Les Enquêtes du Département V : DOSSIER 64
un film de Christoffer BOE d’après le roman de Jussi ADLER-OLSEN
Un film de Christoffer BOE
Ecrit par Nikolaj ARCEL, Christoffer BOE & Mikkel NØRGAARD
D’après le roman de Jussi ADLER-OLSEN (publié aux Editions ALBIN MICHEL et LIVRE DE POCHE et AUDIOLIB)
- Avec Nikolaj LIE KAAS, FARES FARES, Johanne Louise SCHMIDT
- Danemark – Durée : 1h58
LE 7 mars en e-CINÉMA (exclusivement sur vos services de Vidéo à la Demande)
Avec la formidable croissance et la facilité d’accès de la vidéo à la demande, et face à l’encombrement des salles, Wild Bunch souhaite continuer ses efforts pour offrir à de vrais films de cinéma un modèle de distribution alternatif, avec l’objectif d’en faire de véritables évènements et de les amener au plus large public possible.
SYNOPSIS
Alors que le Département V est sous tension avant le départ annoncé d’Assad, partenaire de l’inspecteur Carl Mørck, ces derniers se lancent dans une nouvelle enquête qui pourrait bien être leur dernière.
Suite à la découverte de trois squelettes cachés derrière la tapisserie d’un vieil appartement, les deux enquêteurs et leur assistante Rose doivent exhumer une macabre affaire datant des années 1950 : sur la petite île de Sprogø, des femmes étaient internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad…
Devant la caméra
NIKOLAJ LIE KAAS (né en 1973) est l’un des acteurs danois les plus populaires et les plus polyvalents. Dossier 64 (2018), réalisé par Christoffer Boe, 4e opus de la série des films du Département V en forme d’apothéose, est pour Nikolaj Lie Kaas l’occasion d’endosser une dernière fois le costume de l’inspecteur Carl Mørck.
FARES FARES est un acteur suédois né le 29 avril 1973 à Beyrouth, au Liban. Il s’installe en Suède avec sa famille en 1987. Il est le fils de l’acteur Jan Fares.
Ce 4e opus de la série des films du Département V marque le chapitre final de la collaboration de toute cette équipe autour de cette saga.
Nous l’avons vu, notre retour…
Un dossier à ouvrir d’urgence !
Une jeune fille se fait surprendre alors qu’elle passe un moment tendre avec son cousin dans la voiture. Ils sont amoureux. Mais son père la surprend et décide de l’envoyer dans l’institut de Sprogø qui accueille les jeunes femmes aux « comportements inadaptés. Tenu d’une main de fer par un médecin aux règles strictes (et qui en même temps n’hésite pas à abuser de ses pensionnaires), il est secondé par une infirmière entièrement dévouée à sa cause. Et qui abuse aussi sa position hiérarchique vis-à-vis des patientes.
Nete est terrifiée, elle aimerait retrouver celui qu’elle aime, lui dire qu’elle porte son enfant or ils lui ont dit qu’elle est là pour des années. Comme fuit cet enfer ?
La police débarque sur une étrange scène de crime : on a retrouvé des corps dans l’état proche de la momification derrière un mur dans un appartement. Un repas mortuaire avec trois hôtes et une chaise renversée. Le temps est comme suspendu dans ces lieux et leur propriétaire est introuvable.
Carl Mørk rue dans les brancards pour que l’enquête revienne au département V. Les corps sont anciens. Même si l’ambiance est spéciale dans son service. Assad doit partir dans une semaine. Difficile à digérer. Rose s’implique également pour résoudre cette étrange histoire. Le passé percute le présent lorsque Assad constate qu’un des individus liés à l’enquête pratique des actes innommables sur des jeunes femmes venues faire une intervention chez lui. Ce spécialiste aide des couples à avoir des enfants grâce à la fécondation assistée mais il possède une autre facette très sombre.
Ce film adapté du roman policier « Dossier 64 » dont il porte le même titre est très fort. Il est fidèle au texte de l’auteur danois Jussi Adler-Olsen même si il était nécessaire de ne pas développer la jeunesse de Nete pour correspondre à un format d’e-film. Le choix de l’actrice est très judicieux. Elle a une sorte de candeur juvénile qui contraste d’autant plis avec les actes qu’elle va subir et la dureté des lieux.
Excellent casting d’ailleurs car même si l’acteur Nikolaj Lie Kaas ne correspond pas à l’image que je m’étais faite de Mørk, il est très bien dans son rôle. Duo très émouvant avec Fares Fares qui incarne Assad. Et je devais même parler de trio car Rose (Johanne Louise Schmidt) apporte aussi une touche intéressante.
Des décors très réalistes permettent une immersion totale : que ce soit dans ce centre glauque ou dans la superbe clinique. La scène de crime est elle-même très esthétique. Un vrai travail sur les effets de lumière. Le travail sur les costumes compte aussi, la partie dans le passé est d’autant plus crédible avec le look des infirmières, les robes, les coiffures…
Adler Olsen dénonçait dans son roman un centre d’internement qui a été en activité de 1922 à 1961 et qui l’a profondément choqué. C’est vraiment important que cet opus des enquêtes du département V, qui est l’un de mes préférés, soit adapté à l’écran. Pour dénoncer des actes qui n’auraient jamais du avoir lieu. La résonance avec des pensées actuelles (dont la montée est effrayante) souligne l’importance d’en parler mais avec le prisme du thriller. Cela permet de découvrir des faits inacceptables mais avec le filtre d’une intrigue policière et d’une équipe d’enquêteurs très attachants. Cela permet de ne pas être choqué. Se distraire tout en apprenant. J’ai volontairement tu le thème de ce film pour ne pas vous spoiler certaines scènes très fortes.
Nous avons regardé ce film avec deux approches différentes, j’avais lu le livre avant et Jérôme découvrait cette histoire. Nous avons eu le même plaisir à nous plonger dans cette troublante enquête.
Nous remercions le distributeur vidéo Wild Side Video de nous avoir permis de découvrir ce nouveau film, des adaptation des roman de Jussi Adler-Olsen.
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