Présentation Éditeur
La mort ne frappe pas toujours au hasard…
Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.
Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l’insouciance de sa vie d’étudiante. Au risque d’attirer l’attention de l’assassin sur elle…
L'avis de Stanislas Petrosky
Jacques Saussey est depuis quelques années, un des grands noms du polar français ; Une fois de plus, il prouve qu’il sait monter une intrigue, trouver un modus operandi qui sort des sentiers battus, poser une atmosphère anxiogène… Le tout avec derrière une critique sociale.
La pauvre Alice va le regretter longtemps son footing dominical, faut dire que s’aérer les bronches et tomber sur un cadavre grouillant de vers, il y a de mieux. Alice aurait pu tenter de tourner la page, de passer à autre choses, mais non, il faut que l’étudiante essaie de comprendre ce qu’il s’est passé. L’investigation criminelle n’est pas un jeu, si l’on n’est pas flic, on risque de se brûler les doigts…
Un bon polar qui fait le travail, peut-être est-ce dû à un l’un de ses personnages, un lieutenant au charisme extraordinaire !
