Penny Dreadful, la série TV

Penny Dreadful
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Présentation Éditeur

Londres, 1891, une menace quasi invisible massacre la population.

Vanessa Ives, une jeune femme aux pouvoirs puissants et hypnotiques, rencontre et accepte de s’allier à Ethan Chandler, un homme rebelle et violent ainsi qu’à Sir Malcolm, un homme riche d’un certain âge aux ressources intarissables pour combattre cette nouvelle menace

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Origine Flag-ETATS-UNIS
Flag-ROYAUME-UNI

Fiche technique

  • Création : John Logan
  • Réalisation : J.A. Bayona, Coky Giedroyc, James Hawes, Dearbhla Walsh et Sam Mendes
  • Scénario : John Logan
  • Sociétés de distribution : Showtime
  • Genre : série fantastique, horreur, dramatique, thriller
  • Durée : 60 minutes

Distribution

  • Timothy Dalton : Sir Malcolm Murray
  • Eva Green : Vanessa Ives
  • Josh Hartnett : Ethan Chandler
  • Reeve Carney : Dorian Gray
  • Harry Treadaway : Dr Victor Frankenstein
  • Rory Kinnear : la créature de Frankenstein
  • Alex Price : Proteus, seconde créature de Frankenstein
  • Billie Piper : Brona Croft
  • Helen McCrory : Mme Kali
  • Robert Nairne : le vampire
  • Alun Armstrong : Vincent Brand
  • Olivia Llewellyn : Mina Harker
  • Danny Sapani : Sembene

Secrets de tournage

De « Doctor Who » à « Penny Dreadful »

Si la présence de Billie Piper (Brona Croft) au générique de Penny Dreadful ravit tous les fans de Doctor Who, elle n’est cependant pas la seule comédienne à avoir travaillé sur les deux séries. C’est aussi le cas d’Helen McCrory (Madame Kali) qui a joué dans l’épisode 6 de la saison 5 des aventures du célèbre Docteur. Amusante coïncidence : dans cet épisode, il est aussi question de créatures fantastiques, puisque notre Seigneur du temps est confronté à une horde de vampires suceurs de sang. Cette fois, cependant, l’histoire ne se déroule pas en 1891 en Angleterre, mais dans le Venise du XVIe siècle. En coulisses, le directeur de la photographie Owen McPolin a lui aussi travaillé pour les deux séries. Si ce nom ne vous dit rien, sachez qu’il a officié sur d’autres productions britanniques, comme Secret State et Mr Selfridge.

Une célèbre expression britannique

Le titre de la série renvoie à un type de publications célébrant, au XIXe siècle, les histoires sombres à découvrir semaine après semaine dans un recueil qui coûtait un penny à l’achat. Avec le temps, le sens de l’expression « A Penny Dreadful » (que l’on pourrait traduire en français par « un roman à deux sous ») a évolué : il désigne l’ensemble des publications célébrant les fictions privilégiant les sensations fortes et vendues à un prix plus que modique. Imprimés sur une pâte à papier peu chère, les Penny Dreadful s’adressaient prioritairement aux adolescents des classes ouvrières. Lancées dans les années 1830, elles constituaient une réponse alternative (et moins onéreuses) aux oeuvres de fictions grand public (comme celles de Charles Dickens) qui coûtaient alors un shilling (soit douze pennys).

Hartnett, le retour à la télévision

Connu du grand public pour les nombreux films dont il est une des têtes d’affiche (Rencontre à Wicker Park, Hollywood Homicide, Pearl Harbour ou encore La chute du faucon noir), le comédien californien Josh Hartnett ne vit pas sa première expérience dans une série télévisée en rejoignant Penny Dreadful. L’interprète d’Ethan Chandler s’est effectivement prêté à l’exercice au tout début de sa carrière. Dès 1997, l’acteur incarne en effet le jeune Michael Fitzgzerald dans le remake américain de Cracker. Dans cette production, Hartnett joue le fils du héros, interprété par le comédien Robert Pastorelli (Murphy Brown). L’expérience, cependant, tourne court. Alors que Cracker est un gros succès en Angleterre, sa version américaine ne dure que deux petites saisons.

L'avis de Léa D.

