Une écriture fluide et agréable, une aventure au moult rebondissements…
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Auto Editions en mai 2016 Parution aux éditions Atelier Mosesu en septembre 2017 Washington, Maison-Blanche. Le Président Stafford a tranché. Il aura suffi de quelques mots de sa part pour lancer la machine sur laquelle viendront se briser des vies. D’ici, d’ailleurs. Jamais il n’avait éprouvé sa toute-puissance comme avant ce jour, jamais n’avait autant pesé sur lui le poids de sa suprématie. Maître du monde et des destins… Et si ce pouvoir n’était qu’une illusion suspendue au simple vol d’un papillon ? Les romans d’Éric Chavet, comme dans Le Vacarme du papillon, s’ancrent – et s’encrent – entre Rhône et Saône. Il y a usé ses frocs de gône, éclusé sa jeunesse – dans quelques pubs lyonnais – puis, après de courtes années d’infidélité lilloise et provençale, construit le reste. Il est entré de plain-pied dans la littérature avec Frédéric Dard, Pierre Desproges l’a guidé sur les chemins de la philosophie, et le professeur Woody Allen l’a éveillé à la psychanalyse. Pour lui, l’humour a toujours une place, dans chaque situation. Il lui permet d’essayer de traverser la vie, qui s’ingénue à nous livrer ses tragédies, comme une comédie. (Source : Atelier Mosesu – Pages : 490 – ISBN : 9782376540038 – Prix : 13,00 €) |
L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY
Quand on m’a proposé ce livre à la lecture, je dois avouer que je ne sais pas pourquoi j’ai dit oui. L’effet papillon déjà vu dans des tas de livre, des films, des émissions de télé. Tu sais le truc : « Le battement des ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer un ouragan au Texas ». Ben malgré ça, j’ai dit oui…
Et je vais t’avouer que je ne regrette pas le moins du monde, car il a en des effets ce battement d’ailes, ça partir d’un bled paumé pour arriver là-bas (oui tu m’excuseras, mais je ne voudrai pas spoiler le livre). Il y en a qui ont de l’imagination, ça c’est certain, et Éric Chavet fait partie de ceux-là.
Au départ on a Roberto un type qui doit du pognon, une grande gueule qui a flambé au poker avec Aldo. Aldo n’aime pas trop qu’on lui doive de l’argent. Alors il se débarrasse de cette créance qui atterrie dans le giron de Gras-Double, le genre de gus qui rachète les dettes en leur cloquant d’office 15% d’intérêt, un usurier quoi. Gras-double, lui, ce n’est pas un tendre, c’est carrément le gazier qui règne sur le milieu lyonnais, ce n’est pas l’homme avec qui il faut jouer les rebelles. Puis il aime se faire respecter, montrer l’exemple, alors si Roberto ne veut pas payer, il va l’aider à mettre la main au portefeuille… en kidnappant la Mama. Et de là vont s’enchainer toutes sortes de quiproquos.
De cette petite trame basique, on va partir pour une folle aventure, croiser des gens qui n’auraient jamais se rencontrer, des flics, des politiques, des services secrets, des pourris moins pourris que les plus pourris.
Une recette compliquée, car plus on fait entrer d’ingrédients dans un plat, plus il est facile de le rater, de mal doser, et là c’est fade, trop épicé, voire carrément infect. Mais Chavet a su doser parcimonieusement, et surtout c’est arrangé avec un très bel humour. Une sauce liée au second degré qui sied à merveille au roman.
Une écriture fluide et agréable, une aventure au moult rebondissements, un livre en auto-édition… pour l’instant.
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