Ce livre de Maxime GILLIO est hilarant, un véritable rayon de soleil en cette période morose, aux personnages hauts en couleurs !
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Ravet-Anceau en novembre 2009 Parution aux éditions J’ai Lu en février 2016 Triste publicité pour la commune de Saint-Folquin : deux hommes et une femme ont disparu sur l’autoroute A 16, aux abords du village. Trois disparitions inexpliquées survenues à quelques mois d’intervalle… Alors que la police piétine, la veuve d’un des disparus demande à Virginia Valmain de faire sa propre enquête. Quand la célèbre détective privée dunkerquoise, connue pour son franc-parler et ses mauvaises manières, débarque à Saint-Folquin avec son équipe de choc, les événements s’accélèrent. Attention aux éclaboussures, Virginia ne porte pas de gants ! (Source : J’ai Lu – Pages : 282 – ISBN : 9782290120279 – Prix : 5,00 €)[amazon template=image&asin=2290120278] |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
A ça, il y a des mecs, parfois le succès leur monte à la tronche et au choix, ils oublient leurs amis, tirent la couverture à eux, se la pète dans les salons affublés de chemises hideuses, sombre dans l’alcoolisme mondain, bref deviennent de vrais cons.
Gillio on va dire qu’il n’oublie pas ses potes et que ce n’est pas un vrai con, même pas un faux, le reste… nous sommes nombreux à penser qu’il est daltonien pour se farder de liquettes aussi affreuses, ce n’est pas possible autrement. Nous sommes encore plus nombreux à se demander comment il peut se piquer la ruche à longueur de salon avec cette boisson portée disparue des cartes des bars de France et de Belgique depuis 1957 qu’est le Picon-vin blanc.
Mais tout cela n’est pas grave face à l’immense talent qui habite l’homme, alors dans sa grande mansuétude, son public lui pardonne ses fautes de goûts. D’accord, je ferai comme la populace, pour cela je ne dirai rien, pas une ligne, pas un mot…
Seulement que l’on ne compte pas me faire fermer ma gueule quand au scandale de sa dernière parution : Les Disparus de l’A16 chez J’ai lu. Alors oui, ce livre est bien écrit hilarant, un véritable rayon de soleil en cette période morose, des personnages hauts en couleurs, les trouvailles comme ce monstre d’ébène récitant du Lao-Tseu à tour de bras, mais plus con qu’une huitre, Mère-grand cette vielle lesbienne – certainement cousine consanguine de ce cher Alexandre-Benoit Bérurier – et son sale caractère, et nul besoin de parler de tous les seconds rôles placés ça et là avec des costards taillés sur mesure. Je ne parlerai même pas de ces répliques cinglantes, teintées d’ironisme que le sieur Gillio distille avec un humour à se pisser d’ssus, la race à sa mère.
A la rigueur, pour pinailler, je trouve que certaine note de bas de page, comme celle de la 159, tombe complètement à plat, mais bon, ça aussi je lui pardonne. Je lui pardonne parce que même dans un polar loufoque et légèrement déjanté, Maxime garde le cap, pas question que l’intrigue soit trop facile, non le lecteur doit bosser, d’ailleurs tu n’as pas intérêt à être trop con pour le lire, parce que cet enfoiré balance de vanne niveau 9 sur l’échelle de Desproges qui n’en contient que 10… un exemple – non je ne vais pas spolier le livre, on est pote, faut qu’il vende – alors tu vas aller acheter le livre, l’ouvrir à la page 239 et lire… ça y est ? alors, t’as lu ? c’est pas de la haute voltige calembourienne ça ?
Bref j’arrive à la fin de ma chronique alors avant de te dire ce qui ne me plait chez Maxime GILLIO depuis que Môssieur fréquente les grands éditeurs, je dois avouer que ce livre doit-être lu, parce qu’il est bon, parce qu’il fait du bien à nos faces ravagées, se bidonner et faire bosser ses zygomatiques ça vaut tous les antirides.
Donc tu te demandes, toi qui a réussi à me lire jusque-là, ce qui me choque ? Ben c’est pas compliqué, regarde la couvrante là à gauche, c’est la première édition des Disparus de l’A16
Tu as vu ?
Viriginia Valmain a disparu de la première, elle n’est plus co-auteur, non Biquet a écrit tout seul ce petit bijou maintenant… il a ramassé la couverture pour lui le salopard ! UNE HONTE !!!
Ou alors j’ai été trop con de fantasmer pendant des années sur gonzesse qui n’a jamais existé, va savoir…
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