SAISON 1

J’ai découvert la série Penny Dreadful en épluchant les prochaines apparitions de Timothy Dalton et d’Eva Green. Lorsque j’ai vu qu’ils allaient être réunis dans une série, je me suis tout de suite renseignée. Et là, je vois « Londres », « 1891 », « Dorian Gray », « Frankenstein », « vampire », « Mina Harker »… Autant vous dire que je m’en léchais les babines !

Mais surtout, le casting est particulièrement intéressant. En tête, Eva Green : c’est une actrice que soit l’on aime soit l’on déteste j’ai l’impression. De mon côté, j’apprécie beaucoup ! Vous avez pu la voir dans Kingdom of Heaven, Casino Royal, La Boussole d’Or, Dark Shadows… C’est une actrice que je trouve vraiment intéressante, et qui a eu des rôles très variés. Ensuite, Timothy Dalton. Entre autres rôles, il a joué dans Les Hauts de Hurlevent, Tuer n’est pas jouer, Permis de tuer, une apparition dans Doctor Who, et surtout dans Jane Eyre, la série de 1983. Autant vous dire qu’il fait partie de mon top 3 de Rochester préféré ! Un acteur que je suis toujours contente de voir, je suis vraiment en admiration devant son jeu (et j’adore sa voix !). Finalement, Billie Piper, que vous avez pu croiser dans la série Journal intime d’une call girl, une adaptation de Mansfield Park, ou même en tant que Rose Tyler dans Doctor Who (c’est dans ce rôle que je l’ai découverte et que je l’apprécie !). Pour ce qui est des autres acteurs principaux, que ce soit Josh Hartnett (Pearl Harbor, Sin City), Reeve Carney (Pompoko) ou Harry Treadaway (Fish Tank, Lone Ranger), je dois avouer que je ne les connaissais que assez peu.

Pour vous donner mon avis sur la série, j’avais initialement pensé à vous faire un épisode après l’autre. Mais je me suis finalement rendu compte que en employant cette méthode, je faisais trop de spoilers et gâchais ainsi le futur visionnage. Donc je vais plutôt vous faire un petit résumé et un avis global !

Tout commence à Londres, en 1891. Vanessa Ives est une jeune femme mystérieuse, qui se révèle avoir des pouvoirs puissants qu’elle contrôle très peu, et qui s’associe à Sir Malcolm, un homme très riche, afin de contrer une menace surnaturelle qui menace la population. Au cours de leur quête, ils vont s’associer à Ethan Chandler, un rebelle et fin tireur, ainsi qu’à Victor Frankenstein, un homme qui s’intéresse aux limites de la médecine. Ils vont croiser au cours de leur chemin Dorian Gray et son célèbre tableau, Brona Croft, une jeune prostituée, et le professeur Van Helsing. Tout cela pour enrayer la menace pesant sur Londres et pour retrouver Mina, la fille de Lord Malcolm.

Qu’est-ce qui m’a attirée d’emblée dans Penny Dreadful ? D’abord son casting, comme vous avez pu le voir. Il y a vraiment du très bon, et même de l’excellent ! Ensuite, quand le synopsis et les thèmes ont été dévoilés… C’est une série qui joue sur plusieurs genres, comme le fantastique, la terreur, une enquête policière, et tout cela en reprenant des personnages issus des plus grands chefs d’œuvre de la littérature ! Nous avons en tête le récit de Bram Stoker, Dracula, évidemment. Nous avons Frankenstein de Mary Shelley qui occupe une place importante. Et nous avons aussi, le dernier mais non le moindre, le roman d’Oscar Wilde avec Le portrait de Dorian Gray. Du lourd, du bon, du classique, de la littérature, madame et monsieur ! Que demander de plus ?

Si, quand même, quelque chose en plus : que ça tiennent debout et que ça soit crédible jusqu’à la fin. Est-ce un pari réussi ? Pour moi, ça l’est incontestablement ! Je suis happée, ravie, menée par le bout du nez, il y a de l’émotion, de la peur, des larmes, du rire aussi un peu, et toujours un grand « Oooh… ! » au bord des lèvres. Maintenant que la saison 1 est finie, je n’ai qu’une seule question : à quand la saison 2 ?

