PRÉSENTATION ÉDITEUR
Scénario et dessin : Michaël SANLAVILLE
Le commissaire San-Antonio prend du bon temps en Bretagne !
Achille, le chef de la police parisienne, se fait muter à Ploumanac’h Vermoh avec toute son équipe (San-A, Béru, Pinaud…). En effet, prévenu par les Américains qu’un cargo russe transportant un arsenal nucléaire croisait au large des côtes bretonnes, il organise une opération discrète pour le stopper. Mais il n’en informe pas San-A, afin d’en retirer tous les honneurs en cas de réussite.
Deux marins bretons sont missionnés pour faire le coup (1 : détruire le phare, 2 : détruire le gouvernail du cargo pour le forcer à s’échouer sur la côte). Mais la belle mécanique se grippe lorsqu’un des deux sbires est retrouvé mort dans le port de Ploumanac’h. San-Antonio mène l’enquête, entre ivrognes, veuve nympho et marins intrépides !
Origine | |
Éditions | Casterman |
Date | 10 juin 2020 |
Pages | 96 |
ISBN | 9782203172722 |
Prix | 16,00 € |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Sanlaville récidive !
Le gone sort un second album BD des aventures de San-Antonio !
Ce qui est bizarre, quand je t’ai causé du premier, je t’avais dit que j’avais aimé, mais le trait un peu moins… Est-ce parce que j’ai déjà lu un premier tome, j’en sais foutre rien, ben là, j’ai plus apprécié ce fameux trait. Comme quoi, même les imbéciles dans mon genre peuvent changer d’avis !
Quant à l’histoire, comme dans le précédent, c’est assez fidèle au roman de Frédéric Dard. Irrévérencieux, drôle, barré… Dans l’édition poche le quatrième de couverture dit : « Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n’aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été déclaré en faillite, plusieurs centaines d’ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l’économie française n’y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu’elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous Praguait dans la foulée, histoire de rétablir l’ordre. Ce que voyant, les Ricains s’annonçaient pour » pas de ça Lisette ! « . Conflit mondial, bombes nucléaires énucléantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne. Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu.En outre, si ma tante en avait eu, on l’aurait appelée « mon oncle », pas vrai ? Heureusement, ma tante n’en avait pas. Par contre San-Antonio et Béru, eux, en avaient. Et des grosses comme ça, viens voir ! »
Ben là on peut dire : Si Salanville n’en avait pas eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n’aurait pas eu lieu, son éditeur aurait donc été déclaré en faillite, plusieurs centaines d’ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l’économie française n’y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu’elle boite. Sana ne vivrait encore que par les romans du Dabe, sans image et autres joyeusetées adaptatives. Tu n’aurais pas la gueule de soulard de Béru, celle de bellâtre de Sana, le visage mignon de Marie-Marie, et la boule de billard en peau de fesses du Vieux dans les calots. Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si Salanville n’en avait pas eu. En outre, il en a, tout comme l’éditeur, Joséphine, Albert, Patrice, San-Antonio et Béru. Et des grosses comme ça, viens voir !
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