Interview de l’auteure Armelle CARBONEL

Armelle CarbonelMuriel LEROY : Pouvez-vous vous décrire en quelques mots pour vos lecteurs ?

Armelle CARBONEL : Exercice ô combien difficile ! Je me contenterais de souligner l’évidence : rêveuse et passionnée.

ML : D’où vous est venue cette passion de l’écriture ?

AC : J’écris depuis l’âge de huit ans, mais je conserve des bribes de souvenirs plus anciens à travers lesquels je me surprends à tracer des lettres au feutre rouge sur le mur de ma chambre (au grand dam de ma mère !). Je représente la quatrième génération d’une lignée de passionnés. Je l’assimile donc à un héritage familial même si le déclencheur quant au genre littéraire que j’explore s’avère plus intime…

ML : Que lisiez-vous  étant enfant puis adolescent ?

AC : Je ne lisais pas… Ou si peu ! A la maison, curieusement,  il n’y avait ni livres ni lecteurs. Mon tout premier souvenir de lecture remonte à l’âge de 10 ans, avec « Carrie » de Stephen King. Livre qu’on m’avait d’ailleurs interdit de lire et qui, de fait, suscitait mon intérêt ! Je suis revenue ensuite au goût de la lecture bien plus tard, lorsque j’ai commencé à travailler en qualité d’agent du patrimoine. Là encore, je me suis précipitée sur un ouvrage condamné dans les Enfers de la bibliothèque et j’ai découvert l’existence d’un génie : Cizia Zykë. En somme, l’interdit m’a ouvert les portes de la lecture.

ML : Avez-vous une méthode de travail spécifique ? Que vous faut-il pour écrire (ambiance, musique, lieu) ? Surtout connaissez-vous d’avance la trame complète de l’histoire avant d’écrire ?

AC : J’aime écrire dans les endroits publics et sur papier. J’ai besoin de l’effervescence du monde tout en me coupant de celui-ci grâce à la musique. Ensuite, je m’isole (toujours en musique) pour retravailler mon texte sur ordinateur. Le matin est propice à la créativité tandis que le soir se prête davantage à la relecture et/ou réécriture. Quant à la trame de mon histoire… eh bien, tout dépend de l’histoire ! Pour Criminal Loft, j’écrivais au fil de l’eau. Je détenais le contexte, le sujet et la chute que je considérais inéluctable, mais je me laissais porter par l’imagination pour y parvenir. En revanche, Majestic Murder a bénéficié d’un traitement différent. Compte tenu de sa complexité, la trame se devait d’être claire dans mon esprit pour ne pas m’y perdre moi-même. J’ai eu la sensation d’être un funambule durant toute la phase d’écriture ! Un seul écart et je basculais en emportant mon intrigue avec moi… Mon troisième roman connaîtra encore une méthode différente. C’est sans doute ce qui rend l’aventure si palpitante !

ML : Pour revenir à votre roman, que cherchez-vous à démontrer à travers vos livres ? En quoi l’aspect psychologique de vos héros est-elle importante ? Sont-ils inspirés de faits réels ou totalement Fictifs ?

AC : Je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit. Je suis une faiseuse d’histoires qui se nourrit d’atmosphère. L’intrigue se forge autour d’une intention. Pour Majestic Murder, allier la beauté à l’horreur. La psychologie des personnages permet d’offrir une intensité, une orientation au roman. S’ils ne sont pas inspirés de faits réels, rien ne permet d’affirmer que leur profil n’existe pas. La réalité dépasse souvent la fiction…

ML : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?

AC : Je suis particulièrement sensible à la danse qui représente une autre forme d’expression. L’émotion atteint des sommets quand elle est véhiculée par le corps. Je n’ai pas de facettes cachées… et si j’en avais une, je la laisserais dans l’ombre (sourire).

ML : Sur quoi travaillez-vous aujourd’hui ? Avez-vous des projets ?

AC : Je travaille sur plusieurs projets dont un qui verra le jour à la rentrée. D’autres sont en pourparlers et il serait donc prématuré de les évoquer. Je me concentre également sur les recherches nécessaires à l’écriture de mon troisième roman…

ML : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?

AC : Je suis très active sur les réseaux sociaux (page et profil FB) et tente de répondre au mieux à mes lecteurs pour qui je nourris un profond respect.

ML : Merci Armelle CARBONEL d’avoir répondue à mes questions

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