Présentation Éditeur
Santa Muerte, protegeme…
Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie » beau « . Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoués qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair : ici, c’est chez eux.
Fernando croit en Dieu, et en plein d’autres trucs. Fernando jure en espagnol, et hésite à affronter seul ses ennemis. Mais avec l’aide d’une prêtresse de la Santería, d’un Portoricain cinglé et d’un tueur à gages russe, là oui, il est prêt à déchaîner l’enfer !
Écartelé entre deux pays, deux cultures, deux traditions, Fernando est un antihéros des temps modernes. Quand toutes les frontières se brouillent, seul un nouveau genre littéraire peut dessiner le paysage. Gabino Iglesias invente donc ici le barrio noir. Il y conjugue à merveille douleur et violence de l’exil, réalisme social et mysticisme survolté, mélancolie et humour dévastateur.
Origine | |
Éditions | Sonatine |
Date | 20 février 2020 |
Éditions | 10/18 |
Date | 1 avril 2021 |
Traduction | Pierre SZCZECINER |
Pages | 192 |
ISBN | 9782264077424 |
Prix | 7,10 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
La première question que tu es en droit de te poser lorsque tu commences la lecture de ce livre, c’est : est-ce que Gabinos Iglesias est un pseudonyme de Tarantino. Surtout question rythme, ça pulse tellement que tu ne vois pas les pages filer sous tes yeux. Et question violence, tu es servi, genre : il y en a un peu plus, j’vous laisse quand même ?
Fernando, le narrateur, est un drôle de type, originaire du Mexique, qu’il a fui, il deale à Austin pour Guillermo. Mais le business de ce dernier fait rêver des bandes rivales, surtout une. Alors ça va se castagner sévère pour conserver le territoire.
Pourtant au départ, Fernando n’est pas un vrai dur, un type qui passe plus de temps à prier qu’à vendre sa came.
Un roman noir efficace qui fait le boulot comme on dit. Un style nerveux qui convient à la violence de l’ouvrage.
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