Interview des auteurs Laurent VRANJES et Yves VANDEBERG

A l’occasion de la sortie de leur roman, écrit à quatre mains, « Jeux de main » sous le nom de Yves LAURENT, nous avons pu poser quelques à Laurent VRANJES et Yves VANDEBERG.

Jérôme PEUGNEZ : Bonjour Yves Vandeberg, Laurent Vranjes pouvez-vous me décrire vos parcours ?

Yves VANDEBERG
Yves VANDEBERG

Yves VANDEBERG : Bonjour. J’ai eu un parcours marqué par le changement radical, tant au niveau des études (enseignement général, mécanique puis restauration) que professionnellement. J’ai travaillé 5 ans comme serveur dans différents restaurants de Bruxelles, puis 13 ans comme employé polyvalent dans une société de sécurité (portes blindées, systèmes d’alarme, coffre-fort) et puis 12 ans comme employé administratif en maisons de repos pour personnes âgées. En fait, si je réfléchis bien, je dirais que la seule constante dans ma vie c’est mon amour pour la littérature. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé m’évader grâce aux histoires que je lisais.

Laurent VRANJES
Laurent VRANJES

Laurent VRANJES : Bonjour. Tout d’abord, j’ai eu une enfance un peu perturbée. Né à Dijon, (toute ma famille est en France et une petite partie en Croatie) notre petite famille, mes parents, mon frère ainé, Jean-luc et moi-même, avons rapidement migré en Suisse pour terminer en Belgique, notre terre d’accueil, plus précisément Bruxelles, à mes 4 ans. Un papa déserteur depuis mes 10-12 ans, un contexte familial compliqué et une maman obligée de travailler pour 3 m’ont émancipé plus que de mesure et c’est à 17 ans que je quitte le domicile parental pour voler de mes propres ailes. À 24 ans, je me mets à mon compte avec un ami d’enfance, Renaud, et c’est encore cette activité qui me permet de payer mes factures à ce jour.
Moment noir de mon parcours : la perte de mon frère à mes 27 ans. Il fut sauvagement assassiné par un tueur en série présumé. Présumé car soupçonné pour 5 autres meurtres mais, faute de preuves, condamné uniquement pour celui de Jean-Luc. Cela s’est passé dans le cadre du festival de Glastonbury dans le Somerset, en Angleterre. Il y a eu une enquête de Sctotland Yard pendant un an et demi durant laquelle mon frère est resté dans un frigo. Ensuite, interpellation du suspect, emprisonnement, procès et condamnation. Le tout aura duré 2 ans. Suite à l’annonce du meurtre de Jean-Luc, le cancer de ma mère refit surface et elle tint le coup le temps que tout se clôture. Elle s’éteint juste après.
8 ans plus tard, j’apprends que mon père est décédé…la même année que ma mère !
La vie nous réserve encore bien des choses et une chose est sûre, aimez tant que vous le pouvez et cessez de remettre les choses du cœur à demain.
Bon, maintenant que j’ai bien plombé l’ambiance, sachez que je ne changerais mon parcours pour rien au monde, car s’il en avait été autrement, je n’aurais pas le soleil de ma vie, ma fille Luna qui fêtera bientôt ses 12 ans. C’est ce parcours qui a fait ce que je suis et je ne regrette rien. Je pars toujours du principe que cela pourrait être pire. Le verre à moitié plein…c’est moi !
Vive la vie !!!!!!!

JP : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?

YV : Il y a près de deux décennies, je vivais avec Sabine. Lorsqu’elle lisait un thriller ou que nous regardions un film, elle devinait toujours l’identité du coupable bien avant la fin, sans jamais se tromper. Je me suis alors lancé un défi : écrire un roman dont elle ne trouverait pas l’identité du coupable. L’histoire a alors commencé à germer dans mon esprit. Je n’ai jamais osé passer à l’acte car je n’avais pas suffisamment confiance en moi. J’avais peur de l’échec. Alors, je préférais me dire que je n’avais pas le temps d’écrire car submergé par le boulot, plutôt que de réaliser que je n’avais pas la capacité d’arriver au bout de mon projet.
A cette période-là, je travaillais dans la société de sécurité et je m’occupais à la fois de la planification des installations pour les différentes équipes, je faisais la compta et le suivi des paiements et j’avais une semaine de garde par mois où je devais être dispo 24h/24. D’ailleurs, en lisant le roman, vous constaterez qu’il y a un personnage qui correspond à cette époque de ma vie.

