Bruno qui est d’ailleurs le narrateur de tous ces récits.

Un roman ambitieux : chacun des épisodes de la série propose un élément de réponse de la grande révélation que Giordano Bruno poursuit depuis de nombreuses années sous la forme d’un livre codé: les secrets de l’Univers révélé par Hermès Trismégiste, figure mythique de l’Antiquité gréco-égyptienne, dans ses Hermetica. => Cette quête constitue le fil rouge des quatre romans de la série,  à laquelle se greffent une intrigue policière doublée d’intrigue historique.

Afin d’aider le lecteur à se repérer dans cette architecture complexe, chaque chapitre est identifié par le lieu où se déroulent les événements qu’il va raconter. Grâce à son style fluide et clair, la solide érudition mise au service du roman ne l’alourdit jamais. Elle en constitue le canevas sur lequel les différents écheveaux de l’histoire racontée vont se dérouler harmonieusement, sans jamais s’emmêler.

Les thèmes :

A travers un fabuleux voyage dans le temps, Stéphanie Merritt aborde dans Le temps de la Prophétie des thèmes d’une actualité très présente : l’intolérance illustrée par la lutte entre les catholiques et les protestants qui suggère le parallèle moderne entre les récents conflits qui ont ensanglanté les Balkans, la guerre déclarée à l’Occident par les islamistes, ainsi que les tensions qui déchirent certaines communautés en Afrique ; mais aussi la liberté de conscience à travers le périlleux parcours de à travers toute l’Europe pour échapper à l’Inquisition pour qui « la liberté de penser n’existe pas, nul n’a le droit de demander : Et si ?, puis de laisser aller son imagination, d’échafauder des hypothèses. Dans un tel climat, comment la connaissance peut-elle progresser ? » (Page 239) => Cette liberté de penser que revendique Bruno est loin d’être acquise pour tous les humains de notre planète.

Les personnages :

Giordano Bruno :

Les détails de sa biographie, dont je rappelle ici les grandes lignes, sont du domaine public :
 Né en 1548 à Nola, petite ville de Campanie proche de Naples, il y reçut une éducation teintée d’humanisme et d’auteurs classiques. Il rejoindra ensuite l’université de Naples où il découvre la mnémotechnique qui constitue rapidement une de ses disciplines favorites;
En 1565, il entre chez les Frères Prêcheurs de San Domenico Maggiore, couvent dominicain réputé dans toute la péninsule pour pour la qualité des titres délivrés. Il est ordonné prêtre en 1573 et, grâce à son exceptionnelle mémoire et son goût insatiable pour la lecture, nommé lecteur en théologie en 1575.
 Néanmoins, Giordano, qui a lu tous les écrits d’Erasme, chantre de la liberté de pensée, supporte de plus en plus difficilement le poids de l’intransigeance et de l’obscurantisme du catholicisme. La rupture qui couve depuis ses années de noviciat éclate en 1576. Moine défroqué et excommunié, il erre à travers l’Europe jusqu’en 1592, date à laquelle il est dénoncé à l’inquisition vénitienne.
Voilà pour la biographie standard.
 Mais ce qui fascine le plus chez Bruno, critique de la Renaissance, est sa double personnalité : il était indéniablement en avance sur son temps et pourtant totalement immergé dans son époque, prenant une part active aux grands débats religieux et philosophiques, notamment concernant la question cruciale pour l’Eglise de l’héliocentrisme. Pour toutes ces raisons,  il incarne toutes les valeurs de la philosophie de son époque ainsi que celles de la pensée moderne : son esprit libre, sa pensée toujours en mouvement, toujours en recherche de réponses sur le monde et sur l’homme, questions toujours d’actualité…

Les autres personnages :

Personnages historiques :

