Les jardins d’Eden, un roman sombre, très sombre. Perturbant au départ, tu es happé dans ta lecture, dans un jolie petit roman noir rural.
Présentation Éditeur
Jip Sand est revenu de tout et surtout d’un sale cancer. Il est aussi revenu à Paradis, dans la ville et la maison de son enfance, pour se requinquer et retrouver sa fille, Annie dite Na, qui semble avoir disparu depuis plusieurs mois.
Paradis, sa clinique privée, ses eaux thermales et ses Jardins d’Eden. Mais aussi Charapak, l’envers du décor, la casse des Manouches, et le corps à moitié dévoré de Manuella, l’amie de Na, retrouvé dans les bois quelques années plus tôt.
Ce que Jip n’a pas cherché à élucider à l’époque, il veut le comprendre aujourd’hui. Pour Na. Pour savoir ce qui lui est arrivé. Mais il y a des vérités plus mortelles que des maladies…
L'avis de Stanislas Petrosky
Pierre Pelot vient enfin de trouver la porte de la grande Série noire, et il y fait une entrée remarquée.
Jip est un survivant, il a dompté un crabe.
Jip ne devrait plus boire, mais ce n’est pas chose facile, et de ce côté-là, sa volonté n’est pas inébranlable, loin de là même.
Jip n’a pas fait son boulot de journaliste il y quelques années, il aurait dû enquêter, investiguer pour découvrir ce qui était arrivé à Manuella, alors partant du principe qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, Jip part remuer la merde du côté des Jardin d’Eden.
Ce qu’il avait oublié, c’est que remuer ce genre de fange, ça éclabousse, ça pue…
Un roman sombre, très sombre, peu de lumière et d’espoir dans ce livre, surtout pour Jip…
Pierre Pelot joue sur la temporalité du récit, nous embrumant dans les vapeurs éthyliques de Jip, on est ivre, on ne sait plus où on est, où l’on va. Une fois ça capté, ce qui j’avoue es un peu perturbant au départ, tu es happé dans ta lecture, dans un jolie petit roman noir rural.