Gilda PIERSANTI : Illusion tragique

Italie

Illusion tragique, thriller de l’enfance menacée, nous entraîne dans un labyrinthe dont le tracé se recompose à chaque détour, jusqu’au dénouement… inimaginable. Le réveil sera alors sanglant, forcément sanglant.

Gilda PIERSANTI - Illusion tragique
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  • Éditions Le Passage le 5 octobre 2017
  • Pages : 235
  • ISBN : 9782847423723
  • Prix : 19,00 €

PRÉSENTATION ÉDITEUR

Prix Quai du Polar 2018

En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme.

Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…

Dans ce thriller de l’enfance menacée, Gilda Piersanti interroge les méandres infinis de la perversité. Devenir la proie d’un pervers est une malédiction, une vie entière ne suffit pas pour y échapper. Illusion tragique nous entraîne dans une intrigue aux retournements imprévisibles, comme un labyrinthe dont le tracé se recompose à chaque détour, jusqu’au dénouement… inimaginable. Car la réalité à laquelle nous nous croyons solidement ancrés se révèle parfois n’être que faux-semblant. Le réveil sera alors sanglant, forcément sanglant.

L’AVIS DE LAURENT P.

J’ai découvert Gilda Piersanti au festival Livres et musiques de Deauville en avril 2016 (spécial Italie) où elle venait présenter son roman «Les liens du silence». Cette fiction permet de comprendre d’un autre angle la puissance de la mafia, complémentaire du point de vue de Simonetta Greggio (dans Dolce Vita 1959-1979 et Les nouveaux monstres 1978-2014) ou de celui de Roberto Scarpinato (Le retour du prince).

Conquis par cette première lecture, j’ai poursuivi avec la série «Les saisons meurtrières» où l’on fait connaissance avec l’inspectrice Mariella De Luca et le commissaire D’Innocenzo. Difficile de les quitter, j’ai lu assez rapidement les quatre premiers tomes de la série.

J’ai voulu faire une petite pause, laisser pour plus tard les quatre suivants et en profiter pour découvrir son tout dernier roman : «Illusion tragique».

Et là, je dois dire que Gilda Piersanti m’a vraiment bluffé ! On entre dès les premières lignes dans l’histoire, on se laisse embarquer par un premier chapitre hyper-réaliste et dès les premiers mots du second chapitre, l’énorme surprise !!! On se dit qu’elle est vraiment très forte de nous avoir fait ce coup-là et on ne lui en veut pas du tout, bien au contraire !

C’est vraiment la toute première fois où un auteur me donne à voir de façon aussi limpide, le va-et-vient régulier entre les deux vies d’un écrivain, celle avec ses personnages, et l’autre, la vraie vie, celle du quotidien.

C’est un lieu commun que de dire que l’histoire personnelle d’un auteur peut lui inspirer des personnages, influer sur l’évolution de sa fiction, lui faire changer de trajectoire au cours de l’écriture. Par contre, rendre aussi palpable comment l’énergie, les sentiments, les émotions vécues par des personnages de fiction peuvent amener un écrivain à modifier sa propre vie, l’autoriser à faire certains choix, prendre des décisions, est vraiment remarquable à mes yeux.

Le tour de magie de Gilda Piersanti est si fort qu’à plusieurs reprises, je me suis surpris à me demander si tel personnage était bien un personnage de fiction ou bien s’il ne faisait pas partie de son environnement, de sa réalité, de notre réalité!

Il m’est arrivé plusieurs fois de penser, au cours de cette lecture, que la vie des personnages représentait l’hyper-réalité, que la vraie vie résidait dans la fiction.

J’ai vraiment eu alors, pour la première fois, l’envie d’écrire à mon tour, pour ressentir au moins une fois dans ma vie, à la fois la plénitude de pouvoir vivre deux vies parallèles et le vertige de ne plus savoir si je dirige mes personnages ou si ce sont eux qui me portent, qui m’autorisent à agir d’une certaine façon, qui m’aident à décider, à faire des choix, à vivre pleinement.

On m’avait appris à l’école que les parallèles ne se rejoignent jamais. Je n’en suis plus si sûr aujourd’hui !

Grazie mille Gilda!

 

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