Présentation Éditeur
Gabriel Lecouvreur est en cure de thalasso où il soigne une sciatique et ses petits nerfs. Lors d’une promenade en montagne, il voit un grand athlète noir cavaler comme un dératé… et finir sa course au fond d’un ravin. À quelques kilomètres de là, se trouve un centre d’entraînement où des sportifs de haut niveau se préparent pour les Jeux olympiques. À Paris, Cheryl, qui enquête sur la disparition de sa stagiaire, est victime de la drogue du violeur et, manifestement, du violeur lui-même. Sa vengeance sera terrible. Par quel stupéfiant hasard, les deux histoires vont-elles se rejoindre pour se dénouer dans un happening aussi délirant qu’halluciné ?
LE POULPE est un personnage libre, curieux, contemporain. C’est quelqu’un qui va fouiller, à son compte, dans les failles et les désordres apparents du quotidien. Quelqu’un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n’est ni un vengeur, ni le représentant d’une loi ou d’une morale, c’est un enquêteur un peu plus libertaire que d’habitude, c’est surtout un témoin.
Origine | |
Éditions | La Baleine |
Date | 5 mars 2009 |
Éditions | Folio |
Date | 17 janvier 2013 |
Pages | 174 |
ISBN | 9782842194543 |
Prix | 8,00 € |
L'avis de Flo
Poulpe un jour, poulpe toujours
Cet opus, écrit par Caryl Férey et Sophie Couronne, est un excellent cru. Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, alors qu’il est en cure de thalasso pour soulager son dos dans les Pyrénées ne peut s’empêcher de débusquer une affaire de dopage au sein de l’équipe de France des Jeux Olympiques ; tandis qu’à Paris, Chéryl sa petite amie est victime de la drogue du violeur. Bien évidemment l’un comme l’autre ne peuvent pas résister à l’envie de découvrir ce qui se passe.
Ce ne sont pas des détectives à proprement parler mais des témoins qui cherchent à comprendre les travers de notre société. Au delà de l’ironie perce une critique féroce de la société actuelle.
C’est drôle, enlevé et jubilatoire. Le second degré est très présent. Le roman se lit d’une traite et sa lecture est jouissive. Les deux auteurs ont du beaucoup s’amuser en l’écrivant et le plaisir est partagé.