LV : J’écris depuis mes 10 ans. Peut-être était-ce pour exprimer des sentiments que je ne comprenais pas suite au départ de mon père. Le fait est que j’ai appris à coucher mes émotions sur papier assez tôt et c’est rapidement devenu un mode d’expression. En effet, étant timide à cet âge, l’écriture me libérait de cette entrave. Je tenais des journaux intimes, entretenais des échanges épistolaires, rédigeais les dissertations d’élèves 2 classes supérieures à la mienne. Et quand je remplissais une déclaration d’accident en tant que témoin, elle faisait 5 pages…les courtiers en assurances m’adorent… lol !
Les périodes plus sombres de ma vie, j’ai appris à les encaisser, les traverser, par l’écriture et ses vertus thérapeutiques.

JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?

YV : J’ai lu énormément de BD belges telles que Tintin, Bob et Bobette, Quick et Flupke, etc. Puis beaucoup de romans classiques de l’époque, La Comtesse de Ségur, Agatha Chrisite, Le club des cinq, Jules Verne. Je me souviens que pendant les vacances scolaires je pouvais rester des journées entières sur mon lit à dévorer des romans les uns derrière les autres. Il n’y a vraiment que pendant les vacances d’été que je lisais peu car nous partions toujours en vacances les deux mois avec mes frères et mes parents.

LV : Je me suis mis à la lecture sur le tard. Les lectures scolaires obligatoires, ce n’était pas mon trip ! J’ai commencé vers mes 16 ans et le livre qui m’a donné goût à la lecture est Le monde selon Garp de John Irving. Le suivant, celui qui m’a révélé mon style de littérature est Dragon rouge de Thomas Harris.

Yves VANDEBERG et Laurent VRANJESJP : Vous avez écrit « Jeux de mains » à quatre mains, comment vous êtes vous rencontré et qu’est-ce que cela vous a apporté dans votre écriture ?

YV : Il y a 25 ans, nous nous sommes rencontrés dans un centre sportif de Bruxelles où nous pratiquions tous les deux l’escalade en salle. Très vite, nous nous sommes super bien entendu. Nous nous sommes créé un groupe d’amis avec qui nous sommes toujours en contact et plusieurs d’entre eux nous ont inspiré pour certains personnages de notre roman.
Laurent m’a apporté la confiance en moi et il a été très présent lors de mes moments de doute. Il faut savoir que j’ai commencé l’écriture de ce roman seul, en 2007, suite à un atelier d’écriture. La nouvelle que j’y avais écrite a connu son petit succès et cela a été le déclencheur pour commencer à coucher sur papier, l’histoire à laquelle je pensais sans arrêt. Puis, comme Laurent le dit si bien, j’ai bugué pendant 8 ans. Quand, en 2015, Laurent a proposé que nous reprenions l’écriture ensemble, j’ai immédiatement accepté. A l’époque, j’étais en incapacité de travail pour Burnout. Je savais que si je ne profitais pas de ce moment pour l’écrire, je ne l’aurais probablement jamais fait avant l’âge de la retraite. Toute cette formidable aventure que nous vivons comme un rêve m’a apporté énormément de confiance en moi et je pense que c’est bien la première fois de ma vie que je suis véritablement heureux.