Pour la petite histoire, au XIXème siècle un penny dreadful est un genre très populaire au Royaume-Unis : il s’agit d’histoires macabres publiées sur plusieurs semaines à un penny. C’en est venu à désigner peu à peu différents genres littéraires fictifs à sensation. Cela décrit parfaitement cette série : un épisode par semaine, avec des histoires macabres et fantastiques. On est plongée dans un feuilleton reprenant des peurs, des croyances et des histoires « populaires » : tout le monde connait, au moins de nom, les histoires de Dracula, de Frankenstein et de Dorian Gray. On y rajoute des vampires et des insectes, du spiritisme et des enquêtes, une visite dans un asile psychiatrique et d’autres bestioles… Ajoutez à tout ça une ambiance noire, sombre, avec quand même des moments un peu plus légers ! Penny Dreadful va frapper avec les terreurs nocturnes, je déconseille aux âmes sensibles de regarder seules le soir ! Il y a un bon nombre de séries diffusées actuellement, beaucoup vont vers le genre de l’horreur et du fantastique, et reprennent également des idées littéraires, tels que Dracula, malheureusement annulée au bout d’une saison… Mais contrairement à beaucoup de séries, Penny Dreadful frappe fort, et si elle continue sur la lancée de cette première saison, elle va rapidement devenir un must du genre !

Non seulement il y a une ambiance très réussie, mais elle tient aussi parfaitement en haleine avec ses nombreux cliffhangers et autres rebondissements ! Mais surtout, il y a vraiment un jeu d’acteurs magnifiques. Avec Eva Green, soit on aime soit on n’aime pas (je suis dans le club des « pour »), mais la majorité des personnes qui ont regardés la série se sont entendues pour dire qu’elle a livré une prestation véritablement époustouflante. L’épisode Closer Than Sisters montre tout particulièrement son talent ! Sinon, pas de surprise au niveau de Timothy Dalton : pour ma part, je l’ai trouvé parfaitement juste dans son rôle de Sir Malcolm, à la fois parfois repoussant, souvent attirant… Il apporte vraiment quelque chose à la série ! Josh Hartnett signe son grand retour à l’écran, et je suis vraiment ravie de le découvrir un peu mieux. Si j’avais deviné ce qu’il cachait, son personnage m’a quand même pris aux tripes, et je dois avouer qu’il m’a particulièrement émue à la fin de la série. Sa relation avec Brona est particulièrement touchante. Reeve Carney campe un Dorian Gray très intéressant : beau, mystérieux, ambigu… J’ai hâte de voir son évolution ! De même que j’ai hâte de voir davantage Danny Sapani qui joue le rôle de Sembene : ce personnage a matière à devenir beaucoup plus important ! Le seul acteur avec lequel je n’ai pas réussi à accrocher totalement est Harry Treadaway. Le personnage est intéressant, mais l’acteur ne m’a pas convaincu, malheureusement… Il se cache beaucoup de chose derrière son apparence un peu frêle, mais j’ai eu du mal à ressentir de l’empathie pour lui.

Une série que je recommande tout particulièrement, elle est à voir ! Très bien menée du début à la fin, j’adhère totalement et j’attends la saison 2 avec impatience !

Pour conclure, les deux phrases qui m’ont particulièrement marquée :

« Do you really want to be normal ? » Le prêtre
« I already have a daughter. » Sir Malcom

Bon visionnage !

L'avis de Léa D.

SAISON 2

Après une première saison incroyable, bien menée du début à la fin, je me suis précipitée sur la deuxième saison dès sa diffusion. Alors, quel est le verdict ? Avec une ambiance toujours aussi sombre et gothique à souhait, Penny Dreadful tient toutes ses promesses et bien plus encore !

Après la quête pour retrouver Mina et la lutte contre des vampires, nous allons avoir affaire ici à une famille de sorcières, menée par Evelyn Poole (qui a joué le rôle de Mme Kali dans la saison précédente), et dont les suivantes sont composées de trois jeunes sorcières – parmi elles : Hécate Poole, la fille d’Evelyn Poole. Leur but ? Capturer Vanessa Ives afin de l’emmener à leur Maître. Heureusement que Vanessa reste bien entourée : Sir Malcom, Ethan Chandler, Dr Frankenstein, et Sembene. De son côté, Dorian Gray joue toujours les électrons libres.

Afin de représenter les sorcières, John Logan a énormément puisé dans l’imagination folklorique, tout en gardant une patte personnelle. Par exemple, Evelyn Poole, la maitresse des sorcières, recherche la jeunesse et le pouvoir à tout prix, et n’hésite pas à s’appuyer pour cela sur sa collection de poupées vaudous pour ensorceler et faire souffrir. Elle n’hésite pas non plus à séduire, manipuler afin d’atteindre son but, ce qui fait d’elle une personne tout à fait déterminée et plutôt effrayante !

