Présentation Éditeur
« Même les extincteurs rêvent de gloire » est tour à tour drolatique, poétique et noir, à l’image de son antihéros, obscur écrivain sans le sou. Ça pourrait être déprimant, mais c’est un antidépresseur qui n’a rien de générique. Certes, le protagoniste, Arthur, est dans la dèche, mais il est riche des divagations de sa gamine, du soutien sans réserve de sa femme et de sa capacité à poétiser le réel.
Arthur Zingaro a été dresseur d’autruches en Afrique de l’Ouest, travailleur social et chômeur asocial. En 2012, il publie « Moi et ce diable de blues », thriller hallucinatoire coécrit avec Richard Tabbi et béni par Dionnet, l’enfant du rock & du métal hurlant.
L'avis de Stanislas Petrosky
Je ne saurais te dire qu’est-ce que c’est que ce livre…
Compte pas sur moi pour te causer d’ONLI, je ne supporte pas ces néologismes à la con que tout le monde utilise à tour de bras… Non, je ne sais pas te dire en fait dans quel genre le rentrer, et ça me va très bien ! Depuis le temps que je gueule après les étiquettes qu’on nous fout partout, pour une fois que tu as un auteur qui n’en veut pas, ce n’est pas moi qui vais lui en coller une !
Entre le journal de bord d’un bord d’un auteur en galère, comme beaucoup, le roman noir de notre époque, l’humour dans la même couleur teintée d’absurde, un peu de théâtre et le recueil de poésies, voilà ce qu’est Même les extincteurs rêvent de gloire.
On pourrait croire qu’un tel patchwork littéraire pourrait faire saigner les yeux, eh bien non ! Bien au contraire même, ça se laisse lire et pas qu’un peu… On aime lire Zingaro, nous raconter ses emmerdes, mais surtout sa gamine, qui t’explique bien que la moitié de huit c’est trois.
Zingaro, c’est un peu comme si Dounovetz, Bukowski, Thiéfaine et Prévert avaient copulé ensemble sous alcool, ou autres substances illicites, et avaient eu un rejeton maudit ensemble.
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