LV : Nous nous sommes rencontrés il y a un peu plus de 25 ans au STADIUM, le complexe sportif où nous pratiquions tous deux l’escalade. Nous étions un groupe de potes liés par cette activité et nous sommes toujours en contact avec une bonne partie de la bande. En ce qui nous concerne, il y a notre noyau dur qui comprend 7 ou 8 irréductibles (mais qui ne pratiquent plus l’escalade) que nous voyons encore régulièrement, dont certains ont leur rôle dans notre roman.
Quand Yves a commencé à écrire « Jeux de mains… », il ressortait juste d’un atelier d’écriture où il avait été vivement félicité pour la nouvelle qu’il avait pondue en 1 jour. C’est ce qui l’a motivé à entreprendre le chantier de notre roman. Il était regonflé à bloc et, en une semaine, il avait écrit une vingtaine de pages. Le rythme était au rendez-vous mais après cette semaine magique, les aléas de la vie ont fait qu’il dut postposer l’écriture de la suite. En gros, notre ami a buggé pendant 8 ans. Ayant lu sa nouvelle et sachant le potentiel qui sommeillait en lui, je lui ai proposé de lire ce qu’il avait déjà fait…pour ensuite lui dire que s’il le désirait, nous pourrions l’écrire à deux, ce roman. Il a accepté à la seconde où je le lui proposais. Et là, l’aventure a vraiment commencé ! Je dois bien avouer que c’était couillu de sa part d’accepter sans savoir si je savais écrire. Le fait est que tout s’est passé à merveille ! Un duo, c’est quitte ou double ! En ce qui nous concerne, ça a été 200% bénéfique. L’avantage dans notre cas, c’est que nous avons un feedback constant. Nous nous soumettons mutuellement nos écrits et cela nous a fait nous découvrir sous de nouveaux angles. En effet, nous passons par les mêmes émotions que nos lecteurs lorsque nous lisons le travail de l’autre. Nous avons ri, stressé et même pleuré à la lecture de certains passages. Le maître mot est pour nous la confiance. Yves me permet d’aller plus loin dans l’écriture, il y a vraiment une émulation qui nous pousse vers le haut. Un vrai bonheur !

JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez-vous évoluer vos personnages ?)

YV : Pour écrire, j’ai besoin d’être au calme, sans musique. J’écris toujours d’abord manuellement dans un cahier avant de retranscrire sur mon PC. Il y a des jours où je peux rester trois heures devant mon cahier sans gaspiller la moindre goutte d’encre. Par contre, quand une idée me vient, je ne peux plus arrêter mon esprit de travailler. A ce moment-là, si je n’ai rien pour écrire sous la main, ce n’est vraiment pas grave car il m’est tout simplement impossible d’oublier le moindre détail.
Pour ce premier roman, étant donné que mon défi principal était qu’on ne découvre pas l’identité du coupable, j’ai imaginé l’histoire en commençant par la fin. Puis j’ai construit tout le reste en fonction de cela. La deuxième étape importante dans la construction du roman, c’est la création des personnages principaux. Sans ça, je ne peux pas imaginer les dialogues. L’histoire que j’avais imaginée s’est transformée avec l’arrivée de Laurent. Nous allions toujours du point A au point B, mais en empruntant d’autres chemins.

LV : Je n’ai pas vraiment de modus operandi. J’écris aussi bien de chez moi, installé à la table de la salle à manger que d’un endroit où je décide de me poser. Que ce soit 1 ou 2 restos où j’ai mes habitudes, pareil pour certains snacks, pubs, etc. Avec ou sans musique, cela dépend du moment. J’aime bien la musique zen comme le grand bleu ou certains Buddha bar. Pour ce premier opus, Yves avait déjà la trame, la structure et la majorité des personnages. J’ai vraiment dû me plonger dans son histoire pour m’en imprégner. Cela a pris un certain temps mais une fois la première ligne écrite, plus moyen de m’arrêter. (Bonjour à mes amis courtiers…) La machine était lancée et 8 mois plus tard, le roman était terminé.
Nous avions 2 défis. D’abord, que l’on ne découvre l’identité du coupable que lorsque nous la donnions. Ensuite, que le lecteur ne se rende pas compte du moment où la plume change de mains. En sachant que nous avons tous deux écrit les dialogues et le narratif et ce pour tous les personnages, nous pouvons dire que c’est mission accomplie.

Yves LAURENT - Jeux de mains
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JP : Quelle est la genèse de votre dernier roman « Jeux de mains »?

YV : Je ne peux pas répondre à cette question car cela fera l’objet d’un autre roman. Je n’ai donc pas envie de spoiler.

LV : La genèse de notre roman est tout simplement…naaaaan, j’peux pas l’dire sans spoiler ! Donc, la suite au prochain épisooooooode !!!!

JP : Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

YV : Oui bien sûr. L’inspecteur principal David Corduno est largement inspiré de l’histoire de Laurent. Au départ, cette envie d’écrire, c’était pour lui rendre hommage. Le passé de Corduno est quelque peu édulcoré par rapport à celui de Laurent. Mais je vais lui laisser le soin d’en parler.On retrouve un peu de moi dans plusieurs personnages. Nous avons pris un réel plaisir à faire vivre certains de nos amis proches dans cette aventure, mais aucun d’eux ne fait partie des victimes ou des « méchants ». On n’a vraiment pas envie de se fâcher avec eux (rires).

