Révélations, rebondissements, stress permanent, Purgatoire des Innocents est l’un des meilleurs de Karine GIEBEL !
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux.
Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux.
Ç’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang.
Deux morts et un blessé grave.
Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre ou Will pourra reprendre des forces.
Je m’appelle Sandra.
Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide.
Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là…
Je croyais avoir trouvé le refuge idéal.
Je viens de mettre les pieds en enfer.
Quelque chose qui marche et qui parle à ma place.
Et son sourire est le plus abominable qui soit…
Origine | |
Éditions | Fleuve Noir |
Date | 7 mai 2013 |
Éditions | Pocket |
Date | 15 mai 2014 |
Pages | 640 |
ISBN | 9782266246248 |
Prix | 8,30 € |
L’AVIS DE LEA D.
Que dire du Purgatoire des Innocents en évitant de spoiler les prochains lecteurs ?
Raphaël a une quarantaine d’années. Au cours de ces 40 ans, il en passé 14 en prisons, où il a fait des allers et retours pour braquage. Son dernier coup a été de cambrioler une bijouterie, avec son frère William et deux complices. Trente millions d’euros de bijoux, mais des morts et un blessé : William.
Pour permettre à son frère de guérir, Raphaël pénètre dans une maison à l’écart de la ville, où habite Sandra, une vétérinaire, qu’il va obliger à soigner son frère et à les cacher en attendant qu’ils ne soient plus pourchassés par les forces de l’ordre. Malgré le fait que le mari de Sandra soit sur le point de rentrer, Raphaël décide de rester sur place.
Mais le plus mauvais ou le plus vicieux n’est pas toujours là où on l’attendait…
Mes lectures de Karine GIEBEL ont été peu nombreuses pour l’instant (Les Morsures de l’Ombre, Meurtres pour rédemptions et Juste une ombre). Mais le Purgatoire des Innocents se révèle l’un de mes préférés, presque à égalité avec Meurtres pour rédemptions !
Si vous ne connaissez pas Karine GIEBEL, je dois vous prévenir que ses livres sont loin d’être soft, calme et doux. Au contraire ! Le Purgatoire des Innocents commence doucement, avec cette histoire de braquage qui tourne mal et cette prise d’otage, mais c’est pour mieux nous en mettre plein la vue, et sans nous prévenir de l’horreur croissante que vont vivre les personnages ! Comme dans tous ses romans, Karine Giébel distille un malaise, une tension permanente tout au long de l’histoire, avec l’impression que nos nerfs vont lâcher sous la pression. Le stress et l’inquiétude monte de plus en plus, l’entrée en enfer va se faire de manière progressive, pour finalement arrivé comme une tornade sur ceux qui s’y attendaient le moins. La violence psychologique et mentale va loin, très loin, Karine Giébel nous montre qu’elle peut repousser les limites de l’horreur, tant pour ses personnages que ses lecteurs ! Les différents personnages s’en prennent plein la tête, je les ai vraiment plaints de tout mon cœur, spécialement Jessica ! L’horreur augmente tandis que l’espoir abandonne la partie, on se demande toujours s’ils vont s’en sortir, comment… Jusqu’à la dernière page, on est sur le fil du rasoir en permanence !
Les personnages sont tous remplis de failles, de noirceur, d’espoir, de volonté de survivre, d’amour, tous des humains très bien décrits ! Raphaël est un braqueur très intéressant, mais la mention spéciale va à Sandra et Jessica, deux personnages féminins très différents, fortes et intenses.
Révélations, rebondissements, stress permanent, Purgatoire des Innocents est l’un des meilleurs de Karine GIEBEL ! Très angoissant et stressant, je ne l’ai pas lâché jusqu’à la fin. Vous avez aimé la tension et la violence de Meurtres pour rédemption ? Vous avez été très éprouvés durant la lecture de Juste une ombre ? N’hésitez pas à lire le Purgatoire des Innocents, tout aussi violent, tendu et éprouvant !