  •  John Dee : mathématicien, astronome, géographe qui, en 1558, à l’accès au trône de la princesse Elisabeth Tudor, devint son conseiller personnel en science et astrologie. Il exerça une grande influence sur la reine qui lui accorda toute sa confiance.
  • Francis Walsingham : secrétaire d’Etat de la reine Elisabeth 1 ère, chef de ses espions, toujours habillé de noir. « Il a plus de 50 ans désormais et j’ai entendu dire qu’il était malade depuis un mois – l’un de ses accès prolongés qui le clouent au lit pour des jours entiers (…) Cet homme, secrétaire d’État de la reine Elisabeth Tudor, quoiqu’il ne paraisse pas forcément imposant au premier abord, tient la sécurité du royaume d’Angleterre entre ses mains. » (Page 25).
  • Philip Sidney : ami de Giordano Bruno, neveu de lord Dudley.
  • Robert Dudley : comte de Leicester, oncle de Philip Sidney, 55 ans; toujours solide, cheveux gris acier aux tempes, un beau visage aux traits délicats, couvert d’une barbe taillée ras. L’un des hommes les plus importants du royaume, ayant lui aussi une grand influence sur la reine.
  • Frances Walsingham : fille de Sir Francis, épouse de Philip Sidney.
  • Lord Henry Howard : ami anglais de l’ambassadeur de France. Dans le roman, l’auteur dit de lui que c’est un homme dangereux depuis l’exécution de son frère aîné le duc de Norfolk. A 43 ans, il est désormais le chef de la famille catholique la plus puissante d’Angleterre. Il a enseigné la rhétorique à l’université de Cambridge. La reine l’a nommé au Conseil privé afin de le garder à l’œil.
  • William Cecil, lord Burghley : grand trésorier de la reine.
  • Michel de Castelnau : seigneur de Mauvissière, ambassadeur de France auprès de la reine Elisabeth. Forme éblouissante pour un homme de 60 ans: quelques fils argentés dans ses cheveux noirs, visage austère au long nez bulbeux, yeux pénétrants auxquels rien n’échappe : c’est un homme cultivé, non dénué de vanité, qui aime que sa table soit fréquentée par des hommes d’esprit aux idées neuves. Catholique dévot mais pas fanatique.
  • Marie : épouse de Castelnau ; petite, mince, semblable à une poupée; le genre de femmes que les hommes meurent d’envie de protéger, quoiqu’elle ait conscience de son allure. Cheveux châtains.
  • Bernardino de Mendoza : ambassadeur d’Espagne auprès de la reine d’Angleterre.
  • Thomas Phelippes : travaille pour Walsingham, c’est lui qui décachette et recachette les lettres que Marie d’Ecosse échange avec Lord Howard et en décrypte les chiffres; trapu, mâchoire lourde, un nez aplati, joues grêlées, longs doigts blancs d’une délicatesse surprenante.

Personnages fictifs :

  • William Fowler : contact écossais de Bruno. Homme bien mis, rasé de près, cheveux bruns retombant presque sur les yeux ; âgé d’un peu plus de vingt ans, parle d’une vois posée. Originaire d’Édimbourg, il cultive ses amitiés auprès des plus éminents lords catholiques afin d’informer Walsingham de leurs intentions.
  • Douglas : nobliau écossais imaginé par l’auteur mais une famille écossaise Douglas a bien existé : « environ 40 ans, cheveux roux grisonnants, visage bouffi. Détient un siège de sénateur au Collège de Justice d’Ecosse, a de l’entregent parmi la noblesse écossaise, tant catholique que protestante ; personnellement recommandé par la reine Marie d’Ecosse. » (Page 60).
  • Courcelles : français, secrétaire personnel de Castelnau; sourcils quasi invisibles, cheveux impeccablement coiffés.
  • Léon Dumas : clerc de Castelnau ; 27 ans, grand, maigre, crâne légèrement dégarni, des yeux exorbités qui lui donnent l’air inquiet.
  • Throckmorton : messager de Castelnau.

L’intrigue :

1583. Londres. Le roman s’ouvre par une séance de voyance chez John Dee : le voyant Ned Kelley affirme avoir eu une vision annonçant la venue du Trigone Ardent, signe avant-coureur du renversement définitif de la vieille religion au nom de la nouvelle.

Aussi, quand Cecily Ashe, une des demoiselles d’honneur de la reine Elisabeth considérée par les catholiques comme une hérétique qui ne mérite que le bûcher, est retrouvée morte, les vêtements déchirés et étendue les bras en croix comme le Christ dans l’enceinte du palais, la rumeur s’enflamme, d’autant que le corps de la jeune fille porte des marques étranges. Partout dans la cité, et surtout dans l’entourage de la reine, on chuchote que ce meurtre annonce la fin du règne des Tudor et, encore plus grave, la fin du monde.

Afin de démasquer le meurtrier et de protéger la reine et son royaume, Francis Walsingham demande à Bruno de mener une enquête discrète mais rapide et efficace.Protégé par le roi catholique Henri III de France, Bruno travaille néanmoins pour le chef du service d’espionnage de la reine protestante depuis son arrivée en Angleterre. En vertu de la protection du roi de France, Bruno est logé à l’ambassade de France où il doit surveiller la noblesse anglaise, qui vient y dîner, qui y assiste à la messe (autorisée pour les seuls membres de l’ambassade), qui entretient des liens avec l’ambassadeur et de quelle nature, et qui correspond avec les catholiques anglais en exil sur le sol français. Quant à Castelnau, l’ambassadeur de France, il croit que l’amitié de Bruno avec Philip Sidney constitue un avantage pour lui, une sorte de garantie d' »immunité ». De temps à autre, Bruno lui confie de fausses informations mais sa position est on ne peut plus délicate car les plus puissants et les plus agités des lords catholiques d’Angleterre se réunissent régulièrement à la table de Castelnau.

