Présentation Éditeur
Le professeur Bosco a disparu. Il laisse derrière lui une épouse assassinée, une maîtresse inconsolable et, surtout, des recherches inachevées, objet de toutes les convoitises. Avant de quitter la scène, le généticien aurait percé un mystère susceptible de changer la face du monde… Francis Foster, enquêteur de l’Intelligence Service, se rend à Tokyo et engage une lutte sans merci contre une puissante organisation japonaise. Un bras de fer pour la vie et la survie… éternelles ?
Origine | |
Éditions | Robert Laffont |
Date | 19 février 2004 |
Éditions | Pocket |
Date | 12 septembre 2013 |
Pages | 470 |
ISBN | 9782266146104 |
Prix | 8,20 € |
L'avis de Yannick P.
Je reviens sur un thriller qui est sorti en 2004. L’été est décidément propice à lire du noir mâtiné de fantastique. Après les très bons Baad et Kaboul Express, avant de se projeter dans les banlieues de Kaboul et les montagnes du Badakhchan, c’est entre le Japon et la France, que Cédric Bannel, énarque et entrepreneur, m’a plongé.
Rapide résumé d’un thriller oublié. Le professeur Bosko, est un généticien installé au japon. Il disparaît subitement en emportant tous ses travaux et en abandonnant la jeune femme qu’il aime, Anaki. Dans le même temps, les deux personnes les plus proches de lui sont assassinées. Aucun doute, ses recherches semblent dangereuses et attirent le SIS tout comme la mafia japonaise. Son travail sur les gènes pourrait transformer le sort de l’humanité. Et si Anaki ne paraissait pas son âge. Vivre 200 ou 300 ans en fait rêver plus d’un. Mais Anaki disparaît. Une chasse à l’homme, pardon, à la femme s’en suit.
Les femmes ont la part belle dans ce roman. Elles portent en elles les secrets et les espoirs. Bannel n’avait pas dans ce roman, fait preuve de maitrise comme il l’a fait avec les thrillers suivants. Mais j’avoue, c’est assez efficace, dépaysant. Le Japon et ses coutumes, ses règles implicites et ses traditions y sont bien présentes. Et juste pour cela, c’est intéressant.
Écrit sous la forme d’un compte à rebours, Elixir s’avale avec aisance. Alors oui, il y a à mon sens quelques défauts. Si les dialogues sont énergiques, si les personnages comme le Grec, l’infirme ou Shelby sont trempés, celui d’Hiko manque un peu d’entrain. Elle confère un penchant un poil trop sentimental à ce roman. Certes, il peut paraitre nécessaire à l’équilibre des forces en présence car les hommes sont ici sans pitié. Mais si çapermet d’ouvrir la typologie de lecteurs à un public féminin (déjà gagné au thriller), cela casse un poil le rythme.
Reste la thématique qui subsiste dans l’ère du temps. Les gènes, l’immortalité. En ces temps d’homme augmenté et de trans-humanisme, revenir un peu en arrière avec un thriller qui donne un autre éclairage à un futur potentiel fut un bon moment de lecture.
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