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Deux frères et avec eux, deux complices pour un braquage qui tourne mal, très mal.
Ils doivent trouver refuge chez quelqu’un pour se mettre à l’ombre quelques jours…
Et pendant ce temps là, un homme qui vient de kidnapper deux collégiennes, va rentrer chez lui.
Retrouver l’écriture de Karine GIEBEL était pour moi un immense plaisir, m’étant habitué depuis 3 lectures au style de l’auteur varoise. Pourtant pour la 1re fois, je suis déçu par le dernier roman de cette grande dame du thriller français…
Et pour cause, un livre beaucoup, beaucoup trop long : Karine GIEBEL reprenant un thème déjà exploité dans un de ses précédents romans (je ne vous dis pas lequel pour garder la surprise du sujet du dernier roman) a écrit à rallonge pour la trame de ce Purgatoire des Innocents (très beau titre au passage et belle couverture)
En effet, que de pages inutiles au final et de situations répétitives à l’extrême pour ce huit clos qui aurait mérité donc un traitement plus court afin de donner une vraie intensité et tension aux péripéties des personnages jalonnant ce récit.
Résultat : une intrigue qui se traine, se traine et que seuls des moments de violences verbales et (surtout) physiques, celles ci qui sont poussées à l’extrême, avec une certaine complaisance et sadisme dans les traitements infligés à tous les intervenant(e)s de ce huit clos… Des violences physiques qui ponctuent trop largement ce thriller. Sans elles d’ailleurs, ce roman serait bien vide.
Bien sûr, la romancière écrit toujours de bons personnages auxquels il est difficile de ne pas s’attacher et encore plus dans ce nouveau roman (les deux frères liés dans la vie et la mort) et les autres intervenants mais pour moi cela n’empêche pas un certain ennui, dû à la lecture de scènes devenues trop répétitives (on se croirait presque dans une série B d’horreur) au fur et à mesure que l’on approche de la fin. Une fin qui se fait attendre et qui vient tout d’un coup beaucoup trop vite. Tout ça pour ça…
Certes, Karine Giebel n’a pas son pareil pour distiller une atmosphère de malaise (bien qu’elle ai pour ma part, poussé le bouchon un peu loin concernant certains de ses personnages) et nous frémir pour ses héros de papier. L’auteur est d’ailleurs la seule écrivain de thriller que je connais qui finit ses livres de façon toujours tragique, soit brutalement ou du long terme (la souffrance) et pour ça je l’aime beaucoup en tant qu’auteur, ca nous change un peu des fins quelquefois un peu trop « happy end » des thrillers habituels du genre.
Il n’empêche que je suis au final déçu de ce roman… Trop long, vraiment trop long et cela a gâché ma lecture à la moitié du livre. J’ai lu jusqu’au bout pour connaitre la fin et pour attendre l’inévitable rebondissement dans ce type de roman.
Mais je veux quand même finir sur une note positive : je ne manquerais pas de lire les autres romans de l’auteure varoise et je serai là de pied ferme pour acheter son nouveau roman car j’aime beaucoup l’écriture de Karine Giebel et j’ai toujours envie de la lire. Qu’on se le dise.
L’AVIS DE JUSTINE
Une nouvelle claque avec ce polar Karine GIEBEL que j’ai commencé hier soir… et que je n’ai pas pu lâcher de toute la nuit ! Il fallait que je le finisse, c’est chose faite : 638 pages en quelques heures, voilà un joli coup de cœur pour un roman noir, très noir !