LV : Complètement ! Comme je vous le disais plus haut, certains amis de notre noyau dur sont intégrés au roman. Nous avions envie de vivre cette aventure avec des amis sûrs. Corduno et ses inspecteurs sont une vraie famille de cœur. Il était évident que nos amis de toujours seraient cette famille sur qui tout repose.

JP : Le parcours a-t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

YV : Entre le moment où l’histoire a commencé à germer dans mon esprit et sa parution, en avril 2017, il s’est écoulé près de 20 ans, et entre le premier mot et le mot FIN, il s’est écoulé 10 ans. Donc, oui le parcours a été long et difficile, surtout au niveau de la confiance en moi. Par contre, une chose a toujours été très claire dans mon esprit ; je savais qu’un jour ce roman verrait le jour et qu’il plairait. Cela peut paraître prétentieux, j’en suis bien conscient, mais c’est quelque chose que je ne m’explique pas. C’était une certitude. Probablement parce que je sais que quand je fais quelque chose, je le fais bien. Je suis très maniaque et minutieux. J’aime les choses bien faites.De plus, avec le recul, je suis persuadé que si je n’ai pas été au bout de mon projet il y a 10 ans, c’est tout simplement parce que ce n’était pas le bon moment. Aujourd’hui, nous avons vraiment l’impression que les planètes s’alignent. Depuis le début, nous nous trouvons toujours au bon endroit au bon moment pour rencontrer les bonnes personnes.

LV : Pour Yves, oui, mais pour moi, vraiment pas ! Ahahah ! J’ai embarqué dans l’aventure quand le navire sortait du port. Je n’ai pas eu à me tarauder l’esprit pour l’intrigue et la structure. J’y ai apporté ma touche et créé certaines choses, certains personnages, mais le travail que Yves avait abattu m’a grandement facilité la tâche. L’atmosphère de l’intrigue était très inspirante.

JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de vos romans ?

YV : Surprenante, oui, en effet. Un lecteur nous a dit que dès les premières lignes du prologue, il avait deviné l’identité du coupable. Franchement, c’est très fort quand on pense qu’on n’a encore présenté aucun personnage à ce moment-là de l’histoire (rires).
Dans un autre registre, quand un médecin légiste, qui a lu et adoré notre roman, nous a envoyé une lettre pour nous féliciter, nous avons vraiment failli avoir un orgasme. (rires).
Après avoir vu notre photo de profil sur notre page Facebook, certaines personnes nous ont demandé si Laurent et moi étions en couple. Depuis lors, nous avons changé la photo.
Quand certains lecteurs nous disent que nous n’avons rien à envier à de grands auteurs (que je ne citerai pas ici afin d’éviter une vague de suicides parmi les tous grands ;-). ), c’est vraiment la consécration pour nous.

LV : Oui ! Tout d’abord, les félicitations d’une journaliste judiciaire que nous adorons, Emmanuelle Praet, qui qualifie notre roman de petite pépite. Nous sommes devenus ami, depuis. Ensuite les félicitations d’un médecin légiste qui nous a révélé être complètement bluffé ! Là, on s’est dit qu’on était sur la bonne voie. Ce qui nous surprend également, c’est que nous avons de vrais fans, qui suivent notre actualité au jour le jour, font notre pub et nos éloges un peu partout. C’est vraiment très motivant. Cela nous rappelle au quotidien que s’il y a succès, c’est énormément grâce à toutes ces personnes qui nous ont fait confiance. On ne les remerciera jamais assez.

Yves VANDEBERG et Laurent VRANJESJP : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?

YV : J’adore le tennis. Je peux passer des journées entières devant mon petit écran pendant Roland Garros ou Wimbledon. Mon plus grand rêve est de pouvoir assister aux quatre levées du Grand Chelem sur une année. Mon idole est Roger Federer, le plus grand joueur de tous les temps et je suis également notre compatriote, David Goffin.
J’adore partir en voyage, principalement en Asie, avec juste un billet d’avion aller/retour en poche et mon sac à dos, seul de préférence.
Les vacances à la neige avec ma planche de surf et mon pote Laurent, ça c’est le pied.
Pour la facette cachée, je suis un grand timide.