Pour ce qui est des autres personnages, Vanessa semble avoir apaisé ses démons et tente de retrouver une vie aussi normale que possible. Mais rien de moins facile lorsqu’on est toujours la proie d’une puissance ! Eva Green est décidément une actrice brillante, elle arrive à transmettre une infinité d’émotions, et elle m’a souvent fait de la peine ou émue. De même que Ethan Chandler, qui se débat avec les conséquences du massacre de l’auberge, dont il est le seul survivant. Frankenstein, lui, est en prise avec ses créatures, et le moins que je puisse dire c’est qu’il mérite ce qui lui tombe dessus ! Il a beau avoir un personnage captivant, j’avoue ne pas réussir à rentrer en empathie avec lui, souvent à cause de la performance de l’acteur que je n’apprécie pas plus que ça… Mais c’est malgré tout un personnage intéressant, qui apporte son lot d’interrogations à la série, notamment sur la question de vie et de mort. Je ne peux pas trop en dire sur ses créatures, simplement qu’elles sont tout bonnement époustouflantes, excellentes ! Mais les acteurs sont brillants donc je n’avais pas de souci là-dessus. Sir Malcolm est un des piliers de cette petite « famille », tout en laissant entrevoir plus de failles, de doutes… Nous apprenons à le découvrir davantage, et c’est excellent. Le dernier, mais non le moindre : Dorian Gray. Souvent considéré comme un des moins importants, j’ai lu pas mal d’avis de personnes le trouvant inutile à l’action et sans véritable histoire. De mon côté, je trouve que c’est un des meilleurs personnages, le plus secret et le plus ambivalent. Il ne s’est pas intégré à la bande gravitant autour de Vanessa, et ce n’est pas plus mal je trouve ! Il apparait davantage comme un esprit libre, il est vraiment hors norme, et surtout on le découvre enfin davantage dans cette 2ème saison. La révélation d’un de ses secrets et surtout la scène de danse finale est juste époustouflante ! Je vous garantis que ça envoie du lourd, et j’espère de tout cœur que ce sera bien utilisé au cours de la prochaine saison !

Outre cette mythologie autour des sorcières et du Diable, Penny Dreadful revisite toujours bien les mythes de la littérature : Frankenstein, Dorian Gray, et les utilise à sa sauce. De même que la magie, avec notamment l’épisode centré sur Vanessa et son séjour chez une vieille sorcière qui va lui transmettre ses connaissances.

Penny Dreadful n’est rien d’autre qu’une de mes séries préférées, et je ne peux que la recommander chaudement ! Epoque Victorienne, ambiance sombre, magie, littérature, bref une empreinte visuelle impressionnante ! Au vu des premières informations et autres détails que j’ai appris sur la saison 3, je pense que ça va être TRES bon, et j’ai plus que hâte. Vite, vite !

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1 COMMENTAIRE

  1. J’ai d’abord été très très sceptique après avoir vu les 4 premiers épisodes de la saison 1, mais suffisamment piquée de curiosité pour regarder la suite. Eh bien je dois dire que je ne suis absolument pas déçue ! L’intrigue est très bien menée, l’ajout de mystères supplémentaires dans des cliffhangers de folie rajoute une touche de mystique que j’adore. Et cette question, lancinante au début, qui prend tout son sens à mesure qu’on avance dans les épisodes : quelle est la vraie nature de Vanessa Ives ? Eva Green est admirable dans son rôle (je suis aussi dans le clan des « pour » 😉 ), à la fois touchante et émouvante, froide et effrayante dans la scène suivante. Le retour de Josh Hartnett fait un bien fou, son rôle lui va à merveille !

    Une appréciation toute personnelle : je suis en admiration devant les tenues et l’ambiance parfaitement bien reconstituée du Londres de la fin du XIXème siècle, les robes sont magnifiques et donnent envie de s’en procurer. Cette série est une merveille pour les yeux.

    Pour ma part j’ai fini la saison 2, et maintenant, je trépigne d’impatience et voudrais déjà être en 2016 pour la saison 3 ! C’est d’ailleurs grâce à toi que j’ai découvert cette série Léa, alors je ne peux que te dire un grand merci 🙂 !

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