Pierre FOLACCI : Condé – Un flic à la PJ

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PRÉSENTATION ÉDITEUR

Ancien patron de la Brigade de répression du banditisme, Pierre Folacci est LE policier qui connaît par cœur Marseille et son évolution récente. Loin des clichés habituels, il se raconte et raconte son métier. La formation de policier qui ne prépare pas aux premières autopsies, les cris des familles de victimes qui ne s’oublient pas, la peur qui demeure avec l’expérience.

Il parle aussi de la violence des jeunes, d’une lutte de territoire pour occuper la place laissée libre par le milieu du grand banditisme qui a vu éclore les réseaux de trafic de stupéfiants des quartiers Nord, qui les a laissé faire, les utilisant parfois. Il démontre que, si les grandes figures du banditisme sont toutes tombées, incarcérées ou mortes, leurs investissements financiers sont toujours en place. Blanchis depuis longtemps, ils représentent une manne financière colossale et tentaculaire. La culture, les repères ont changé : après les femmes et l’alcool, la barbe. Endoctrinés par un islam radical, les voyous reprennent leurs trafics tout en payant leur dîme à des réseaux terroristes. L’autre changement important tient à la complexité extrême de la nouvelle procédure pénale, nouvelle lourdeur administrative qui empiète de moitié sur le temps consacré aux résolutions d’enquêtes. Il est arrivé, comme à d’autres, à Pierre Folacci d’être en marge du code : il en parle sans tabou et nous livre l’histoire d’une vie.

L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY

« Ancien patron de la Brigade de Répression du Banditisme, Pierre Folacci est LE policier qui connaît par cœur Marseille et son évolution récente. Loin des clichés habituels, il se raconte et raconte son métier. La formation de policier qui ne prépare pas aux premières autopsies, les cris des familles de victimes qui ne s’oublient pas. La peur qui demeure avec l’expérience. Il n’est pas dans la culture de la police de prendre en compte cette souffrance subjective insupportable. Il parle aussi de la violence des jeunes est le produit d’intérêts occultes, d’une lutte de territoire pour occuper la place laissée libre par le milieu, du grand banditisme qui a vu éclore les réseaux de trafic de stupéfiants des quartiers Nord, qui les a laissé faire, les utilisant parfois et faisant, auprès d’eux, office de juge de paix. Il démontre que, si les grandes figures du banditisme sont toutes tombées, incarcérées ou mortes, leurs investissements financiers sont toujours en place. Blanchis depuis longtemps, ils représentent une manne financière colossale et tentaculaire. La culture, les repères ont changé : après les femmes et l’alcool, la barbe. Endoctrinés par un islam radical, les voyous reprennent leurs trafic tout en payant leur dîme à des réseaux terroristes, forts de cette idée que la vie des autres ne compte pas puisque le paradis les attend. L’autre changement important tient à la complexité extrême de la nouvelle procédure pénale, nouvelle lourdeur administrative qui empiète de moitié sur le temps consacré aux résolutions d’enquêtes. Il est arrivé, comme à d’autres, à Pierre Folacci d’être en marge du code : il en parle sans tabou. Et il évoque alors ce fameux lien avec un informateur, l’histoire d’une vie. »

Pierre FOLACCI est maintenant retraité, il fut le numéro deux de la Brigade de Répression du Banditisme de Marseille.

35 années de police, de PJ, l’homme connait le « milieu », celui des grands voyous, des caïds. Il offre un témoignage extrêmement intéressant de la vie de flic.

Un flic à l’ancienne, de l’ancienne école, celle où l’on côtoie ceux que l’on pourchasse, avec une certaine marque de respect, des deux côtés de la barrière. Un univers peuplé de « tontons », les renseignements sur une affaire ne tombent pas du ciel.

Pierre FOLACCI raconte tout, pourquoi il est entré dans la police, sa carrière, ceux qui l’a croisé, les bons, les mauvais. Puis surtout il explique que les mauvais ne sont pas tous du même bord, des pourris, des vendus, des jeunes loups aux dents longues, il y en a partout…

Folacci nous fait comprendre que personne n’est tout blanc ou tout noir, nous sommes tous composé de nuances de gris, plus ou moins sombres…

Plus qu’un témoignage, qu’une biographie, ce grand flic nous offre une analyse sur l’évolution de la police et du banditisme. Il parle de tout, des grandes affaires, des anecdotes qui font sourire, des souvenirs qui émeuvent, puis il « balance » comme l’on dit.

Sans mots couverts, il dit ce que ne va pas, ce qui n’a pas été, les politiques qui laissent tomber leurs hommes, à un moment où les policiers ont besoin du soutien de leur ministre de tutelle. Il parle de « l’affaire Neyret », de ce que lui a fait, ce qui pendant un temps fut autoriser pour faire tomber un caïd, ma grand-mère disait que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre… c’est pareil dans le système policier. Bien sûr, il dit aussi que c’était parfois border-line, qu’il ne fallait pas franchir certaines limites…

Folacci est le genre de type qui vient témoigner à la barre, lors de la mort d’un convoyeur de fond, en déclarant que le transporteur est mort d’une balle perdue qui a également blessé les complices de Payet. « L’intention des bandits n’était pas d’ôter la vie à ce malheureux. » Parce que l’homme est droit, intègre et humain. Malgré ce témoignage qui aurait pu outrer, révolté la famille, il conserve encore aujourd’hui des liens d’amitié avec elle.

Ce que l’on retient à la lecture de ce biopic, c’est justement le côté humain et respectueux de Folacci, que ce soit pour la victime, sa famille, mais aussi le truand. Il part du principe que si l’on instaure une forme de respect mutuel, s’installe comme une sorte de code d’honneur…

Une lecture intelligente, où l’on voit l’évolution sur plus de trois décennies de la police et du banditisme…

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Stanislas PETROSKY
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