« Le souper n’est pas des plus agréables. Mendoza bombarde Marie et Courcelles de questions sur les forces en présence à la cour de France et les interroge longuement sur les soutiens que compte le duc de Guise dans la noblesse française, ainsi que sur la faveur du roi auprès de ses sujets. » (Page 340).

Position délicate de Bruno montrant combien la situation politico-religieuse était tendue:

« Pour être honnête, j’ai peur. Quelle que soit l’issue de ces complots avec Marie Stuart, mon propre sort est en jeu ; je le comprends avec une grande clarté. Si cette invasion, qui pour le moment ressemble à une tentative de revanche de la part d’une reine captive et de ses pantins, devait se concrétiser, je n’aurais pas la moindre chance dans une Angleterre à nouveau catholique. Mais si, comme je l’espère sincèrement, ces complots sont déjoués, il me semble impossible que Castelnau reste ambassadeur. Il perdra toute crédibilité quand son implication sera connue. Et s’il est chassé, il faudra que je m’assure d’être utile à Walsingham et à la cour d’Angleterre pour autre chose que pour l’accès que je leur donne à l’ambassade et à ses intrigues. » (Page 139).

=> Ainsi, il apparaît clairement que l’auteur a parfaitement négocié le difficile mariage entre la réalité et la fiction.

Le contexte historique :

La remarquable reconstitution historique de ce roman s’appuie, de toute évidence, sur de solides recherches, attestant du sérieux et de l’érudition de Stéphanie Merritt, sans alourdir le récit ni gâter le plaisir du lecteur. Car il s’agit de donner un accès aisé à cette période trouble de l’histoire de l’Angleterre et de l’Europe chrétienne, en plein cœur de la lutte entre catholiques et protestants, tout en situant les événements et les personnages dans leur contexte initial afin de permettre au lecteur d’en comprendre les tenants et les aboutissants par de nombreuses et néanmoins discrètes allusions historiques tout en privilégiant une lecture divertissante. Par exemple, l’on apprend qu’à la cour de la reine Elisabeth, l’étiquette ne tolérait aucune immoralité et que les demoiselles d’honneur sont très instruites, capables de lire le latin couramment. On apprend également une foule de détails concernant la vie quotidienne ; par exemple que les courtisans « embarrassés comme ils sont de braies et de manches bouffantes, ouvertes elles-mêmes de façon à révéler les riches doublures aux couleurs contrastées, je crois qu’ils vont étouffer dans leurs fraises fantasques et leurs dentelles amidonnées. »

Le contexte religieux :

L’action se passe en 1583; Marie Stuart, reine d’Ecosse, est gardée prisonnière par sa cousine Elisabeth depuis octobre 1568 (voir plus bas Clefs pour Comprendre). A cette date, certains proches collaborateurs d’Elisabeth, dont lord Walsingham, croit encore qu’une sorte de réconciliation est possible, ce que l’auteur explique parfaitement bien:

« Tout l’été, j’ai œuvré pour amener les deux reines à engager des pourparlers face à face, peut-être à négocier un traité. La reine Elisabeth n’aimerait rien tant que rendre sa liberté à sa cousine Marie, pour peu qu’elle renonce à prétendre au trône d’Angleterre. De son côté, je suis enclin à croire que Marie se lasse de la captivité et qu’elle est prête à jurer n’importe quoi. » (Page 27)…

« Tant qu’elle est en vie, Marie Stuart est une bannière à laquelle se rallient tous les catholiques d’Angleterre et tous ceux en Europe qui souhaitent revoir un monarque papiste sur notre trône. Cependant, Sa Majesté ne souhaite pas agir de façon préventive à l’encontre de sa cousine, bien que le Conseil privé ne cesse de souligner le danger qu’elle représente. C’est pour cette raison que votre présence à l’ambassade de France est plus cruciale que jamais à mes yeux, Bruno. Il faut que je sois au courant de toutes les communications entre Marie et la France qui passent entre les mains de Castelnau. Si elle conspire encore contre la souveraineté de la reine, il faut que j’aie des preuves qui l’incriminent avec certitude, cette fois. » (Page 28).