La quatrième de couverture de l’édition grand format m’avait beaucoup interpellée à l’époque de la sortie du livre, en 2013 (c’est le synopsis que je vous ai remis ici). Il m’aura fallu un peu de temps pour découvrir le livre, mais heureusement que je l’ai fait ! J’ai rarement lu des thrillers de cette qualité (enfin si… Meurtres pour Rédemption et Les Morsures de l’ombre étaient dans la même veine ! Comment ça c’est la même auteur ?). Alors, oui, je comprends que ça ne puisse pas plaire à tout le monde, ça touche quand même à la pédophilie et certaines scènes sont vraiment dures, mais personnellement, j’ai trouvé ce bouquin vraiment extraordinaire. Complètement maîtrisé de bout en bout, avec la tension qui monte crescendo dans la première partie, jusqu’au retournement de situation page 240 qui va modifier toute la dynamique du récit. Avant ça, on était dans un thriller plutôt classique, un braquage tourne mal, les 4 voleurs s’enfuient mais l’un d’eux est blessé, ils s’arrêtent dans la maison isolée d’une vétérinaire pour faire soigner ledit blessé, mais rien ne va se passer comme prévu. La vétérinaire est fourbe et semble cacher quelque chose, mais quoi ? et ses mentions constantes à son mari gendarme qui ne va pas tarder à rentrer… Et puis arrive la page 240 et ce twist génial, les braqueurs ne maîtrisent plus rien, où ont-ils donc mis les pieds ?
Comme pour Les morsures de l’ombre, nous sommes ici dans un huis-clos étouffant, archi-efficace, avec des scènes de séquestration, de torture, de pédophilie, bref, pas de quoi sourire ! La psychologie des personnages est impeccable, l’écriture une nouvelle fois magnifique, limpide, avec des tournures de phrases et des formulations choc qui font mouche ! On ne ressort pas indemne de ce roman, qui ne nous laisse aucun répit et qui va me rester en tête un moment je pense.
En quelques mots : implacable. Glaçant. Magistral. Prenant. Fascinant. Etouffant. Du grand Giébel, à lire absolument ! par contre, âmes sensibles s’abstenir…
L’AVIS DE YANNICK S.
« Tu vois Raphaël, tu t’es trompé. Je ne suis pas une femme comme les autres. Vulnérable, fragile ou sans défense. Plutôt un monstre qui grandit en enfer à l’ombre de son maître et se nourrit de chair humaine »
Dans ce thriller de karine GIEBEL, il est des destins qui se croisent. Ceux de Raphaël ORGIONE (célèbre braqueur, 14 ans de prison), William (son frère et complice), Fred et Christel (ses complices) d’une part ; de Patrick et Sandra d’autre part.
Leur point commun : des Criminels.
Après le braquage d’une bijouterie place Vendôme à Paris, qui se termine par la mort de deux personnes, un des braqueurs est blessé.
Les malfrats cherchent dans leur fuite un refuge pour panser les plaies d’un des leurs et tombent sur une maison, une vétérinaire : Sandra.
Mais qui est véritablement Sandra ? Quelle vérité cache t-elle en elle ?
Qui est ce Patrick qui lui dicte sa conduite, qui a fait d’elle sa marionnette et une véritable adepte de sa folie ?
Alors qu’ils pensaient avoir trouvé un refuge idéal, ils vont mettre les pieds en enfer
« Too young to die » se répètent également Jessica et Aurélie..
Un Thriller à couper le souffle, angoissant, étouffant jusqu’aux dernières pages !!
Qu’aurez-vous fait à leurs places les amis ?
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Dommage que tu ait été un peu déçu Jean-Marc !
oui je sais bien ! mais ce serait me mentir à moi meme en me disant que comme tout le monde a aimé, moi aussi je devrais dire pareil… donc forcément oui c’est décevant comme avis mais c’est ainsi. Mais je serai là pour lire son prochain et j’ai ses autres romans précédents à me procurer aussi.
D accord avec vous , lassé par la longueur et la violence exagérée j’ai bien failli arrêter la lecture avant son terme. Tout ça pour une fin prévisible. Bref pour mon premier livre de cet auteur et vu les critiques je m’attendais à beaucoup mieux.