Rencontre avec l’auteur Mickaël LAWRENCE pour son roman « Le reflet de la haine ».
Jérôme PEUGNEZ : Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Mickaël LAWRENCE : Je suis né en Franche-Comté, et je n’ai jamais quitté cette région que j’aime beaucoup. Depuis le bac à sable, j’ai toujours eu une préférence pour l’épouvante et le surnaturel. En dehors de ça, j’ai eu un parcours banal un peu comme tout le monde. Ce n’est qu’après le collège que j’ai trouvé le métier que je voulais faire et que je fais actuellement : Animateur socio-culturel depuis 7 ans. Mais j’envisage prochainement une reconversion professionnelle.
JP : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
ML : Je me souviendrais toujours du premier film d’horreur que j’ai regardé alors que je n’avais que 7 ans. (Evil Dead 2). A partir de l’âge de 10 ans, je me suis intéressé aux histoires et aux légendes qui font peur. Puis aux alentours de 2007/2008, années où les sites « Skyblog » étaient populaires, j’ai créé un blog qui réunissait des poèmes sur différents thèmes (Animaux, amour, amitié, épouvante, mort, vie, ange et démon), mais aussi sur des légendes qui m’ont marqué.
JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
ML : Je crois qu’à l’époque, je ne lisais que les « Chair de poule ». Sinon, je passais tout mon temps dehors.
JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez-vous évoluer vos personnages ?)
ML : J’ai pour objectif d’écrire entre 5 et 10 pages par jour, minimum. Parfois, il m’arrive de ne pas réussir. En ce qui concerne la fin du livre et de mes personnages, je sais globalement comment va se terminer l’histoire, mais pendant la période de réécriture, il y aura toujours des petites modifications, que ce soit sur la fin de l’histoire ou sur les caractéristiques de certains personnages.
JP : Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
ML : Pour mon premier roman « Le reflet de la haine » je me suis inspiré de quelques situations vécues pour créer les personnages, mais aussi quelques-uns de mes défauts et de mes qualités. Pour mon deuxième roman – en bêta-lecture actuellement – ça sera plus dans mon entière imagination.
JP : Le parcours a-t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
ML : Oh que oui. Au moins 3 ans. Il y a eu des périodes d’incertitudes, de doutes, et d’angoisses. Je suis un auteur autoédité, et le plus difficile pour moi, ç’a été la correction.
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
ML : J’ai été surpris d’avoir eu des retours positifs malgré le nombre incalculable de fautes qu’il y avait dans mon roman. Puis j’ai dépublié mon roman pour le remettre entre les mains d’un correcteur pro qui a décortiqué tout ce qu’il y avait à corriger, avant de le republier en mai 2017.
JP : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?
ML : J’aime beaucoup le cinéma, lire (naturellement), la cuisine, la pâtisserie, le sport et la photographie.
JP : Quels sont vos projets ?
ML : Ecrire, encore et encore. J’ai beaucoup d’ambition. L’écriture, c’est ma passion, ma drogue.
JP : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
ML : Je suis fan de « Salem » et de « Shining » de Stephen King, et « Entretien avec un vampire » d’Anne Rice.
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
ML : Le silence, bien sûr. Dans le noir total, avec pour seule lumière la lampe de chevet.
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
Oui :
Sur facebook : https://www.facebook.com/mickael.lawrence.auteur
Sur twitter : https://twitter.com/Mickalawrence
Ou sur mon site : http://mickael-lawrence.blogspot.fr/
JP : Merci Mickael Lawrence d’avoir répondu à ces quelques questions.