Clefs pour comprendre : Marie Stuart était la seule enfant survivante du roi Jacques V d’Ecosse, et de Marie de Guise, princesse française, sœur du fameux duc François de Guise, chef du parti catholique évoqué dans le roman. Elle naît le 8 décembre 1542. Son mourant du choléra 6 jours plus tard, elle hérite de son royaume qui est confié à un groupe de régents dont sa mère fait partie. Elevée en France, elle épouse son cousin, le futur François II, en 1558. Après sa mort prématurée en 1560, Marie retourne vivre en Ecosse. Mais la situation du royaume a changé: reine catholique dans un état devenu protestant, elle est considérée avec grande méfiance malgré sa politique modérée. En 1564, elle épouse son cousin Lord Darnley avec lequel elle aura un fils, le futur Jacques VI d’Ecosse et Ier d’Angleterre.

Le meurtre de son mari en 1567 fragilise sa position un peu plus. Mais c’est son remariage avec James Hepburn, principal suspect malgré son acquittement, qui précipite la chute de la reine. Elle est contrainte d’abdiquer au profit de son fils alors âgé de 1 an et est emprisonnée. Elle tente de remonter sur son trône en demandant l’aide de sa cousine, reine protestante du royaume d’Angleterre, qui la perçoit plus comme une menace que comme une possible alliée, d’autant que Marie est considérée par les catholiques comme reine légitime du trône anglais. Dans ces conditions, comment Elisabeth aurait pu accepter de l’aider ? Plutôt que d’instruire un procès qui pourrait se retourner contre elle, elle préfère garder Marie Captive, la déplaçant dans différentes prisons afin d’empêcher ses partisans de la libérer. Devenue plus une charge qu’un atout politique, Marie, convaincue d’avoir fomenté nombre de complots visant à assassiner sa cousine, sera exécutée pour haute trahison en février 1587.

Les lieux, les ambiances :

Tout comme les personnages, les événements historiques et le contexte politico-religieux, Stéphanie Merritt a apporté un soin tout particulier à brosser des décors les plus réalistes possible. Ainsi, le Londres du 16 ème siècle n’ayant rien de comparable avec la capitale moderne :

« En passant sous l’arche de Lud Gate, au milieu d’un troupeau de moutons à la mine triste, je me retiens de lever les yeux sur la charogne humaine qui pourrit au bout d’une pique au sommet de la porte et qui rappelle à tous le prix de la trahison. Au lieu de me diriger vers Andrew’s Hill, je me fraye un chemin dans Cheapside, la grande voie pavée qui sépare l’est et l’ouest de la ville.(…) Au beau milieu de la chaussée, où je dois éviter les cavaliers et les chariots des colporteurs, j’espère avoir assez de temps et d’espace pour me défendre si l’on m’agresse. En déboulant à l’est de Cheapside, où de trouvent le marché au bétail et le Grand Canal, je tourne au nord le long de Three Needle Street, passe devant le Royal Exchange… » (Page 425)

A l’opposé de ces rues sombres, populeuses et peu sûres, le palais de la reine offre un tout autre spectacle :

« Je regarde le palais qui se déploie devant moi sous la lune, avec la grande salle à l’ouest et la Chapelle à l’est, reliées aux appartements privés par un petit pont couvert qui enjambe la douve nous séparant de la cour d’honneur. Le palais est bien protégé. D’un côté, il est bordé par la réserve de chasse, de l’autre par le fleuve » (Page 50)

Et pour achever ce tour d’horizon, voici la description de la salle de bal :

« La salle se déploie tout autour de nous. Les parties supérieures des murs, éclairées par les hautes fenêtres en ogive et leurs vitraux, attirent l’œil vers le haut, vers la charpente à blochets saillant du toit, avec ses poutres de bois sombre décorées d’entrelacs. A chacun des murs pend une bannière ornée d’insignes royaux brodés d’or , de pourpre et d’azur. Sur les parties basses de ces murs massifs, là où la foule compacte me permet malgré tout de les voir, sont tendues des tapisseries flamandes exquises, bordées de damas, dépeignant des scènes de l’Ancien Testament. » (Page 186).

Mon avis :

Le temps de la Prophétie est bien meilleur que le premier opus, plus abouti dans les détails et dans la construction de l’intrigue, dans l’agencement des décors et la maîtrise des personnages. La seule chose que l’on pourrait reprocher à l’auteur est que Giordano Bruno semble particulièrement doué pour se sortir des situations les plus périlleuses: une inspiration salvatrice ou une aide extérieure tombant toujours à pic… Cela dit, ce thriller constitue une très agréable manière de connaître une période sombre et mal connue de l’histoire de l’Angleterre. Les passionnés d’histoire y trouveront leur compte, tout comme les personnes à la recherche d’un bon thriller…


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Cathie L.
Cathie L.https://goo.gl/kulVbu
Ecrivain de romans historiques, chroniqueuse et blogueuse, passionnée de culture nordique et de littérature policière, thrillers, horreur, etc...

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