LV : Ma plus grande passion est ma fille ! Je fais tout ce que je peux pour lui servir d’exemple sans pour autant l’étouffer ou lui faire de l’ombre. Je suis très à l’écoute de ses besoin mais je fais également la part des choses entre ces derniers et les caprices. Pas toujours évident. Elle est déjà très mature pour son âge et du haut de ses 11 ans, on a parfois des conversations sur des sujets inattendus. Nous avons beaucoup à apprendre des enfants. Je suis convaincu que vivre ses rêves n’est possible qu’en gardant son âme d’enfant.
Sinon, la neige avec Yves et tout le noyau dur me manque. Les descentes en surf dans la poudreuse, cette sensation de liberté…
La moto et les sports de combat et le windsurf.

JP : Quels sont vos projets ?

YV : Nous travaillons actuellement sur un projet d’adaptation en série télé de notre roman. Nous allons déposer le dossier de présentation le 22 mai prochain et un mois plus tard, nous devrons aller le défendre devant un jury. Nous sommes assez confiants.

LV : Un producteur voudrait adapter notre roman en série télé. Nous bosson actuellement sur le dossier à présenter le 22 mai. Tout le monde est très enthousiaste autour de ce projet, nous y compris. Et également la suite de «  Jeux de mains… »

JP : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?

YV : Les larmes des Cigognes de Lawren Schneider, auteur auto édité Alsacien. Plusieurs romans de Harlan Coben, surtout ceux avec le personnages de Myron Bolitar.

LV : Pentecôte de Geoffrey Claustriaux, auteur belge sympathique et talentueux. Pour les plus connus, je suis plus Jean-Christophe Grangé, Thomas Harris, Dan Brown.

JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?

YV : Personnellement, je suis incapable de lire avec de la musique. Parfois, même les ronflements de mon chat, Mitsou (lui aussi présent dans notre roman) m’empêchent de me concentrer. Je serais donc bien incapable de vous conseiller une musique pour accompagner la lecture de notre roman. Laurent serait plus à même de répondre à cette question.

LV : La musique ne me dérange pas pour écrire mais pour lire, je préfère le silence. Pour notre roman, la bande son serait vraiment hétéroclite. Cela pourrait aller de Tubular bells de Mike Oldfield à Starlight des Supermen lovers en passant par Smoke on the Water des Deep Purple et Loreena McKennit…c’est vous dire le bordel qui règne entre mes deux neurones.

JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?

YV : Actuellement, nous n’avons que notre page Facebook Yves Laurent : https://www.facebook.com/Yves-Laurent-1801075456848883/

Pourtant, cela fait des mois que ma femme me dit que je devrais penser à faire un site ou un blog pour notre roman. Ça viendra surement un jour. Mais sincèrement, comme nous sommes en auto édition, nous avons suffisamment de boulot comme ça.

LV : Comme le dit Yves, nous n’avons pour l’instant que notre page FB : https://www.facebook.com/Yves-Laurent-1801075456848883/

Nous envisageons de créer un site ou un blog, mais nous sommes déjà très pris par cette gestion en autoédition. Maintenant, à partir du moment où nous pourrions vivre de notre plume, cela devient tout à fait réalisable.

JP : Merci Yves Vandeberg, merci Laurent VRANJES d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

YV : C’est moi qui vous remercie car, en nous proposant cette interview, vous me faites prendre encore un peu plus conscience que toute cette aventure est bien réelle et que, quoi qu’il arrive, nous avons réussi notre pari. Merci infiniment.

LV : Mais c’est moi qui vous remercie de vous intéresser à notre roman. En dehors des lecteurs qui nous font confiance, il y a les articles des journalistes et bloggeurs qui nous mettent en lumière et nous permettent de toucher un plus grand public. Vous êtes également une pierre de notre édifice. C’est grâce à vous que l’autoédition sortira un jour des sentiers battus.

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Jérome PEUGNEZ
Co-fondateur de Zonelivre.fr. Il est le rédacteur en chef et le webmaster du site.

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2 Commentaires

  1. Merci infiniment pour la publication de cette interview qui m’a encore arraché quelques larmes de bonheur en la lisant. ;-).
    Au plaisir de vous rencontrer lors de l’un ou l’autre salon du livre.
    Cordialement.
    Yves

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