Ce second roman de Bernard Minier est du grand art ! Ambiances oppressantes, l’atmosphère lourde des enquêtes policières
INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions XO en octobre 2012 Parution aux éditions Pocket le 14 novembre 2013 Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. (Source : Pocket – Pages : 800 – ISBN : 9782266242806 – Prix : 8,50 €) |
L’AVIS DE JEAN-MARC VOLANT
Une claque ce livre !
Oui j’ose le dire : la première lecture de ce nouvel auteur pour ma part, encouragée par des avis positifs de lecteurs sur le net ou dans la presse écrite est à coup sûr mon 1er coup de l’année 2013 dans la rubrique des polars !! Une écriture fine, acérée comme une lame de rasoir, un climat opressant tout au long du roman, bref du grand art.
En tant que lecteur très régulier de ce genre depuis plusieurs années maintenant, on devient exigeant sur la qualité de ce genre particulier qu’est le polar ou le thriller, mais malgré tout, on arrive (et heureusement !) à être formidablement surpris et enthousiasmé par la découverte d’un nouvel auteur. Bernard Minier nous emmène dans la région de Marsac, pour une enquête terrible sur la mort tragique du jeune professeur d’histoire et sur la piste d’un mystérieux… Cercle.
Le Commissaire Servaz qui sort d’une précédente enquête (voir le premier roman de l’auteur « Glacé ») dont il se remet difficilement, va devoir faire face à ses démons et user de courage et de détermination pour résoudre ce nouveau crime.
Tour à tour, l’écrivain nous emmène dans les chemins pervers de l’âme humaine, aux limites de la folie, à la lisière de la démence pour une vengeance terrible et dont on n’imagine pas tous les ressorts de celle ci. Usant d’une plume finement acérée, très nerveuse, avec des mots bien choisis, en n’usant absolument pas des clichés habituels au genre, l’auteur français nous plonge dans une atmosphère très oppressante du début à la fin : en tant que lecteur, on suit l’enquête aux côtés de Servaz et de ses fidèles acolytes et comme eux, nous sommes aussi impatient qu’eux de connaitre le fin mot terrible de l’histoire tortueuse à souhait. Qu’est ce que le Cercle ? et pourquoi tous ces crimes (car il y aura d’autres tout au long de l’histoire) c’est dire le côté machiavélique et pervers du roman dont on tourne les pages les unes après les autres, happé par le récit.
Précipitez vous dessus ! Ce second roman de l’auteur est du grand art ! Si vous aimez les ambiances oppressantes, l’atmosphère lourde des enquêtes policières, les personnages principaux et secondaires, hauts en couleurs, et que vous ne redoutez pas de sombrer dans la folie retors et perverse de l’assassin, alors n’hésitez pas !
Vous aussi, faites partie du Cercle… de celles et ceux qui ont lu ce roman et l’ont largement plébiscité sur la toile et dans la presse. J’en fais partie et j’en suis fier !!
Encore dans ma PAL celui-ci (du retard, du retard…) J’avais adoré GLACE et ton avis Jean-Marc me donne envie de le remettre en haut de la pile 😉
Si je n’avais pas déjà envie de le lire tu m’en aurais grandement donné l’envie Jean-Marc ! Excellente chronique …
Merci à vous deux ! ca fait plaisir ! j’essaye modestement de donner envie avec mes petites chroniques, ravi si ca atteint son but 🙂
Superbe chronique et bien jalouse de ne pouvoir aussi bien décrire le ressenti de ce petit, non, allez de ce grand chef d’oeuvre ! Merci de nous faire partager ainsi votre enthousiasme !
Mais de rien ! Ravi de vous faire partager la joie ressentie à cette lecture.
Bravo Jean Marc , ça donne envie j’y arrive doucement