Présentation Éditeur
Un seconde de trop et vous perdez tout.
Un, deux, trois… Lisa Dale ferme les yeux et compte jusqu’à cent lors d’une partie de cache-cache avec sa fille. Lorsqu’elle les rouvre, Ella, quatre ans, a disparu. Sans laisser la moindre trace.
La police, les médias et la famille de Lisa font corps pour retrouver la fillette. Mais si leur instinct les éloignait d’Ella ? Et si le ravisseur était connu d’eux tous ?
Suspense psychologique addictif, Une seconde de trop explore la culpabilité d’une mère et le cauchemar de tout parent : la disparition d’un enfant. Numéro un des ventes dès sa parution, et acclamé par la presse, ce roman vous glacera le sang.
Origine | |
Éditions | Préludes |
Date | 23 mai 2018 |
Éditions | Le Livre de Poche |
Date | 10 juin 2020 |
Traduction | Freddy Michalski |
Pages | 448 |
ISBN | 9782253241577 |
Prix | 8,40 € |
L'avis de Hélène B.
Ella est une petite fille pleine de vie qui aime courir, descendre les toboggans et jouer au traditionnel cache-cache. Pourtant, un jour, elle disparaît pendant que sa maman compte avant de la chercher. Si cette sortie au parc devait constituer un moment de complicité entre Ella et sa maman, elle va vite devenir une situation cauchemardesque que tout parent a un jour redoutée. Qui n’a jamais craint que son enfant disparaisse, soit kidnappé ou ait un accident ? Le lecteur sait très rapidement que l’enfant est retenue par une femme, elle-même mère d’un grand garçon. L’auteur a choisi de se concentrer sur le profil psychologique de la kidnappeuse et sur les réactions différentes des membres de la famille d’Ella. L’horreur de ces situations réside aussi dans l’impossibilité pour la police de déterminer vraiment ce qui s’est passé. Les parents oscillent alors entre l’espoir de retrouver l’enfant juste égaré ou le risque de ne jamais connaître la vérité et de devoir vivre avec cette absence à vie.
Ce thriller psychologique est intense et aborde la maternité dans ses faces les plus sombres. L’auteur s’attarde sur les mécanismes psychologiques de la kidnappeuse qui ont déclenché cet acte. Il met en concurrence de manière permanente les deux femmes et mères de ce roman. La mère d’Ella, professeur de sport, apparaît comme une femme équilibrée réussissant à concilier travail, vie personnelle et amoureuse. Elle se considère comme imparfaite mais qui ne l’est pas ? De l‘autre, la kidnappeuse est professeur de piano. Femme ultra-rigide à l’histoire douloureuse, elle propose une vision de la maternité opposée à Lisa. L’auteur interroge alors notre conception de la maternité et nous entraîne dans la complexité psychologique de la kidnappeuse. Nous comprenons au fur et à mesure de la lecture tous les tenants et aboutissants de ce kidnapping.
J’ai trouvé également intéressant la manière dont l’auteur parle de la culpabilité et en particulier celle des mères. Ceci fait écho également à la pression sociétale qui pèse sur les parents. La perfection semble être un leitmotiv dans nos sociétés depuis quelques années tant au niveau professionnel que familial. Ceci l’est d’autant plus que les femmes peuvent ressentir ce besoin de renvoyer à la société une image parfaite de leur réussite sociale et familiale. Les pères sont souvent moins concernés par cette pression. Dans ce roman, le père d’Ella, est conforme à l’image du père confiant, qui relativise la situation jusqu’à ce qu’il en saisisse la gravité.
Le titre évoque la fragilité de la vie, cette « seconde » étant cette fenêtre dans laquelle le pire peut arriver. Cette seconde, aussi petite soit-elle, est une fenêtre suffisamment grande pour que s’y engouffrent la malveillance et le danger.
Une seconde de trop est un excellent thriller psychologique qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page. L’auteur maîtrise très bien toutes les ficelles du genre et parvient à instaurer un climat d’attente et de doute qui m’a accompagnée jusqu’au dernier mot.
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