Interview de l’auteur Thierry BRUN

Thierry BrunAuteur français.

Thierry Brun vit et travaille à Paris.

Léa D. : Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?

Thierry BRUN : Bonjour Léa, si on parle de mon parcours d’auteur, un roman, Surhumain paru en 2010 chez Plon, et le second, La Ligne de Tir, en 2012 aux éditions Le Passage. Autrement j’ai été enrôlé très tôt dans une confrérie de joueurs de flipper et de baby-foot.

L.D. : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?

T.B. : Tôt, j’ai toujours gribouillé des histoires. A seize ans j’envoyais, fier comme tout, un premier manuscrit à « Robert Laffont ». J’avais reçu, sans le réclamer, les fiches de lecture détaillées, une dizaine je crois. Le refus était argumenté et mérité.

L.D. : Quel est votre « modus operandi » d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez-vous évoluer vos personnages ?

T.B. : J’écris le plus souvent possible. Je n’ai le temps de rien. J’aimerais bénéficier de journées de quarante heures. J’écris, sans me poser de questions. Week end, jour, nuit, congés. Je n’ai pas de plan de bataille, et quand je tente de m’en imposer un, je l’oublie. Mes fins sont écrites, je pars de là, de cette chute, dans tous les sens du terme. Puis je dresse un plan, que je perds. Les situations, souvent terribles, s’imposent aux protagonistes de mes histoires. J’essaie que les personnages aient des caractères marqués, forts, qu’ils crèvent les pages. Tout ça est assez bordélique et vachement structuré.

L.D. : Il y a-t-il des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?

T.B. : Tous existent. J’ai des fréquentations peu recommandables.

L.D. : Le parcours a-t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?

T.B. : Ni long ni difficile, à mes yeux. Travailler le texte est un plaisir. J’ai eu la chance de rencontrer deux éditeurs du tonnerre, Denis Bouchain, pour Plon, et Yann Briand qui officie aux éditions Le Passage. Eux et leurs équipes avancent en mode projet : que les bouquins soient les meilleurs possibles. Je les remercie encore.

L.D. : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?

T.B. : A la sortie des bouquins, j’ai rencontré des lectrices et des lecteurs et j’ai découvert avec bonheur leurs appréciations, leurs commentaires. Lire, c’est écrire, dit-on. Je suis à l’écoute, et, par exemple, avec certains passionnés lecteurs, il m’est arrivé de refaire l’histoire de Surhumain. J’ai aussi rencontré les auteurs lors des salons et, alors, je suis tout autant fan que les gens qui viennent nous voir.

L.D. : Avez-vous d’autres passions en dehors de l’écriture (musique, peinture, cinéma…). A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez-vous une autre facette cachée ?

T.B. : Qu’il pleuve, qu’il neige, sur des rollers. Je m’évade et les idées me viennent. On peut me croiser le week-end, tôt dans Paris. Ça fait vingt ans que ça dure. J’ai levé le pied depuis 2010, date de la parution de Surhumain. Cette année-là, j’ai fait une chute qui me pendait au nez depuis un bail. Je rebondis moins bien sur le bitume. Les os cassent plus facilement. Autrement je fais des petits films. Pour moi. Des trucs expérimentaux, noirs.

L.D. : Quels sont vos projets ?

T.B. : Apprendre, travailler, créer. Dans n’importe quel domaine. Mon fils s’est lancé dans une belle aventure. Il monte son entreprise liée au monde de la Fantasy. Je l’accompagne dans la mesure de mes possibilités. Publier mon prochain bouquin qui est pratiquement achevé.

L.D. : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?

T.B. : Il y en a tant ! J’ai surtout fait de belles rencontres dans les salons, lecteurs, auteurs, dessinateurs.

L.D. : Avez-vous un site internet ou un blog où vos lecteurs peuvent laisser des messages ?

T.B. : J’ai un site un peu le petit bordel http://manuscrits.blog.fr/ Je ne cite pas Facebook, parce que je pense que je vais m’éloigner de ce réseau.

L.D. : Merci à Thierry BRUN de nous avoir accordé cette interview.

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